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À chaque cycle, la civilisation doit renaître à partir des groupes de survivants.



À chaque cycle, la civilisation doit renaî tre à partir des groupes de survivants.

Ceux ci ré gressent et sans les institutions adé quates, mê me le souvenir de la catastrophe finira par s’estomper et au bout de quelques gé né rations, elle finira par devenir un mythe.

 

Tel est le sens des paroles que le prê tre é gyptien adressa à Solon: Athé nes é tait une civilisation florissante à l’é poque d’un de ces dé luges il y a 12 900 ans, mais ensuite elle s’effondra et les grecs devinrent un peuple d’enfants qui ont tout oublié de leur gloire passé e.

À l’issue de chaque cycle, la grande catastrophe qui remet les compteurs à zé ro peut donc principalement se ré sumer à des inondations et à une canicule meurtriè re auxquelles il faut rajouter dixit le prê tre é gyptien du temple de Sais « des milliers d’autres causes provoquant des catastrophes moins importantes. »

 

En comparant ces infos avec d’autres mythes de fin du monde recensé s à travers le monde, il est aisé d’observer des recoupements.

Ainsi les mayas appellent « Soleils », les â ges du monde correspondants à l’intervalle de temps entre chaque grande catastrophe.

Et par le passé, il y en eu 4.

Il y eu un soleil de l’Eau, un soleil du tremblement de terre, soleil du Cyclone et un soleil du Feu.

Nous vivons actuellement l’è re du cinquiè me soleil qui se terminera peu aprè s l’arrivé e du Dieu BolonYocté depuis la constellation d’Orion.

 

Selon les archives des Chichimè ques, un ancien peuple du Mé xique.

Le Soleil de l’Eau fut le premier â ge qui se termina par un dé luge qui fit pé rir presque toutes les cré atures.

Le Soleil du Tremblement de terre fut ané anti par un sé isme terrifiant qui fendit la terre en divers endroits et renversa les montagnes.

Le Soleil du Cyclone fut dé truit par un cyclone cosmique.

Le Soleil du Feu fut l’â ge qui disparut sous une pluie de feu.

 

Fait trè s important, selon Francisco Ló pez de Gó mara, un prê tre espagnol qui fut au service des conquistadors, tous les quatre é lé ments jouè rent un rô le au moment de chaque catastrophe.

Et si le dé luge, le cyclone, le tremblement de terre et le feu donnè rent leur nom à un cataclysme diffé rent, ce fut à cause de la pré dominance de l’un d’eux dans ces bouleversements.

Le fait que ce mythe soit enraciné parmi toutes les populations indiennes de la cô te Pacifique de l’Amé rique du Nord plaide pour une catastrophe globale.

C’est ainsi que l’on retrouve le mê me ré cit chez les Aztè ques, il dé crit là aussi comment un des â ges passé s de l’humanité s’est terminé par une fournaise ardente suivie par une grande inondation, on remarquera la description de ce qui semble ê tre une comè te:

 

« A cette é poque, tout fut dé truit par une pluie de feu tombant du ciel et un dé luge de lave.

Toutes les maisons furent brû lé es.

Les hommes furent changé s en oiseaux pour survivre à la catastrophe. »

« L’é toile filante » et « la flè che de feu » allumè rent l’incendie sur la terre: « On ne voyait qu’une maré e de flammes; les roches brû laient, le sol brû lait, tout brû lait; la fumé e s’é levait en colonnes, en é normes volutes; les flammes, avec des gerbes d’é tincelles, montaient vers le ciel rougeoyant.

Le grand incendie faisait rage, grondait sur toute la terre, brû lait les rocs, la terre, les arbres, les gens, brû lait tout.

Alors l’eau se rua, elle se rua comme des milliers de riviè res, recouvrit la Terre et é teignit le feu en dé ferlant vers le Sud.

Elle s’é levait à la hauteur des montagnes ».

