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Mercredi 30 janvier 2019. Partie 3: L'Holocauste du Vatican . Frères catholiques, prêtres, bourreaux, évêques et assassins



Mercredi 30 janvier 2019

Partie 3: L'Holocauste du Vatican... Frè res catholiques, prê tres, bourreaux, é vê ques et assassins


Chapitre 7

FRIARS CATHOLIQUES, PRÊ TRES,

EXÉ CUTIONNAIRES, É VÊ QUES

ET ASSASSINS

Comme le racisme oustachi s'é tait lancé dans une politique d'extermination serbe, il s'ensuit que son homologue jumeau, le catholicisme, ne pouvait rien faire de moins que de se lancer dans l'extermination de son principal ennemi religieux: l'É glise orthodoxe. L'É tat et l'É glise, par consé quent, pour mettre en œ uvre leur plan mutuel d'exclusivité religieuse raciale totale, ont entrepris de poursuivre des politiques parallè les, incarné es dans l'extermination des é lé ments raciaux, les Serbes, par les autorité s politiques, et dans celle des é lé ments religieux, la Orthodoxe, par la Hié rarchie catholique.

L'É glise catholique n'a pas laissé l'exé cution d'une guerre de religion au bras sé culier, comme elle l'avait fait dans des circonstances similaires au cours des siè cles passé s. Elle descendit sur le terrain de combat, à fond, fuyant les pré cautions et brandissant l'é pé e contre ceux qu'elle avait dé cidé d'exterminer, avec une franchise qu'on n'avait pas vue depuis longtemps. Beaucoup de formations oustachi é taient dirigé es par des prê tres catholiques, et souvent par des frè res, qui avaient prê té serment de se battre avec poignard et fusil pour le «triomphe du Christ et de la Croatie». Beaucoup d'entre eux n'hé sitaient pas à accomplir les tâ ches les plus infâ mes, se glorifiant d'actes qui auraient fait honte à tout «paï en ou barbare de l'Est» moyen. Tout cela au nom de la religion. Ainsi, alors que certains, comme nous l'avons dé jà vu, ont pris en charge les camps de concentration, d'autres ont conduit les Oustachi armé s à la fermeture des é glises orthodoxes, à la confiscation des archives orthodoxes, à la persé cution, à l'arrestation et, oui, mê me au meurtre d'orthodoxes, y compris de prê tres orthodoxes. À Banja Luka, par exemple, un ordre officiel ordonnait que tous les registres des mariages, baptê mes et enterrements de l'É glise orthodoxe soient remis immé diatement aux paroisses catholiques, tandis qu'à Pakrac, les prê tres catholiques prenaient possession de la ré sidence de l'é vê que serbe, aprè s le verrouillage et le scellement la cathé drale orthodoxe (12 avril 1941).

Les é glises orthodoxes ont é té converties en salles - par exemple celle de Prnjavor, le 10 juillet 1941. D'autres ont é té transformé es en é glises catholiques, quand elles n'ont pas é té complè tement dé molies - par exemple dans les provinces de Lika, Banija et Kordun, où 172 é glises é taient totalement dé truit. Les monastè res orthodoxes ont connu le mê me sort. A Fruska Gora, quinze monastè res et é glises orthodoxes serbes ont é té donné s aux moines catholiques de l'ordre franciscain, comme cela a é galement é té fait pour les proprié té s de l'É glise à Orahovica, Pakrac, Lepavina et d'autres endroits. Le monastè re de Vrdnik-Ravanica, où ont é té enterré s les restes du roi Lazar, qui a mené et est mort dans la bataille historique du Kosovo contre les Turcs en 1389 pour la dé fense du christianisme, a é galement é té repris, tout comme Sremski Karlovci, l'ancien siè ge de le patriarcat orthodoxe. Là, la grande cathé drale fut d'abord pillé e de tous les objets de valeur, puis fermé e, aprè s que toutes ses proprié té s physiques eurent é té reprises par l'é vê que catholique. En peu de temps, 250 é glises orthodoxes ont é té pillé es ou dé truites. Dans le diocè se de Diakovo, mentionné pré cé demment, vingt-huit é glises orthodoxes sont devenues des é glises catholiques.

Avec la destruction des é glises orthodoxes, la fé rocité catholique a frappé l'é pine dorsale mê me de l'É glise orthodoxe: c'est-à -dire le clergé orthodoxe. Les prê tres orthodoxes ont é té emprisonné s, envoyé s dans des camps de concentration, traqué s ou simplement massacré s. Des centaines d'entre eux, dont des é vê ques orthodoxes, ont pé ri, uniquement parce qu'ils é taient prê tres de la religion hostile à la «vraie É glise».

Les prê tres orthodoxes, avant d'ê tre exé cuté s ou pendus, é taient souvent horriblement torturé s - par exemple le prê tre Branko Dobrosavljevic, de Veljun, qui a é té contraint de lire la né crologie de son propre fils, que les Oustachi ont tué pour la premiè re fois en sa pré sence, ce qui a pré cé dé sa propre torture et sa propre mort. , qui est devenu le signal de l'exé cution massive de centaines d'orthodoxes à l'inté rieur des é glises orthodoxes de Kladusa, Veljun, Sluznica, Primislje et d'autres endroits. Le 20 avril 1941, dans le village de Svinja, les Oustachi ont arrê té le prê tre orthodoxe Babic et, aprè s l'avoir torturé, l'ont enterré en position verticale jusqu'à sa taille dans le sol. En quelques semaines, les prê tres oustachi et catholiques ont assassiné 135 prê tres orthodoxes, dont quatre-vingt-cinq venaient d'un diocè se.

Le haut clergé n'a pas é té é pargné. Dans la nuit du 5 juin 1941, sur ordre du chef oustachi, Gutic, l'é vê que orthodoxe Platon, de Banjaluka en Bosnie occidentale, ainsi que plusieurs prê tres orthodoxes, dont certains é taient d'anciens membres de la Chambre des repré sentants, ont é té conduits à la pé riphé rie de la ville par les Oustachi. Là, la barbe du vieil é vê que a é té arraché e, un feu allumé sur sa poitrine nue, puis, aprè s une torture prolongé e, lui et tous ses compagnons ont é té tué s à coups de hache, et leurs corps jeté s dans la riviè re Vrbanja.

