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Les brevets de Myriad, s'ils étaient valides, lui donneraient le droit exclusifexclusif d'isoler les gè nes BRCA1 et BRCA2 d'un individu (ou tout brin de 15 nuclé otides ou plus à l'inté rieur des gè nes) en brisant les liaisons covalentes qui relient l'ADN au reste du gé nome de l'individu. Les brevets donneraient donneraient é galement à Myriad le droit exclusif de cré er synthé tiquement ADNc BRCA. Selon Myriad, la manipulation de l'ADN BRCA de l'une ou l'autre de ces maniè res dé clenche son " droit d'exclure les autres de la fabrication" de sa composition de matiè re breveté e en vertu de la Loi sur les brevets. 35 U. S. C. §154(a)(1); voir é galement §271(a) (" Quiconque, sans autorisation, fabrique... une invention breveté e... enfreint la loi sur les brevets " ).
Citer comme: 569 U. S. ____ (2013) 7 Opinion de la Cour Mais l'isolement est né cessaire pour ré aliser des tests gé né tiques, et Myriad n'a pas é té la seule entité à proposer des tests BRCA aprè s avoir aprè s avoir dé couvert les gè nes. Le laboratoire de diagnostic gé né tique (GDL) de l'Université de Pennsylvanie a proposé des tests BRCA. Genetic Diagnostic Laboratory (GDL) de l'Université de Pennsylvanie et d'autres ont fourni des services de tests gé né tiques aux femmes. Le requé rant, le Dr Harry Ostrer, alors chercheur à l'é cole de mé decine de l'Université de New York. de mé decine, envoyait ré guliè rement les é chantillons d'ADN de ses patients au GDL pour des tests. Aprè s avoir appris les tests de GDL et les activité s d'Ostrer, Myriam a envoyé des é chantillons d'ADN à GDL. et des activité s d'Ostrer, Myriad a envoyé des lettres à ces derniers affirmant que les tests gé né tiques violaient les brevets de Myriad. App. 94-95 (lettre d'Ostrer). En ré ponse, GDL a accepté de cesser tests et a informé Ostrer qu'elle n'accepterait plus d'é chantillons de patients. é chantillons de patients. Myriad a é galement intenté des procè s pour violation de brevet contrefaç on de brevet contre d'autres entité s qui effectuaient des tests BRCA, qui ont abouti à des rè glements à l'amiable dans lesquels les dé fendeurs ont accepté de cesser toute activité pré tendument contrefaisante. 689 F. 3d, à 1315. Myriad a ainsi consolidé sa position de seule entité fournissant des tests BRCA. fournissant des tests BRCA. Quelques anné es plus tard, le pé titionnaire Ostrer, ainsi que des patients, des groupes de dé fense et d'autres entité s mé dicales, ont dé cidé de faire appel à Myriad. des patients, des groupes de dé fense et d'autres mé decins, ont dé posé ce cette action en justice demandant une dé claration que les brevets de Myriad sont invalides en vertu de 35 U. S. C. §101. 702 F. Supp. 2d, à 186. Citant la dé cision de cette Cour dans l'affaire MedImmune, Inc. v. Genentech, Inc. 549 U. S. 118 (2007), le tribunal de district a rejeté la motion de rejet de Myriad. la demande de rejet de Myriad pour manque de qualité. Association pour la pathologie molé culaire v. United States Patent and Trademark Office, 669 F. Supp. 2d 365, 385-392 (SDNY 2009).
Le tribunal de district a ensuite accordé un jugement sommaire aux requé rants sur les revendications de composition en cause dans cette cette affaire, sur la base de sa conclusion que les revendications de Myriad, y compris les revendications lié es à l'ADNc, é taient invalides parce que elles couvraient des produits de la nature. 702 F. Supp. 2d, à 220- 237. Le circuit fé dé ral a renversé la dé cision, Association for Molecular Pathology v. United States Patent and Trademark Office, 653 F. 3d. Patent and Trademark Office, 653 F. 3d 1329 (2011), et cette Cour a accordé la pé tition de certiorari, a annulé le jugement, et a ré tabli la situation.
8 ASSOCIATION FOR MOLECULAR PATHOLOGY v.
MYRIAD GENETICS, INC.
Opinion de la Cour a ré examiné l'affaire à la lumiè re de l'arrê t Mayo Collaborative Services v. Prometheus Laboratories, Inc. 566 U. S. ___ (2012). Voir Association for Molecular Pathology v. Myriad Genetics, Inc., 566 U. S. ___ (2012). Sur renvoi, le Circuit fé dé ral a confirmé le Tribunal de district en partie et l'a District Court en partie et l'a infirmé en partie, chaque membre du panel é crivant membre du panel é crivant sé paré ment. Les trois juges ont convenu que seul le requé rant Ostrer avait qualité pour agir. Ils ont raisonné que les actions de Myriad à son encontre et sa capacité et sa volonté dé claré es et sa volonté dé claré e de commencer les tests BRCA1 et BRCA2 si les brevets de Myriad é taient invalidé s é taient suffisantes pour que l'Article III qualité pour agir. 689 F. 3d, p. 1323; id., p. 1337 (opinion du juge Moore); id. Moore, J. ); id., à 1348 (opinion de Bryson, J. ).
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