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3. RÉSULTATS ET DISCUSSION



3. RÉ SULTATS ET DISCUSSION

 

Les observations et les donné es examiné es ci-dessous nous suggè rent que l’intoxication à l'aluminium et les dommages causé s par les ultraviolets sont les principaux facteurs de la disparition des pins Torrey, en particulier, mais é galement des forê ts du monde entier. Ces ultraviolets affaiblissent les dé fenses naturelles des arbres et les rendent vulné rables aux attaques des insectes et des champignons pathogè nes [29-31].

 

 

3. 1 Empoisonnement des arbres à l'aluminium contenu dans les cendres volantes de charbon pulvé risé es

 

Les forê ts du monde entier sont attaqué es par des activité s anthropogé niques, au dé but par ignorance, puis par né gligence bé nigne. L'è re industrielle a dé clenché le premier assaut sur les forê ts, sous forme d'é missions de dioxyde de soufre illimité es (SO2) et d'oxydes nitreux (NOx) combiné s à l'humidité atmosphé rique pour former de l'acide sulfurique (H2SO4) et nitrique (HNO3). En plus de diminuer le pH de la pluie et de modifier simultané ment le pH du sol, il est utilisé sous une forme chimiquement mobile à partir de certains maté riaux gé ologiques.

 

Dans la nature, l'aluminium est gé né ralement lié sous forme d'oxydes inorganiques. Par consé quent, le biote n’a pas adapté ses dé fenses é volutives à l’aluminium chimiquement mobile. Comme l’ont noté Sparling et Lowe [32]: «L’extinction des forê ts et la diminution de la survie ou de la reproduction des inverté bré s aquatiques, des poissons et des amphibiens viennent tout juste d’ê tre lié s à la toxicité de l’aluminium. Des effets indirects ont é té identifié s sur les oiseaux et les mammifè res. » Nous soulignons.

 

Dans les anné es 1970, les scientifiques ont commencé à s’attaquer aux problè mes des pluies acides [33] et les organismes de ré glementation, tels que l’EPA, l'Agence de protection de l’environnement aux Etats-Unis, ont commencé à exiger des é purateurs de gaz de combustion pour ré duire les pluies acides [34]. Alors que ces mesures é taient initié es, une autre source d’aluminium chimiquement mobile a é té introduite dans l’environnement, clandestinement et en quantité croissante, par pulvé risations de cendres volantes de charbon (CVC) dans la ré gion de l’atmosphè re où se forment les nuages, comme le montre la Fig. 4.

 

Les cendres volantes de charbon se forment en se condensant et en s'accumulant dans les gaz chauds au-dessus des brû leurs à charbon, gé né ralement sous forme de sphè res [35]. Il n’y a pas d'é quivalent dans la nature, sauf dans les incendies de gisements de charbon. Bon nombre des é lé ments pré sents dans les CVC, y compris l’aluminium, sont facilement dissous en des formes chimiquement mobiles, lorsqu'exposé s à l’humidité [36].

 

Les principaux é lé ments des CVC sont les oxydes de silicium, d’aluminium, de fer et de calcium, et en moindres quantité s, les oxydes de magné sium, de soufre, de sodium et de potassium. Les principaux composants des CVC sont les silicates d’aluminium et des particules des sulfates de fer (magné tiques qui comprennent de la magné tite (Fe3O4). Les oligo-é lé ments des CVC contiennent de l'arsenic, du baryum, du bé ryllium, du cadmium, du chrome, du plomb, du manganè se, du mercure, du nickel, du phosphore, du sé lé nium, du thallium, du titane et du zinc [37].

 

La figure 5 pré sente les ré sultats analytiques obtenus pour onze substances dissoutes dans des é chantillons d'eau de pluie et de neige afin de les comparer aux substances similaires obtenues par lessivage des CVC en laboratoire [36, 38]. En exprimant les ré sultats par rapport au baryum, une base commune de comparaison est ainsi donné e pour é viter la dilution variable inhé rente à chaque é chantillon.



  

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