|
|||
3.2 Dommages causés aux arbres par les rayons ultraviolets du fait des pulvérisations aériennes de cendres volantes de charbon.Fig. 7. Comparaison de l'eau de brouillard des branches secoué es de pins de Torrey avec de l'eau de brouillard pure analysé e par l’université de Santa Cruz, en Californie, et des eaux pluviales de San Diego, en Californie. Tableau 1. Comparaison de l'eau de brouillard des branches secoué es des pins de Torrey avec l'eau de brouillard pure analysé e par l’université de Santa Cruz et l'eau de pluie de San Diego. Les donné es sur la fonte des neiges en Pennsylvanie sont é galement affiché es. L'augmentation flagrante de contaminants dans les donné es sur l'eau de brouillard arbustif, pré senté e dans le tableau 1, semble indiquer que, plutô t que de simplement pié ger et utiliser directement de l'eau de brouillard, une grande partie de l'eau de brouillard est ré -é vaporé e, laissant derriè re elle des é lé ments contaminants des cendres volantes de charbon (CVC) pulvé risé es par aé rosol. Ce procé dé accumule et solubilise à plusieurs reprises les extraits de CVC sur les aiguilles jusqu'à ce que les toxines concentré es, dont l'aluminium en particulier, tombent au sol pour y ê tre absorbé es par les racines. Non seulement l’accumulation de CVC sur les aiguilles empoisonne l’arbre, mais elle peut é galement nuire à sa respiration.
Les arbres concentrent les toxines provenant des activité s de gé o-ingé nierie par pulvé risations aé riennes de CVC, par consé quent ils s'intoxiquent et leur respiration est ré duite. Ce processus est gé né ralement applicable partout où une telle gé o-ingé nierie est dé ployé e. Ceci, nous l’affirmons, est l'une des causes majeures de la mortalité des forê ts dans le monde entier.
Les toxines, en particulier l’aluminium, affaiblissent les dé fenses naturelles des arbres contre les agents pathogè nes. Les scolytes, par exemple, ont contribué à la mort de milliards de conifè res dans le monde [50]. Des é tudes indiquent que la pollution atmosphé rique pré dispose les pins aux infestations de scolytes [51]. Les pins de Torrey sont é galement menacé s par le scarabé e de Californie à cinq é pines, Ips. paraconfusus [52]. Il convient de noter que les scolytes sont tolé rants à de multiples é lé ments toxiques, dont bon nombre de ceux que l'on trouve dans les CVC. Dans les zones fortement pollué es de Finlande, les scolytes attaquent les arbres pré sentant de fortes concentrations de mé taux lourds dans l'é corce [53]. Les scolytes de l 'é corce d'é pinette pré levé s dans les zones pollué es d 'Allemagne contenaient des é lé ments à haute toxicité é cologique, notamment Al, Cd, Hg et Pb [54]. Les scolytes sont donc de bons bio indicateurs à la fois pour le fer et l'aluminium [55].
3. 2 Dommages causé s aux arbres par les rayons ultraviolets du fait des pulvé risations aé riennes de cendres volantes de charbon.
Nous pensons qu’une autre cause majeure de la mort des forê ts à l’é chelle mondiale est le niveau é levé de rayonnement solaire ultraviolet plus intense inavoué [56- 59], les UV-B et UV-C, imputables en partie à l'affaiblissement de la couche d'ozone par les pulvé risations de CVC, contiennent du chlore destructeur de la couche d’ozone en quantité s variables s'é levant jusqu’à 25 000 μ g/g [60]. Le rayonnement ultraviolet solaire plus intense endommage les arbres et affaiblit leur ré sistance aux agents pathogè nes [31].
Les arbres de nombreuses ré gions du monde pré sentent des changements destructeurs sur leur tronc/leurs branches et leur feuillage, particuliè rement importants sur les surfaces exposé es au soleil. La figure 8, caracté ristique de nombreuses observations, ré vè le des exemples pré dominants de dommages sur le cô té des arbres exposé au soleil. Deux exemples sont pré senté s. L'arbre à gauche est un pin de Torrey, Pinus torreyana, à droite un Gumbo-Limbo, Bursera simaruba, un arbre ré sistant au soleil et à la sé cheresse à Key West, en Floride (É tats-Unis).
Le rayonnement ultraviolet à courte longueur d'onde est un facteur majeur de stress abiotique pour les arbres dans le monde entier [61]. Des mesures indé pendantes documentent le rayonnement solaire sur un é ventail de ≤ 300 nm pé né trant maintenant à la surface de la Terre, contrairement aux affirmations officielles [56-59].
|
|||
|