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En ce qui concerne le fond, le tribunal a jugé que tant l'ADN isolé que l'ADNc étaientEn ce qui concerne le fond, le tribunal a jugé que tant l'ADN isolé que l'ADNc é taient brevetables en vertu du §101.
Le principal diffé rend entre les membres du panel é tait le suivant si l'acte d'isoler l'ADN - sé parer un gè ne ou une sé quence de nuclé otides spé cifique ou une sé quence de nuclé otides du reste du chromosome. chromosome - est un acte inventif qui donne droit à un brevet à la personne qui l'isole la premiè re. Chacun des juges du panel avait un point de vue diffé rent sur cette question. Les juges Lourie et Moore é taient d'accord que les revendications de Myriad é taient é ligibles é ligibles au titre du §101, mais n'é taient pas d'accord sur le raisonnement. Juge Lourie s'est appuyé sur le fait que la molé cule d'ADN entiè re est molé cule d'ADN est maintenue par des liaisons chimiques et que les liaisons covalentes aux deux extré mité s du segment doivent ê tre rompues pour afin d'isoler des segments d'ADN. Ce processus permet techniquement cré e de nouvelles molé cules avec des compositions chimiques uniques. Voir id., p. 1328 (" L'ADN isolé... est une partie autonome d'une molé cule d'ADN naturelle plus grande. d'une molé cule d'ADN naturelle plus grande. L'ADN isolé a é té clivé (c'est-à -dire que les liaisons covalentes de son squelette ont é té rompues chimiquement) ou synthé tisé. de son squelette) ou synthé tisé afin de ne repré senter qu'une fraction fraction d'une molé cule d'ADN naturelle" ). Le juge Lourie a estimé que cette alté ration chimique é tait dé terminante, parce que l'isolement d'un brin particulier d'ADN cré e une molé cule non naturelle, mê me si le brin d'ADN n'est pas le mê me. Citer comme: 569 U. S. ____ (2013) 9 Opinion de la Cour alté ration chimique ne modifie pas la qualité de transmission de l'information de l'ADN. Voir id., p. 1330 (" Les molé cules d'ADN isolé es revendiqué es sont distinctes de leur existence naturelle en tant que parties d'entité s plus grandes, et leur contenu et leur contenu informationnel n'a rien à voir avec ce fait. Nous reconnaissons que les biologistes peuvent penser aux molé cules en termes de Nous reconnaissons que les biologistes peuvent penser aux molé cules en termes de leurs utilisations, mais les gè nes sont en fait des maté riaux ayant une nature chimique" ). En consé quence, il a rejeté l'argument des pé titionnaires que l'ADN isolé n'é tait pas é ligible à la protection par brevet en tant que produit de la nature. Le juge Moore a souscrit en partie, mais ne s'est pas appuyé exclusivement sur la conclusion du juge Lourie selon laquelle la rupture chimique des liaisons covalentes é tait suffisante pour rendre l'ADN isolé é ligible au brevet. isolé é ligible au brevet. Id., p. 1341 (" Dans la mesure où la majorité repose sa conclusion sur les diffé rences chimiques entre l'ADN [naturel] et l'ADN isolé (rupture des liaisons covalentes), je ne peux pas liens covalents), je ne peux pas convenir que c'est suffisant pour tenir soutenir que les revendications relatives aux gè nes humains sont dirigé es vers un objet brevetable" ). Au lieu de cela, le juge Moore a é galement s'est é galement appuyé sur la pratique de l'Office amé ricain des brevets et des (PTO) d'accorder de tels brevets et sur les inté rê ts de confiance des dé tenteurs de brevets. Id., p. 1343. Cependant, Cependant, elle a reconnu que son vote aurait pu ê tre diffé rent diffé remment si elle avait " dé cidé de cette affaire sur une toile blanche". Ibid. Enfin, le juge Bryson a concouru en partie et a é té dissident en partie. en partie, concluant que l'ADN isolé n'est pas brevetable. Dans un premier temps, il a souligné que la rupture des liaisons chimiques n'é tait pas un é lé ment dé terminant: " [I]l n'y a pas de magie dans une liaison chimique qui nous oblige à faire un choix entre les deux. à une liaison chimique qui nous oblige à reconnaî tre un nouveau produit lorsqu'une liaison chimique est cré é e ou rompue". Id, p. 1351. Au lieu de cela, il s'est appuyé sur le fait que " [l]es sé quences nuclé otidiques des molé cules revendiqué es sont les mê mes que celles que l'on trouve dans les molé cules naturelles ". les sé quences nuclé otidiques trouvé es dans les gè nes humains naturels". gè nes humains naturels". Id. à 1355. Le juge Bryson a ensuite conclu que la " similarité structurelle gé né tique é clipse l'importance" de l'ADN.
10 ASSOCIATION FOR MOLECULAR PATHOLOGY v.
MYRIAD GENETICS, INC.
Opinion de la Cour des diffé rences structurelles entre l'ADN isolé et l'ADN naturel, en particulier l'ADN naturel, en particulier lorsque les diffé rences structurelles structurelles ne sont qu'accessoires à la rupture des liaisons covalentes, un processus covalentes, un processus qui n'est pas inventif en soi". Ibid. De plus, le juge Bryson n'a accordé aucun poids à la position du PTO sur la sur la brevetabilité en raison de la position du circuit fé dé ral.
Id., p. 1357.
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