Dositej, é vê que orthodoxe de Zagreb, capitale de l'É tat indé pendant de Croatie, où Mgr Stepinac avait sa ré sidence, a perdu sa raison en raison des tortures qui lui avaient é té infligé es avant son expulsion vers Belgrade. Trois é vê ques orthodoxes, Peter Zimonjic de Sarajevo, Sava Trlajic de Plaski et Platon de Banja Luka, ont é té assassiné s. [ 1 ] [Cela n'a rien à voir avec le christianisme et quiconque vous dit diffé rent est dé lirant. DC]

De nombreux prê tres et moines catholiques, dont certains n'é taient mê me pas attaché s aux formations oustachi, ont procé dé de leurs propres mains à des exé cutions aveugles. Beaucoup d'entre eux ont participé mé thodiquement et avec pré cision aux orgies de sang les plus incroyables. Le chanoine Ivan Mikan, dé jà mentionné, faisait le tour quotidien de la prison et battait sans pitié les Serbes orthodoxes avec un fouet, ré primandant les Oustachi pour leur laxisme dans leur travail, ordonnant personnellement que le monastè re orthodoxe de Gomirje soit pillé et ses dé tenus envoyé s dans un camp de concentration, où ils ont tous é té exé cuté s. Fra Anto, un prê tre catholique de Tramosnica, a organisé des bandes oustachi dans le but de capturer autant de Serbes orthodoxes que possible, qu'il torturait trè s souvent personnellement, comme il l'a fait à Brcko. Simic Vjekoslav, moine du monastè re de Knin, a personnellement tué de nombreux orthodoxes. [2] L' allemand Castimir, abbé du monastè re de Guntic a personnellement dirigé le meurtre de masse des Serbes orthodoxes de Glina, dont une centaine ont é té assassiné s à l'inté rieur de l'é glise orthodoxe. Les noms de beaucoup d'autres ont é té enregistré s par le diocè se orthodoxe oriental serbe des É tats-Unis et du Canada, par l'É glise orthodoxe de Yougoslavie, par le gouvernement yougoslave et par d'autres agences officielles. [3] Le but de toute cette terreur é tait de dé truire les ennemis du catholicisme. Pourtant, alors que l'É glise catholique, chaque fois qu'elle a un pouvoir total, peut devenir un destructeur impitoyable de ses ennemis, dé bordant de rê ves d'expansion, elle peut simultané ment suivre une campagne d'absorption non moins impitoyable. L'absorption ne peut ê tre accomplie que par un seul moyen: par conversion.

Dans le village de Mikleus, en 1942, un curé catholique " convertit" en masse des centaines de paysans. De nombreux prê tres catholiques é taient à la tê te des Oustachi. Té moin le prê tre Mate Mogus, de la paroisse d'Udbina, dans la province de Like. «Nous, catholiques», a-t- il dit aux Serbes convertis de force, «avons jusqu'à pré sent travaillé pour le catholicisme avec la croix et avec le livre de la messe. Le jour est venu, cependant, de travailler avec le revolver et avec le fusil». [Sick POS... DC] Le pè re D. Juric, franciscain, a é té nommé chef d'un ministè re chargé des plans de conversion systé matique de tous les orthodoxes qui avaient é té é pargné s par les camps de concentration ou les massacres.

 

La plupart des conversions forcé es ont é té dû ment annoncé es par des bulletins diocé sains. Té moin, Katolicki List , organe de l'é vê ché de Zagreb, contrô lé par l'archevê que Stepinac. Dans son numé ro 31, 1941, il rapportait qu '«une nouvelle paroisse de plus de 2 300 â mes» avait é té cré é e dans le village de Budinci, suite au re-baptê me du village entier à la foi catholique. La ré sistance collective s'est heurté e à une punition collective impitoyable.

 

" Conversion" des Serbes orthodoxes, le 21 dé cembre 1941, les frè res, outre les prê tres, ont participé à des conversions forcé es. Ils n'é taient pas moins impitoyables que le clergé de la paroisse, par exemple le moine Ambrozije Novak, gardien du monastè re des capucins à Varazdin, qui, en entourant le village de Mostanica avec des contingents oustachi, a dit au peuple: " Vous les Serbes ê tes condamné s à mort, et vous pouvez é chapper à cette phrase seulement en acceptant le catholicisme. "

Les Padres catholiques n'hé sitent pas à liquider ceux qui ré sistent. Té moin le pè re Dr Dragutin Kamber, un prê tre jé suite et un oustachi assermenté, qui a ordonné le meurtre de 300 Serbes orthodoxes à Doboj et la cour martiale de 250 autres, dont la plupart ont é té abattus. Ou le Pè re Dr Branimir Zupanic, qui a fait tuer plus de 400 personnes dans un seul village: Ragoije. Le pè re Srecko Peric, du monastè re de Gorica, prè s de Livno, a pré conisé des meurtres de masse avec les mots suivants: " Tuez tous les Serbes. Et quand vous aurez fini de venir ici, à l'É glise, et je vous confesserai et vous libé rerai du pé ché. " Cela a abouti à un massacre, le 10 aoû t 1941, au cours duquel plus de 5 600 Serbes orthodoxes du seul district de Livno ont perdu la vie.

Un moine franciscain convertit des villageois orthodoxes à Mikleus, prè s de Kutina. Lors de leurs expé ditions meurtriè res, les Oustachi é taient toujours accompagné s de Padres catholiques - pour la plupart eux-mê mes des officiers oustachi - dont la tâ che é tait de superviser les opé rations et, surtout, de faire en sorte que les Serbes orthodoxes soient convertis à l'É glise catholique. La conversion signifiait é viter l'arrestation, la perte de biens et mê me la vie. Le pè re Dionizio Juric, confesseur d'Ante Pavelic, a é té assez direct à ce sujet. «Tout Serbe qui refuse de devenir catholique doit ê tre condamné à mort», a-t- il dé claré à Staza, dans le quartier de Banjia.

 

Avec les stormtroopers catholiques à proximité, la menace é tait une ré alité. Il y a eu des cas où ceux qui ont refusé la conversion ont é té exé cuté s sur place. Té moin le cas du pè re Ilja Tomas, du village de Klepac, qui a promis la sé curité aux orthodoxes en fuite s'ils devenaient catholiques. Parce qu'ils ont changé d'avis, cependant, les Oustachi ont assassiné le lot.