 

Pour la mythologie chinoise, mê me ré cit, mê mes é vé nements : « Sous le rè gne de Yao, dit-on, eut lieu un prodige: pendant dix jours, le soleil ne se coucha pas, les forê ts brû lè rent et tout le pays fut inondé. »

Une immense vague « qui montait jusqu‘au ciel » s’abattit sur la terre chinoise. « Les eaux se ruaient à l’assaut des hautes montagnes, et les collines é taient invisibles. »

L’empereur Yao est né en l’an -2324 av JC.

Son histoire nous est parvenue grâ ce au livre du marquis de Fortia d’Urban « Histoire Anté diluvienne de la Chine ».

L’anné e du grand cataclysme y est fixé en l’an -2298 avant notre è re.

 

Aprè s les civilisations pré -pré colombiennes, aprè s l’É gypte, aprè s la Chine, terminons ce rapide tour d’horizon avec la mythologie grecque.

Pour ne pas alourdir le propos, on va mettre de cô té les 2 lé gendes consacré es au dé luge, celui de Deucalion et celui d’Ogyges et on se bornera à constater que le grand Hé rodote fixe le dé luge universel en l’an 2328 avant notre è re.

Une date qui se rapproche de celle indiqué e par les anciennes archives chinoises et qui concorde é galement avec les indications fournies par les anciens é gyptiens.

On a vu que selon le ré cit que Solon fit à Platon, le prê tre é gyptien commenç a par aborder le sujet du dé luge universelle en faisant allusion au mythe grec de Phaé ton.

Voici quelles furent ses paroles:

 

« Votre pays, comme le nô tre, raconte l’histoire de Phaé ton, fils du Soleil, qui attela le char de son pè re, ne put le maintenir sur le trajet habituel, brû la de ce fait tout ce qui é tait sur la terre et pé rit lui-mê me foudroyé.

Cette histoire revê t la forme d’une lé gende mais en vé rité, elle est l’é cho d’un é vé nement ré el: le bouleversement des corps cé lestes qui tournent autour de la Terre, et la destruction des choses terrestres par un feu sauvage, qui se produisit à de longs intervalles. »

(Dialogues de Platon)

Le prê tre dé clare clairement que ce qui est pris pour un mythe concerne un é vé nement bien ré el qui se reproduit à de longs intervalles.

Comme pour les lé gendes chinoises du temps de l’empereur Yao, il est question du soleil et de la destruction de la nature par le feu. Dans les 2 cas, la course apparente du soleil dans le ciel devient anormale.

 

Voici comment Ovide raconte la sortie de route de Phaé ton, quand le Soleil a brû lé la terre:

 

« La terre s’enflamme dans ses é minences d’abord; la chaleur les entrouvre, et tarit les sucs dont se nourrissent les plantes.

Les prairies dessé ché es blanchissent, les arbres brû lent avec leurs feuilles…

Les villes pé rissent avec leurs murailles; le feu consume et ré duit en cendres les forê ts et les monts, les nations et les peuples.

La Lybie, perdant toute son humidité, devint une terre aride.

Le Don fume au milieu de ses ondes;

L’Euphrate brû le à Babylone, le Gange, le Phase, le Danube bouillonnent;

Les rives du Sperkhió s sont en flammes.

Les sables doré s du Tage fondent sous la chaleur, et les cygnes brû lent.

Le Nil, é pouvanté, s’enfuit aux extré mité s du monde. …

Ses sept bouches dessé ché es forment de profondes vallé es où ne coule plus aucune eau.

La terre s’ouvre de toutes parts…

La mer se resserre, et ce qui fut jadis le fond de l’océ an n’est plus qu’une plaine de sables arides.

Des montagnes caché es auparavant dans son sein se montrent, et augmentent le nombre des Cyclades. »

 

(Ovide, Mé tamorphoses)

 

Comme pour les lé gendes chinoises et pré -pré colombiennes, le narrateur explique de maniè re saisissante comment le bouleversement dans la course du soleil entraî ne une fournaise qui consume la nature.

 

A suivre

 

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