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Le légat papal (en blanc), l'archevêque Stepinac, Ante Pavelic (en uniforme oustachi) et sa femme, lors de l'ouverture d'un foyer pour enfants à Tuskanac.



Le lé gat papal (en blanc), l'archevê que Stepinac, Ante Pavelic (en uniforme oustachi) et sa femme, lors de l'ouverture d'un foyer pour enfants à Tuskanac.


Le repré sentant du pape Pie XII a participé à la plupart des fonctions officielles et semi-officielles d'Oustachi Croatie. Il a é té té moin oculaire de la promotion de Pavelic et de la politique de terrorisation et de catholicisation de la Croatie par Stepinac. Il é tait au courant des atrocité s et des horreurs en cours. Il a observé les progrè s des conversions forcé es, é tait conscient de la participation sans ré serve du clergé au massacre en masse de milliers de Serbes orthodoxes. Toutes ces choses, il les rapporta fidè lement au pape Pie XII. En outre, les é vê ques croates ont é crit des dé pê ches sur les horreurs oustachi au pape, par exemple le Dr Ujchich, archevê que catholique de Belgrade. Le but des foyers pour enfants é tait gé né ralement de rebaptiser les orphelins orthodoxes et de les convertir ainsi à l'É glise catholique.


Sur cette photographie, Ante Pavelic est montré entouré de religieuses catholiques aprè s une de ses visites dans un couvent catholique engagé dans l'avancement de la catholicisation oustachi de la Croatie.


Les ordres religieux catholiques ont apporté un soutien total et continu aux Oustachi. Avant la cré ation de l'Independent Stale of Croatia (1941), leurs couvents é taient des cachettes pour les terroristes oustachi, dissimulaient des presses oustachi et é taient dé positaires de la litté rature subversive oustachi et mê me de grenades à main, de fusils et de dynamite. Les Oustachi ont mené leurs activité s sous le contrô le des membres des ordres religieux, hommes et femmes. Les religieuses ont pré paré des uniformes, des emblè mes et du maté riel mé dical pour les dé tachements d'Oustachi. Les nonnes s'occupaient de «pauvres petits orphelins», c'est-à -dire d'enfants dont les parents avaient é té assassiné s par les Oustachi, dont tous avaient é té rebaptisé s dans l'É glise catholique. De cette maniè re, des milliers de personnes ont é té converties à «la vraie foi». Des centaines de religieuses catholiques se sont spé cialisé es dans le "

 

1. En ce qui concerne la question vitale de la conversion de ceux de la foi orthodoxe serbe au catholicisme romain, la Hié rarchie ecclé siastique catholique, selon le droit divin et les canons de l'É glise, conserve la compé tence exclusive et exclusive pour é mettre les prescriptions né cessaires à cet effet, par consé quent, toute action de toute autre autorité autre qu'ecclé siastique est exclue. 2. La Hié rarchie ecclé siastique catholique a le droit exclusif de nommer et de nommer des missionnaires dans le but de convertir ceux des orthodoxes serbes à la foi catholique. Chaque missionnaire doit obtenir la permission pour son œ uvre spirituelle de l'autorité de l'é glise locale la plus proche...

 

3. Il est né cessaire que pour que les conversions soient ré alisé es, une base psychologique soit cré é e parmi les fidè les orthodoxes serbes. Dans cette optique, ils devraient se voir garantir non seulement les droits civils, mais en particulier le droit à la liberté personnelle ainsi que le droit de dé tenir des biens. [2]

Sur ce, la Confé rence de ces saints hommes a publié une ré solution complé mentaire (n ° 253). En cela, ils ont expliqué plus en dé tail comment certaines conversions forcé es devaient ê tre effectué es. Puis un deuxiè me comité, qui relevait directement de la Confé rence des é vê ques catholiques, fut mis en place, chargé de mettre en pratique la politique des conversions forcé es. La liste de ses cinq membres est significative: Dr. Franjo Hermann, professeur à la faculté de thé ologie de Zagreb; Dr. Augustin Juretitch, conseiller à la Confé rence des é vê ques catholiques; Dr Janko Kalaj, professeur d'é ducation religieuse; Dr Krunoslav Draganovitch, professeur à la faculté de thé ologie de Zagreb; et Mgr. Nikola Boritch, directeur de l'administration de l'archevê ché de Zagreb.

Lorsqu'elles sont examiné es sans les fioritures et les obscurité s de leur phrasé ologie officielle, les diverses directives é mises par ces organes hié rarchiques se ré vè lent ê tre des copies fidè les d'instructions similaires donné es à plusieurs reprises pendant des siè cles à travers la chré tienté du Moyen  ge le plus sombre. Car c'est ce qu'ils sont en ré alité. Qu'une Hié rarchie catholique aurait dû ê tre autorisé e à les ré é diter au milieu du XXe siè cle est certainement l'un des phé nomè nes sociaux les plus sinistres d'une civilisation en rapide dé composition.