Les é glises orthodoxes sont devenues les principales cibles des stormtroopers catholiques, des Oustachi et mê me du clergé catholique. Ces é glises ont é té saisies, é vacué es, fermé es, transformé es en é glises catholiques ou entiè rement incendié es. Dans la province de Lika, Banija et Kordum, en 1941, 172 é glises orthodoxes ont é té totalement dé truites. A Fruska Gora, 15 monastè res et é glises orthodoxes ont é té donné s aux franciscains. Sur 189 é glises du diocè se de Gornjo Karlovacka, 175 ont é té dé truites ou incendié es. Il y a eu des cas où les Oustachi, aprè s avoir enfermé les fidè les orthodoxes à l'inté rieur de leur é glise, ont incendié le bâ timent. Les fidè les ont é té mitraillé s lorsqu'ils tentaient de s'é chapper. Des milliers de personnes ont pé ri de cette maniè re, tué es par balles, par la chute de maç onnerie ou brû lé es vives.

 

En 1941, Glina a assisté à un tel spectacle. La photographie montre les restes d'une é glise orthodoxe incendié e là -bas par les Oustachi avec environ 2000 hommes, femmes et enfants qui é taient allé s prier à l'inté rieur.

 

Photographie manquante [impossible de localiser le DC]


Les frè res catholiques et les moines, lorsqu'ils visitaient des villages pour «convertir» la population orthodoxe, é taient toujours escorté s par les stormtroopers catholiques lourdement armé s, les Oustachi. La terrible ré putation des Oustachi pour leur cruauté é tait souvent suffisante pour «persuader» les gens d'embrasser l'É glise catholique et leurs baï onnettes ont aidé les Padres catholiques à baptiser ceux qui hé sitaient. L'alternative, pré viennent les pré dicateurs, est la saisie de leurs biens, l'arrestation, les camps de concentration ou mê me l'exé cution. Le pè re Franjo Pipinic, curé de Pozega, par exemple, vers la fin de 1941 en convertit des milliers de personnes, «assisté » par le capitaine oustachi Peranovic. Il a toujours commencé et terminé ses sermons en expliquant que "

 

é tait le seul moyen de rester en vie. La vue du sombre Oustachi armé à proximité a incité des communauté s entiè res d'orthodoxes à embrasser la «vraie» É glise.

La Commission d'enquê te sur les crimes de guerre a rapporté que des centaines de cas de «persuasion» catholique s'é taient produits dans toute la Croatie. Ci-dessus, le Padre franciscain, Bozidar Braie, est vu en train de prononcer un sermon à la congré gation orthodoxe bientô t convertie à Zemun, le 12 juillet 1942, escorté par Oustachi. La grande lettre «U» sur la chaire en plein air signifie «Ustashi».

Le moine franciscain, le pè re Miroslav Filipovic. Parti en tant que prê tre, vê tu de sa soutane. À droite, en uniforme oustachi. Le pè re Filipovic é tait le commandant du terrible camp de concentration de Jasenovac. Le pè re Filipovic, principal meurtrier ecclé siastique de Croatie, bien que moine de l'ordre de Saint-Franç ois, é tait un Oustachi fanatique bien avant la Seconde Guerre mondiale. Sa cruauté politique et religieuse peut ê tre jugé e par le fait qu'en s'adressant à un bataillon d'Oustachi armé dans le village de Drakulic, il a tué un enfant orthodoxe de ses propres mains. Ressentant la ré ticence des orthodoxes à ê tre «rebaptisé s», il dit aux Oustachi armé s de «re-baptiser ces dé gé né ré s au nom de Dieu. Suivez mon exemple».

 

Mille cinq cents Serbes orthodoxes ont é té exé cuté s en une seule journé e. En tant que commandant du camp de concentration de Jasenovac, le pè re Filipovic, aidé du pè re Zvonko Brekalo, du pè re Z. Lipovac et du pè re Culina, a causé la mort de 40 000 hommes, femmes et enfants pendant la pé riode de son administration. La population non catholique de Croatie catholique a eu deux alternatives de base: la conversion ou la mort. Leurs é glises ont é té fermé es, les documents paroissiaux dé truits, les bâ timents ecclé siastiques incendié s. Les fidè les orthodoxes é taient trè s souvent arrê té s dans leurs propres é glises et gardé s là -bas ou dans des salles locales en attendant leur sort: conversion forcé e, camps de concentration ou exé cution.

 

Leur survie, le plus souvent, dé pendait du caprice des commandants oustachi des Padres catholiques qui les accompagnaient. Il y a eu des occasions, cependant, où les Serbes orthodoxes n'ont eu aucune chance de s'é chapper avec leur vie. Certains prê tres catholiques é tant implacables. Té moin l'abbé du monastè re de Guntic, le pè re German Casimir, qui a personnellement dirigé le meurtre de masse des Serbes orthodoxes de Glina, dont une centaine ont é té massacré s à l'inté rieur de leur é glise orthodoxe.


Sur cette photographie, des fidè les orthodoxes à l'inté rieur de leur é glise à Hrvatska Dubica, avant qu'ils ne soient tous assassiné s, le 21 aoû t 1941. Une fois à l'inté rieur des divers camps de concentration, les dé tenus é taient toujours passibles, non seulement d'ê tre torturé s, mais aussi d'ê tre exé cuté s. . Les commandants du camp avaient l'autorisation non é crite de tuer toute personne qui y é tait emmené e. En effet, pour citer Ljubo Milos, commandant du camp de concentration de Jasenovac, il y avait " un accord" selon lequel tous les prisonniers condamné s à trois ans devaient ê tre " liquidé s" immé diatement. En vertu de cela, les dé tenus é taient parfois assassiné s sans discrimination, sans la moindre excuse lé gale. La justification des massacres é tait parfois de la plus faible nature.

 

Par exemple, le 15 septembre 1941, tous les dé tenus du camp de Jasenovac incapables de travailler, au nombre de 600 à 700, ont é té exé cuté s. Dans le camp de Stara Gradiska, 1000 femmes ont é té tué es. Dans le camp de Krapje en octobre 1941, 4 000 prisonniers ont é té assassiné s. Pour é viter des ennuis physiques, les Oustachi ont parfois utilisé le typhus, par exemple en mars 1943, les dé tenus du camp de Djakovo ont é té dé libé ré ment infecté s par le typhus, causant la mort de 567 personnes.

