|
|||
Grâce au récit d’Hérodote, on avait pu déterminer qu’à intervalles réguliers, le sens de rotation de la Terre effectuait un va et vient.Ce qu’il faut retenir de ces quelques informations qu’Hé rodote a glané chez les anciens é gyptiens, c’est que le grand dé luge est un drame qui se joue en 2 actes.
Tout d’abord, la Terre inverse son sens de rotation puis quelques temps aprè s, elle repart dans son sens initial ce qui engendre é galement une plé thore de cataclysmes. Bref, dans un intervalle de temps infé rieur à 5 millé naires, la Terre connaî t 2 dé luges successifs. Il ne sert donc à rien de survivre à la premiè re vague si c’est pour ê tre emporté quelques temps aprè s par la suivante. En ré alité, le phé nomè ne d’inversion du sens de rotation de la Terre est plus complexe que cela mais afin de ne pas alourdir cet exposé on retiendra pour le moment que la duré e du cycle est infé rieure à 5 000 ans et que celui-ci se dé roule en 2 temps correspondants au va et vient de la Terre. C’est un autre té moignage qui nous a é té transmis par un autre auteur au-dessus de tout soupç on qui va apporter un é clairage complé mentaire sur le phé nomè ne du basculement des pô les.
Cet auteur, c’est le fameux Platon….
Grâ ce au ré cit d’Hé rodote, on avait pu dé terminer qu’à intervalles ré guliers, le sens de rotation de la Terre effectuait un va et vient. On remarquera tout d’abord que la duré e de la dynastie qui ré gna pendant plus de 10 millé naires sur l’É gypte est en contradiction totale avec les donné es actuelles qui fixent le point de dé part de cette civilisation à -3150 av JC, ce qui entache sé rieusement la cré dibilité de l’Histoire officielle. On remarquera ensuite que la cause du cataclysme n’est pas mentionné e dans le ré cit d’Hé rodote. En fait, cela correspond assez bien à la maniè re de procé der des anciens sages. En plus de son mode de transmission par voie orale, la science antique (la sagesse) é tait trè s compartimenté e ce qui rendait né cessaire un travail de recoupement pour la rendre utilisable. Aujourd’hui encore, la plupart de ceux qui é tudient les donné es Traditionnelles n’ont aucune idé e de ce dont il est question en vé rité. À l’inverse du mode de pensé e strictement analytique, une information pourra ê tre dilué e parmi une varié té de sujets quand elle ne sera pas carré ment occulté e par les circonvolutions d’une phrasé ologie absconse afin de dissuader les profanes. Pour mettre à jour, le mystè re du cycle de la grande catastrophe, il va donc falloir effectuer un tel travail de recoupement et rassembler une à une les piè ces du puzzle afin d’obtenir une vision globale de l’é vé nement. Tout en restant dans le cadre que l’on s’est fixé, celui de l’ancienne É gypte, on peut aisé ment en dé duire des informations complé mentaires qui viendront s’ajouter à ce que l’on a pu appré hender pré cé demment. Encore une fois, c’est via les grecs que nous avons connaissance du discours d’un prê tre é gyptien.
Le ré cit de Solon rapporté par Platon
Dans le « Timé e », Platon rapporte la discussion que Solon, l’un des 7 sages de la Grè ce, eu avec un prê tre du temple de Sais en Egypte. Celle -ci a é té consigné e sur un manuscrit conservé par le pè re de Platon, Critias. Cette discussion se concentre surtout la destruction du royaume de l’Atlantide il y a 12900 ans, un fait dont il faudra tenir compte si l’on veut faire toute la lumiè re sur le mystè re du cycle de la catastrophe. Le prê tre de Sais aborde d’emblé e Solon sur un ton narquois en lui faisant remarquer l’é tendue de son ignorance et que celle-ci est due à l’absence des é coles de sagesse, une chaî ne de transmission destiné e à assurer la sauvegarde d’un savoir Traditionnel à travers les siè cles. Aux yeux des é gyptiens, les grecs ne sont que des enfants ignorants:
« C’est alors qu’un prê tre dont l’â ge é tait particuliè rement avancé, l’interrompit: -Solon, Solon, vous autres Grecs ê tes toujours des enfants; vieux, un Grec ne peut l’ê tre. Sur ce, Solon s’enquit: -Que veux-tu dire par là ? Et le prê tre de ré pondre: -Jeunes vous l’ê tes par l’â me, car vous n’avez en elle aucune vieille opinion transmise depuis l’antiquité de bouche à oreille ni aucun savoir blanchi par le temps.
Puis il oriente la discussion sur le cycle de la catastrophe, celle-ci est un phé nomè ne global (le genre humain est dé truit) qui s’est ré pé té à maintes reprises. Si les grecs n’en ont pas connaissance, c’est que seules les é coles de sagesse sont à mê me d’entretenir le souvenir d’un tel cataclysme. Le prê tre lui pré cise ensuite que les destructions les plus importantes sont causé es par le feu et l’eau mais qu’il y a é galement divers autres causes qui rentrent en jeu: Voici pourquoi. Bien des fois et de bien des maniè res, le genre humain é té dé truit, et il le sera encore. Les catastrophes les plus importantes sont dues au feu et à l’eau, mais des milliers d’autres causes provoquent des catastrophes moins importantes.
|
|||
|