La renaissance d'une politique de conversion forcé e prend une signification encore plus grave quand on se souvient qu'elle s'est produite avec l'approbation tacite du Vatican. Si le Vatican avait dé sapprouvé, pas un seul prê tre n'aurait pu participer aux massacres ou aux conversions forcé es. Un prê tre de village ne peut agir qu'avec l'approbation des Hié rarques mineurs qui eux-mê mes ne peuvent se dé placer sans la permission de leur é vê que, tandis que l'é vê que, à son tour, doit agir selon les instructions de son archevê que; l'archevê que uniquement sur ceux du primat; le primat sur les instructions directes du Vatican. Le Vatican est la domination personnelle du Pape. Le Pape é tant le pivot central du vaste mé canisme hié rarchique, il s'ensuit que la responsabilité ultime de tous les membres du clergé - ou, pour ê tre plus pré cis, car l'action collective de toute Hié rarchie nationale donné e - incombe à lui. Il ne peut en ê tre autrement. Car les politiques de grande importance doivent lui ê tre soumises avant leur promotion par toutes les Hié rarchies du monde entier, le Pape é tant leur seule autorité. Si la responsabilité des persé cutions monstrueuses incombe au chef de la Hié rarchie nationale - c'est-à -dire Stepinac -, elle doit automatiquement incomber aussi au chef de l'É glise universelle, sans le consentement duquel la Hié rarchie catholique n'aurait pas osé agir - c'est-à -dire avec Pie XII.

Pie XII ne pouvait pas plaider l'ignorance de ce qui se passait en Croatie en invoquant l'excuse des obstacles de la guerre. La communication entre Rome et la Croatie é tait aussi simple et libre qu'en temps de paix. Dè s le dé but des hostilité s, l'ambassadeur nazi au Vatican a é té traité comme é tant bien plus important que tous les diplomates allié s. En 1940-1942, le Vatican é tait dans les termes les plus cordiaux avec Hitler. Les dirigeants politiques et religieux oustachi allaient et venaient entre Rome et Zagreb aussi librement que les Allemands et les Italiens, l'É tat oustachi é tant alors un satellite de l'Allemagne nazie, et donc une province de l'empire nazi. De plus, le Pape savait ce qui se passait en Croatie, non seulement par le biais du mé canisme administratif hié rarchique, qui le tenait au courant de tous les é vé nements croates, mais aussi par d’autres sources fiables. Ils é taient:

(a) Le lé gat papal. Pie XII, il ne faut jamais l'oublier, avait un repré sentant personnel en Croatie, dont la tâ che é tait de mettre en œ uvre la politique du Vatican et de la coordonner avec celle de Pavelic, ainsi que de rendre compte des questions religieuses et politiques au Pape lui-mê me. Le lé gat papal en Croatie é tait Mgr. Marcone, qui a ouvertement bé ni les Oustachi, a publiquement fait le salut fasciste et a encouragé les catholiques (par exemple quand il est allé à Mostar) à ê tre " fidè les au Saint-Siè ge, qui avait aidé ce mê me peuple pendant des siè cles contre la barbarie orientale" - c'est-à -dire disons, contre l'É glise orthodoxe et les Serbes. Ainsi, le repré sentant officiel du Pape a ouvertement incité à la persé cution religieuse, tout en priant pour la victoire «sous la direction du chef de l'Etat, Pavelic», contre l'Armé e de libé ration nationale yougoslave en 1944-1945.

(b) Cardinal Tiseran, chef de la Sainte Congré gation des Eglises orientales. La tâ che spé cifique de cette congré gation é tait de traiter avec les É glises orientales. Le cardinal Tiseran a reç u des rapports dé taillé s sur chaque conversion forcé e et chaque massacre en Croatie. Entre avril et juin 1941, plus de 100 000 Serbes orthodoxes ont é té massacré s; pourtant le cardinal Tiseran, le 17 juillet 1941, eut l'audace de dé clarer que l'archevê que Stepinac ferait maintenant un grand travail pour le dé veloppement du catholicisme dans «l'É tat indé pendant de Croatie... où il y a de si grands espoirs pour la conversion de ceux-ci. qui ne sont pas de la vraie foi. "

c) Ante Pavelic, qui, par son repré sentant au Vatican, par l’intermé diaire duquel Pie XII a envoyé «une bé né diction spé ciale au Chef (Pavelic)», a transmis des rapports ré guliers, parfois directement du Ministre des religions, sur les progrè s «rapides» de la catholicisation de la Nouvelle Croatie. (d) Dernier point mais non des moindres, Mgr Stepinac lui-mê me, qui a visité en personne Pie XII à deux reprises et qui a fourni à Sa Sainteté les chiffres des conversions forcé es. Dans un document officiel, daté aussi tard que le 8 mai 1944, Son Eminence Mgr Stepinac, chef de la Hié rarchie catholique, a en effet informé le Saint-Pè re qu'à ce jour, «244 000 Serbes orthodoxes» avaient é té «convertis à l'É glise de Dieu. " [3]


Les moines et les frè res é taient l'é pine dorsale de la politique des conversions forcé es. Beaucoup ont participé à des actes de terrorisme. Par exemple, Simic Vjeckoslav, un moine du monastè re de Knin, qui a tué des dizaines d'orthodoxes de ses propres mains. Sidoniie Solo, un autre moine du monastè re franciscain de Nasice, a dé porté la population orthodoxe de villages entiers. L'abbé du monastè re de Gunlic, le pè re G. Castimir, a dirigé le massacre de centaines d'orthodoxes à Glina. Le pè re Dr Dragutin Kamber, jé suite, a ordonné le meurtre d'environ 300 orthodoxes à Doboj et la cour martiale de 250 autres, dont la plupart ont é té abattus. Le pè re Srecko Peric, du monastè re de Gorica, le mois d'aoû t 1941, a personnellement incité au massacre de plus de 5 600 orthodoxes dans le district de Livno.

 

Les frè res é taient des officiers oustachi. Autres commandants des camps de concentration. Ci-dessus, Ante Pavelic lors d'une de ses visites pé riodiques dans les monastè res franciscains.



  

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