 


Sur la photo, des cadavres de victimes sortis des puits d'eau du camp de Lepoglava. Corps de Serbes orthodoxes exé cuté s par les contingents oustachi à Sinj le 26 aoû t 1941.


Les Oustachi ont perpé tré d'innombrables meurtres de masse sous le moindre pré texte, la politique officielle de leur gouvernement é tant de se dé barrasser de la population serbe orthodoxe au milieu d'eux, la Croatie catholique devant ê tre habité e UNIQUEMENT par des catholiques.

En vertu d'un tel principe, les Oustachi ont arrê té, torturé et massacré leurs prisonniers orthodoxes sans pitié. Ceci mê me lorsque les prisonniers avaient é té affecté s aux camps de concentration. Té moin le cas des 5 000 prisonniers orthodoxes qui, en aoû t 1942, ayant é té affecté s au cé lè bre camp de concentration de Jasenovac, ont é té dé cimé s par les Oustachi en cours de route. Deux mille d'entre eux ont é té assassiné s de sang-froid. Ceux qui ont survé cu ont é té transfé ré s à Gradina, où, le 28 aoû t 1942, ils ont tous é té mis à mort par les Oustachi à coups de crosse et de marteaux. Les cadavres é taient ensuite enterré s dans des fosses communes ou inciné ré s dans des fours rudimentaires. Les Oustachi ont non seulement dé tenu, arrê té et «puni» des personnes qu'ils considé raient comme hostiles, ils les ont mê me torturé s et mê me exé cuté s, indé pendamment de toute justification lé gale.

 

Au cours de leurs premiè res anné es de pouvoir aveugle, ils ont procé dé à d'innombrables exé cutions. Des individus isolé s ou de petits groupes ont é té punis ou massacré s sur place. Des familles orthodoxes entiè res ont é té ané anties. Le plus souvent, les victimes implorantes n'é taient pas é pargné es, mê me lorsque certaines d'entre elles, pour sauver leur vie, se pré paraient à ê tre «rebaptisé es» dans l'É glise catholique. Plus tard, une telle volonté a sauvé des milliers de personnes sur les conseils des padres catholiques, qui accompagnaient les contingents oustachi.

En 1945, cependant, alors que la chute de la Croatie catholique indé pendante é tait iné vitable, les Oustachi en fuite ont repris leur ancienne cruauté et massacré s sans aucune discrimination. En se retirant de Sisak, par exemple, ils ont massacré les 380 prisonniers de ce camp de sang-froid. Les victimes ont ensuite é té jeté es dans la riviè re. Cette photo montre quelques-uns des cadavres de ceux ainsi assassiné s sur les rives de la Sava.

Un autre cas de coupure de gorge, qui a eu lieu en Croatie en 1943. La photographie a é té retrouvé e dans la poche d'un Oustachi mort. L'un de ses compagnons tient la tê te dé jà coupé e d'une victime, pour que son ami prenne une photo. Les Oustachi ont commis les crimes les plus exé crables avec la plus grande indiffé rence. Souvent ils s'amusaient à prolonger les tortures de leurs prisonniers pour passer le temps. Ils n'ont é pargné ni les femmes ni les enfants. Pour ne citer qu'un exemple: dans les villages entre Vlasenica et Kladanj, les troupes d'occupation nazies ont dé couvert des enfants qui avaient é té empalé s sur des pieux par les Oustachi, leurs membres encore dé formé s par la douleur. Les prê tres catholiques pré conisaient é galement le meurtre d'enfants. Té moin

 

 

Pè re D. Juric. «Aujourd'hui, ce n'est plus un pé ché de tuer un enfant de sept ans», a-t- il dit, «si un tel enfant s'oppose à notre mouvement des Oustachi». Les meurtres de masse ont é té complé té s par le massacre d'individus, principalement dans les districts ruraux. Des instances de la plus grande fé rocité se sont produites. Les Oustachi utilisaient trè s souvent les armes les plus primitives, telles que fourchettes, pelles, marteaux et scies, pour torturer leurs victimes avant leur exé cution. Ils se sont cassé s les jambes, ont arraché leur peau et leur barbe, les ont aveuglé s en se coupant les yeux avec des couteaux et mê me en les arrachant de leurs orbites, comme a té moigné une survivante, Marija Bogunovic.

 

Parfois, des exé cutions ont é té commises sur le terrain des victimes, effectué es avec des fusils et des revolvers conventionnels. Certains Oustachi se sont spé cialisé s dans l'é limination de leurs «charges» en é crasant leurs crâ nes avec des haches ou mê me des marteaux. À Dubrovnik, en Dalmatie, des soldats fascistes avaient des photographies d'un Oustachi portant deux colliers. L'un é tait une chaî ne d'yeux dé coupé s, l'autre de langues arraché es de Serbes orthodoxes assassiné s.


Sur cette photographie, des Oustachi torturent un Serbe orthodoxe avec une scie avant de l'exé cuter. Quelque part en Bosnie, en 1943. La photographie a é té retrouvé e dans la poche d'un Oustachi mort en 1945.

Les dé portations massives aveugles et les exé cutions de muss sont devenues l'une des caracté ristiques les plus caracté ristiques des Oustachi. Trè s souvent, la vie ou la mort des prisonniers dé pendaient des caprices du commandant local ou mê me du prê tre catholique local. Les autorité s oustachi convoquaient les Serbes orthodoxes pour exé cuter des travaux publics ou pour é couter une nouvelle loi. Une fois rassemblé s en un lieu donné, ils é taient encerclé s, sortis du village ou de la ville et exé cuté s sans plus tarder. Dans les ré gions les plus reculé es de la Haute Dalmatie, comme la Bosnie-Herzé govine, une vé ritable extermination a eu lieu. Les femmes et les enfants n'ont pas é té é pargné s.

 

Certains dé tachements d'Oustachi, avec l'idé e de se sauver la peine d'enterrer les corps, ont tiré sur leurs victimes sur des ponts. À Brcko, par exemple, ville natale de Deafer Kulenovic, le Premier ministre oustachi, les prisonniers orthodoxes ont tous é té exé cuté s sur le pont local, puis immé diatement jeté s dans la riviè re.

Cette photographie montre les corps de personnes exé cuté es par les Oustachi et jeté es dans la riviè re Kupa, en mai 1945.

L'archevê que de Sarajevo, le Dr 1. Saric, donnant le «Heil Hitler» avec un groupe de civils oustachi et d'officiers nazis à l'aé roport de Butmir, en 1943. L' archevê que Saric é tait un oustachi dè s 1934. Il parla, complota et a agi comme le vé ritable chef oustachi qu'il é tait. Il a exhorté son clergé à agir comme Oustachi et à " employer des mé thodes ré volutionnaires au service de la vé rité (c'est-à -dire l'É glise catholique), dé clarant qu'il é tait" indigne des disciples du Christ de penser que la lutte... devrait ê tre mené e. " . avec des gants. "

 

De nombreux prê tres, é vê ques et moines catholiques é taient des officiers assermenté s des Oustachi, par exemple le pè re Ivan Miletic, qui dirigeait la gué rilla contre le gouvernement central de Belgrade. Ou le pè re Radoslav Glavas, moine franciscain, qui, les 10 et 11 avril 1941, dé sarma la police locale et s'empara du bureau de poste. En Herzé govine, le centre du mouvement oustachi é tait un monastè re franciscain.

L’É glise orthodoxe est devenue l’une des principales cibles de la Croatie catholique qui, trè s souvent, a utilisé les armé es d’occupation allemandes, hors de Croatie, pour rassembler les Serbes orthodoxes obstiné s. L'un des moyens les plus efficaces de paralyser toute ré sistance de l'É glise orthodoxe serbe é tait de demander aux autorité s nazies d'arrê ter le clergé orthodoxe. La politique a é té mené e dans toute la Yougoslavie. Le ré sultat fut que bientô t la ré sistance orthodoxe devint trè s faible et, en fait, dans certaines parties de la Yougoslavie occupé e, coopé ra mê me tacitement pour é viter la dé portation et mê me l'exé cution. La politique é tait appliqué e partout. Sur cette photo au-dessus du Dr Gavrilo Dozic, le patriarche orthodoxe est arrê té par la (Gestapo, au couvent d'Ostrog, au Monté né gro.

 

Les Oustachi ont coopé ré avec les nazis partout où ils pouvaient harceler, embarrasser et dé truire l'É glise orthodoxe, qu'ils considé raient comme l'ennemi mortel de l'É glise catholique. L'É glise catholique n'a jamais cru à la persuasion, qui n'est utilisé e que lorsqu'elle ne peut pas jouir d' un pouvoir absolu. Ses actions ont toujours é té basé es sur l'un des dogmes catholiques les plus incontestables et les plus typiques: la force nue. Ceci, non seulement pour frapper, mais aussi pour convertir. En Croatie, elle a utilisé la force pour faire les deux, la destruction et la conversion ayant é té, dans toutes ses guerres de religion, les deux facettes de la mê me grande straté gie.

 

 

C'est ainsi que, tout en dé molissant les é glises orthodoxes, tout en massacrant le clergé et les é vê ques orthodoxes, elle convertissait en mê me temps leurs congré gations au catholicisme, utilisant une «persuasion» derriè re laquelle se tenaient le boycott, les menaces, la force et mê me la mort. Les prê tres catholiques sont devenus les leaders naturels de cette opé ration spé cialisé e, les prê tres et les moines se disputant pour voir qui pouvait convertir la plupart des orthodoxes à la «seule vraie foi». , par le journal diocé sain de Djakovo, qui lisait:

Le Seigneur Jé sus-Christ a dit qu'il y aura un pâ turage et un berger. Habitants de confession gré co-orientale, é coutez ce conseil amical... L'é vê que de Djakovo a dé jà reç u des milliers de citoyens dans la Sainte É glise catholique, et ces citoyens ont reç u des certificats d'honnê teté des autorité s de l'Etat. Suivez ces frè res et faites votre rapport le plus tô t possible pour vous re-baptiser dans l'É glise catholique. Ce n'é tait pas un exemple unique de «persuasion» catholique soutenue par la baï onnette. Les prê tres ont ouvertement dit aux orthodoxes de devenir catholiques s'ils voulaient é viter la persé cution, les camps de concentration et l'extermination.

 

Franjo Pipinic, prê tre de Pozega, par exemple, a procé dé à des conversions massives de Serbes vers la fin de 1941, avec l'aide du capitaine oustachi Peranovic, disant au peuple serbe que l'acceptation du catholicisme é tait le seul moyen de se sauver mort dans les camps de concentration. Dans les dossiers de la Commission d'enquê te sur les crimes de guerre, il y a des centaines de cas de cette «persuasion», dont nous ne citons que quelques-uns. L'un des missionnaires les plus fanatiques de la conversion é tait le prê tre Ante Djuric, dans le district de Dvor. Il a ordonné le massacre, le pillage et l'incendie de nombreux villages et a envoyé des centaines de Serbes au camp de concentration de Kostajnica. Il a personnellement mutilé et tué des Serbes de Bosanska Kostajnica.

 

Dans ses discours, il a toujours souligné que les Serbes de son district " n'ont que trois voies de sortie: accepter la foi catholique, dé mé nager ou ê tre nettoyé s avec le balai en mé tal". Le prê tre Ambrozije Novak, gardien du monastè re capucin de Varazdin, s'est rendu en 1941 dans le village de Mostanica, accompagné d'Oustachi, et a ordonné au peuple serbe de se rassembler, en leur disant: " Vous, les Serbes, ê tes condamné s à mort, et vous ne pouvez qu'é chapper à cela. phrase en acceptant le catholicisme. " Le prê tre Mate Mogus, de la paroisse d'Udbina, dans la province de Lika, é tait encore plus explicite: «Jusqu'à pré sent, mes frè res», a-t- il prê ché dans son é glise,

 

" nous (les catholiques) avons travaillé pour notre religion catholique avec la croix et le livre de la messe; le jour, cependant, est maintenant venu de travailler avec le revolver et le pistolet. " Certains, cependant, voulaient utiliser des armes à feu pour apporter une ré colte abondante de conversions forcé es à une é chelle beaucoup plus grande. Les paroles du Pè re Petar Pajic, publié es dans l'organe de l'archevê que de Sarajevo, en té moignent: [4] Jusqu'à pré sent, Dieu parlait à travers les encycliques papales... Et? Ils ont fermé leurs oreilles... Maintenant, Dieu a dé cidé d'utiliser d'autres mé thodes. Il pré parera des missions. Missions europé ennes. Missions mondiales. Ils seront soutenus, non par des prê tres, mais par des commandants de l'armé e, dirigé s par Hitler. Les sermons seront entendus, à l'aide de canons, de mitrailleuses, de chars et de bombardiers. La langue de ces sermons sera internationale.

 

De tels sentiments é taient partagé s par les prê tres occupant les postes les plus influents - par exemple Mgr. Dionizije Juric, l'un des chefs du ministè re des Cultes, et, plus important encore, le confesseur de nul autre qu'Ante Pavelic lui-mê me. Quand à Staza, dans le district de Banija, le pè re Juric a ré sumé la question des conversions forcé es: tout Serbe qui refuse de devenir catholique doit ê tre condamné à mort, a-t-il dit, car " aujourd'hui ce n'est plus un pé ché de tuer un enfant de sept ans, si un tel enfant s'oppose à notre mouvement des Oustachi. "

Les Oustachi avaient commis et commettaient des massacres sans compter. Pourtant, le pieux catholique Mile Budak, dans un discours prononcé à Karlovac le 13 juillet 1941, n'hé sita pas à dé clarer que «le mouvement des Oustachi est basé sur la religion». Les catholiques qui avaient des scrupules à ce sujet pouvaient se rassurer simplement en examinant les professions de nombreux dirigeants des Oustachi, dont une grande partie é taient des moines, des prê tres et mê me des é vê ques - par exemple le Dr Ivan Saric, l'archevê que de Sarajevo, un Oustachi depuis 1934. Ce pilier de la Sainte É glise catholique, dè s que la terreur catholique est descendue sur la Croatie, a parlé et a agi comme le vé ritable Oustachi qu'il é tait, incitant son clergé subalterne à agir comme Oustachi, et en fait, " à employer des mé thodes ré volutionnaires pour le service de la vé rité, de la justice et de l’honneur »; des mots qu'il a imprimé s à plusieurs reprises dans son Katolicki Tjednik, où il ne s'est jamais lassé de dé clarer qu ' «il est indigne des disciples du Christ de penser que la lutte contre le mal (sic) pourrait ê tre mené e de maniè re noble et avec des gants». Ceci en plus d'é crire des poè mes à Pavelic, et d'inciter tous les catholiques à suivre l'exemple de Pavelic et l'exemple des Oustachi. [5] [ C'est à 180 degré s en face du commandement de Christ de tourner l'autre joue DC]

Mais si le refus ouvert de la conversion signifiait la mort, l'acceptation de «la vraie foi», bien que trè s souvent une assurance de la vie terrestre, n'é tait pas toujours une garantie de sé curité. La moindre ré ticence de la part des orthodoxes, toute indication é vidente qu'ils devenaient catholiques pour se sauver, suscitaient trè s souvent la vengeance catholique. En dehors de cela, il y a eu des moments où l'appel à la conversion n'est devenu qu'une excuse pour un massacre en masse.

La curé e Ilija Tomas, du village de Klepac, par exemple, a é té responsable de la mort de centaines de Serbes dans ce district. Afin de capturer plus facilement des victimes effrayé es qui fuyaient vers les montagnes, il a promis qu'aucun mal ne leur arriverait si elles embrassaient la religion catholique. Quand beaucoup, croyant cela, l'ont appelé, il les a remis aux Oustachi, qui les ont tous assassiné s. Dans le village de Stikade, à Lika, le prê tre catholique Morber, chef des Oustachi, a invité les Serbes à se convertir à la religion catholique. Parce que ceux qui ont accepté sa proposition de se convertir ont montré une certaine ré ticence, les Oustachi les ont encerclé s et massacré s avec des fusils et des marteaux et ont jeté leurs corps dans un fossé. Lorsque les corps ont é té dé terré s plus tard, il a é té é tabli que beaucoup é taient vivants au moment de leur enterrement.

Josip Orlic, prê tre à Sunja, un vieil oustachi assermenté, a contraint les Serbes de son district à accepter le catholicisme en les menaç ant de camps de concentration. Une grande majorité des Serbes sont passé s au catholicisme, craignant pour leur vie. Mais comme beaucoup de ces rebaptisé s ont clairement indiqué qu'ils l'avaient fait pour sauver leur vie, ils ont é té emmené s au camp de concentration de Jasenovac en mai 1942, où pratiquement tous ont é té tué s. Certains prê tres et moines se sont spé cialisé s dans les conversions de masse forcé es. Le prê tre oustachi Dionizije Juric, franciscain et ami proche de Pavelic que nous avons dé jà mentionné, a é té nommé à la tê te de cette division, qui a é laboré un plan de conversion systé matique de ces Serbes é pargné s par les persé cutions et les massacres.

Les meurtres de masse quotidiens qui ont eu lieu avant eux sont devenus l'arme la plus puissante de persuasion de masse. Beaucoup ont suivi les «conseils amicaux» et ont é té «convertis». Les conversions de caractè re individuel et de masse sont devenues de plus en plus fré quentes. La plupart d'entre eux ont é té dû ment annoncé s dans la presse catholique. Katolicki List, organe de l'é vê ché de Zagreb, contrô lé par Stepinac, dans son numé ro 38 en 1941, par exemple, rapportait qu ' " une nouvelle paroisse de plus de 2 300 â mes" avait é té cré é dans le village de Budinci, à la suite du re-baptê me du village entier à la foi catholique, et ajoutait que les pré paratifs du re-baptê me avaient é té faits par un franciscain de Nasice, le pè re Sidonije Solc. Une conversion de masse similaire dans les environs d'Osijek, ré alisé e par le pè re Peter Berkovic, a é té dé crite dans Ustaska Velika Zupa, n ° 1372, du 27 avril 1942: Son travail couvre la pé riode de pré paration des membres de l'É glise orthodoxe orientale pour conversion au catholicisme jusqu'à ce qu'ils soient effectivement convertis, et donc dans les comté s de Vocin, Cacinci et Ceralije, il convertit plus de 6 000 personnes.

 

Un administrateur oustachi, Ante Djuric, prê tre de Divusa, a forcé tous les chefs de famille à se rassembler autour de leur professeur local, apportant un timbre fiscal de 10 convives, afin de ré diger des pé titions de conversion pour eux-mê mes et leurs familles. L'alternative: la confiscation de leurs ré sidences et postes. Le vicaire d'Ogulin, le chanoine Ivan Mikan, a facturé 180 convives pour chaque conversion forcé e, de sorte que dans un village serbe le long de Jasenak, il a rassemblé 80 000 convives. Le 25 fé vrier 1942, Nova Hrvatska, un journal oustachi , a fait un aveu franc sur la maniè re dont ces conversions de masse ont é té effectué es: «Le re-baptê me a é té effectué de maniè re trè s solennelle par le curé de Petrinja, Michael Razum. An Oustachi la compagnie é tait pré sente à cette occasion solennelle. "

 

Les re-baptê mes, comme ils é taient é tiqueté s par euphé misme, é taient fré quemment cé lé bré s avec, en plus de l'eau, du sang. Le prê tre Ivan Raguz n'avait aucune inhibition à ce sujet. Il a demandé à plusieurs reprises de tuer tous les Serbes, y compris les enfants, afin que «mê me la semence de ces bê tes ne soit pas laissé e». Son digne collè gue, le vicaire Bozidar Brale, de Sarajevo, a participé à la liquidation serbe l'arme à la main, postulant haut et fort la «liquidation des Serbes sans compromis». Le Conseil spirituel de l'archevê que de Sarajevo devait finalement voir Brale. En tant que coupable devant un tribunal ecclé siastique? Loin de là. En tant que pré sident de cet organisme catholique. [Que c'é tait il y a moins de 80 ans, cela me fait penser que les gens pourraient se faire ç a à propos de quelque chose comme la religion... qui ne devrait pas ê tre confondue avec sa foi personnelle, car ils n'ont jamais é té les mê mes, quoi qu'il arrive ils vous ont fait un lavage de cerveau dans un immeuble DC]

Avec la Hié rarchie catholique comme cerveau d'une telle politique de terreur, avec les bandes catholiques armé es impitoyables à leur disposition, l'attendu s'est produit. Des individus, des familles entiè res, des villages entiers et mê me des petites villes ont embrassé le catholicisme. Leur entré e officielle dans la " vraie É glise" avait gé né ralement lieu lors de cé ré monies de masse exé cuté es par des prê tres oustachi, " surveillé s" par des unité s armé es d'Oustachi. Le refus, voire l'ajournement, de la part des futurs convertis leur a valu une ré quisition immé diate de leurs biens, des menaces contre eux-mê mes, leurs proches et leur vie mê me. Des milliers ont embrassé le catholicisme de cette maniè re. Suite à leur «conversion»,

les nouveaux catholiques se sont enroulé s dans une procession à l'É glise catholique locale, en rè gle gé né rale escorté s par des unité s d'Oustachi pieusement armé s, scandant le bonheur d'ê tre enfin devenus les enfants de la vé ritable É glise, et se terminant avec Te Deums et priè res Le pape. Comme si cela ne suffisait pas, les villages où les Serbes avaient é té rebaptisé s ont dû envoyer des té lé grammes de fé licitations à Stepinac. Car l'archevê que enthousiaste avait, comme il convenait à un bon berger, ordonné que les nouvelles de toutes les conversions de masse effectué es dans n'importe quelle paroisse de toute la Croatie lui soient envoyé es directement. Des té lé grammes portant de telles bonnes nouvelles ont é té imprimé s dans le journal oustachi, Nova Hrvatska, ainsi que dans le journal diocé sain officiel de Stepinac, Katolicki List. Dans son numé ro du 9 avril 1942, le premier imprimait quatre té lé grammes de ce type, tous adressé s à Stepinac. Dans ceux-ci, les entré es de masse dans le sein de l'É glise Mè re ont é té dé crites de maniè re laconique et succincte. L'un d'eux, par exemple, disait: 2300 personnes rassemblé es à Slatinski Drenovac, des villages de Drenovac, Pusina, Krasovic, Prekorecan, Miljani et Gjurasic, ont accepté aujourd'hui la protection de l'É glise catholique romaine et adressent leurs salutations profondes à leur chef.

 

Trente pour cent des Serbes orthodoxes de la Nouvelle-Croatie se sont convertis au catholicisme dans un dé lai remarquablement court. Cependant, l'utilisation de la peur de perdre des biens, voire la vie, n'é tait toujours pas suffisante pour la plupart des membres de la Hié rarchie catholique engagé s dans ce type de prosé lytisme, et chaque fois qu'une ré sistance é tait rencontré e, les ecclé siastiques catholiques ordonnaient et, en fait, ils le faisaient souvent eux-mê mes. l'exé cution de nombreux orthodoxes. Lorsque la ré sistance collective a é té rencontré e, une punition collective impitoyable a é té infligé e aux orthodoxes ré ticents. Le plus souvent, cela signifiait la torture et mê me l'exé cution.

Les exemples de tels meurtriers sacerdotaux sont nombreux. Qu'il suffise d'en mentionner quelques-uns. Par exemple, le Pè re Dr Dragutin Kamber, un Oustachi assermenté, mais aussi un prê tre jé suite. Le pè re Dragutin a ordonné le meurtre d'environ 300 Serbes orthodoxes à Doboj et la cour martiale de 250 autres, dont la plupart ont é té abattus. Ou le pè re Dr Branimir Zupanic, qui avait tué plus de 400 hommes, femmes et enfants dans un seul village, Ragolje, et qui é tait un ami personnel d'Ante Pavelic. Au cours d'un de ses sermons dans l'é glise de Gorica, le pè re Srecko Peric, du monastè re de Gorica prè s de Livno, a pré conisé des meurtres de masse en ces termes: " Tuez tous les Serbes. Tout d'abord, tuez ma sœ ur, marié e à un Serbe, et puis tous les Serbes. Lorsque vous aurez terminé ce travail, venez ici à l'É glise et je vous confesserai et vous libé rerai du pé ché. " Cela a abouti à un massacre, le 10 aoû t 1941, au cours duquel plus de 5 600 Serbes orthodoxes du seul district de Livno ont perdu la vie.

Cependant, le principal meurtrier ecclé siastique n'é tait ni un simple pasteur catholique ni un jé suite fanatique. Il n'é tait rien de moins qu'un membre de l'Ordre du doux saint Franç ois: Nliroslav Filipovic, un Oustachi depuis bien avant la guerre, et un moine franciscain. Le pè re Filipovic a tué un enfant de ses propres mains dans le village de Drakulic, alors qu'il s'adressait à un bataillon d'Oustachi: «Oustachi», é tait son brè ve exhortation fraternelle, «Je re-baptise ces dé gé né ré s au nom de Dieu. Vous suivez mon exemple. " Mille cinq cents Serbes orthodoxes ont ensuite é té exé cuté s en une seule journé e. Jasenovac, un camp de concentration oustachi qui é galait Dachau en horreur, reç ut peu de temps aprè s un nouveau commandant: le pè re Filipovic. Dans son nouveau rô le, Filipovic, en coopé ration avec le pè re Zvonko Brekalo, Zvonko Lipovac et le pè re Culina, a causé la mort de 40 personnes, [6] Les pertes infligé es par ces tentatives fré né tiques des catholiques pour dé truire l'É glise orthodoxe é taient immenses. Les dé gâ ts maté riels se sont é levé s à 7 milliards de convives d'or d'avant-guerre. Sur 21 é vê ques orthodoxes en Yougoslavie, un a é té interné en Italie, deux ont é té é loigné s de force de leurs siè ges et envoyé s en Serbie, un a é té emprisonné avec le patriarche Gavrilo, puis envoyé au camp de concentration de Dachau, deux ont é té battus et envoyé s. en Serbie, où ils sont morts peu de temps aprè s, deux sont morts dans des camps d'internement et cinq ont é té assassiné s de sang-froid. [7]

Environ 400 prê tres orthodoxes ont é té envoyé s dans des camps de concentration, tandis qu'environ 700 (un quart du nombre total de prê tres orthodoxes) ont é té tué s. Un quart des monastè res et des é glises ont é té complè tement dé truits, environ la moitié du nombre total a é té endommagé e, un nombre inconnu a é té transformé en é glises catholiques ou en salles catholiques. Sur 189 é glises du diocè se de Gornjo Karlovacka, par exemple, 175 ont é té incendié es et dé truites. [8]

Les plus grandes pertes ont cependant é té infligé es aux humbles membres de l'É glise orthodoxe. Dans l'É tat du Nouvel Oustachi de Pavelic, en fait, entre avril 1941 et le printemps 1945, grâ ce aux unité s oustachi, à la police oustachi et aux camps de concentration, au moins 850000 membres de l'É glise orthodoxe et citoyens de Yougoslavie, dont de nombreux Croates (plus 30 000 Juifs et 40 000 Tsiganes), pé rirent ainsi. [9] Des centaines de prê tres catholiques et de frè res catholiques ont contribué, directement ou indirectement, à ce massacre colossal.

Dire que c'é taient les actes d'individus souffrant de manie religieuse, ou que ces mê mes individus avaient é carté les rè gles les plus é lé mentaires de l'humanité, agissant de leur propre initiative aprè s avoir marqué les avertissements de leur É glise et se sont rebellé s contre son autorité, est faux. Les massacres d'Oustachi, toutes les atrocité s commises par des fonctionnaires catholiques, des prê tres ou des moines, s'inscrivaient dans un plan froidement calculé d'é limination totale des masses orthodoxes, ré sistant activement ou passivement à leur absorption dans le giron catholique. En effet, c'é tait la politique pré mé dité e de la Hié rarchie catholique, agissant au nom de son vé ritable inspirateur, le Vatican. Suivant

 


LE VÉ RITABLE INSPIRATEUR, PROMOTEUR ET EXÉ CUTEUR DES MASSACRES RELIGIEUX: LE VATICAN Notes Notes du chapitre 7 Notes de bas de page 1. Voir le mé morandum sur les crimes de gé nocide commis contre le peuple serbe par le gouvernement de l'É tat indé pendant de Croatie pendant la Seconde Guerre mondiale, en octobre 1950 envoyé au Pré sident de la 5e Assemblé e gé né rale des Nations Unies par Adam Pribicevic, Pré sident du Parti dé mocratique indé pendant de Yougoslavie; Dr Vladimir Belajcic, ancien juge de la Cour suprê me de Yougoslavie; et Dr. Branko Miljus, ancien Ministre de Yougoslavie [Retour] 2. Voir aussi Martyre des Serbes, p. 176. [Retour]

 


3. Pour la liste des noms des prê tres catholiques qui ont personnellement commis de tels crimes, voir Martyre des Serbes (p. 176), pré paré e par le diocè se orthodoxe oriental serbe, pour les É tats-Unis et le Canada, Palandech's Press, Chicago, 1943. L'archevê que Stepinac, s'il avait voulu, aurait pu les punir, avec des sanctions militaires, comme leur vicaire militaire. Il est sinistrement significatif que le Vatican ait permis à Stepinac de devenir vicaire militaire, en octobre 1940, avant l'invasion de la Yougoslavie. Voir aussi Tablette, 17 janvier 1953. [Retour]
4. Katolicki Tjednik, n ° 35, 31 aoû t 1941. [Retour]
5. Hrvatski Narod, 25 dé cembre 1941; Novi List, 10 novembre 1942. [Retour]
6. Filipovic é tait considé ré comme anormal mê me par nombre de ses collè gues oustachi. Tous les cas qui viennent d'ê tre cité s sont authentifié s et se trouvent dans les dossiers de la Commission d'É tat yougoslave chargé e d'enquê ter sur les crimes de guerre. [Retour]
7. Dans toute la Yougoslavie, il n'en restait que six à leur poste. [Retour]
8. Ces pertes comprennent les toute la Yougoslavie. La plus grande proportion, cependant, a é té volontairement causé e par des catholiques en Croatie (chiffres publié s dans Glasnik, journal officiel du Patriarcat orthodoxe serbe, 1951). [Retour]
9. Ce sont des chiffres officiels, ré puté s conservateurs. Le patriarcat orthodoxe serbe a estimé le nombre de meurtres à 1 200 000. [

au 30 janvier 2019

 



  

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