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Voilà venu le moment de faire le recoupement avec le récit d’Herodote.



 

Ce dernier rapportait qu’à intervalles pé riodiques, le sens de rotation de la Terre effectuait un va et vient.

Si la cause de ce phé nomè ne n’est pas pré cisé e, il est cependant aisé d’en dé duire les consé quences.

La Terre tournant sur elle-mê me à la vitesse de 1 674 km/ h (au niveau de l’é quateur), le moindre ralentissement de celle-ci aurait pour effet de faire dé border les océ ans provoquant ainsi l’inondation de la majeure partie des cô tes, les fleuves et les lacs sortiraient de leurs emplacements et pire encore, la majeure partie de la croû te terrestre se liqué fierait sous l’effet du plus grand sé isme qu’il soit possible d’imaginer.

S’il n’a pas é té construit sur du roc, aucun é difice ne saurait y ré sister.

De ce point de vue, on comprend mieux pourquoi dans la suite du ré cit, le prê tre dé clare que seuls ceux qui vivent dans les montagnes ou dans des endroits situé s en altitude ont des chances de survivre au premier cataclysme qui est celui d’une grande inondation combiné e à un sé isme universel:

Quand, en revanche, les dieux, pour purifier la terre, provoquent un dé luge, ce sont les habitants des montagnes qui sont é pargné s, bouviers et pâ tres, tandis que ceux qui, chez vous, habitent dans les cité s sont entraî né s vers la mer par les fleuves.

Mais ce n’est pas tout, le prê tre ajoute qu’au premier cataclysme qui est celui que l’on connaî t sous le nom du dé luge universel s’ajoute ulté rieurement un autre, celui de la destruction par le feu et en outre il indique que ces cataclysmes ont une origine cosmique, selon lui le cycle est lié à la ronde des astres et se ré pè te entre de longs intervalles:

Les corps qui, dans le ciel, accomplissent une ré volution autour de la terre sont soumis à une variation qui se reproduit à de longs intervalles; ce qui se trouve à la surface de la terre est alors dé truit par un excè s de feu.

À ces moments-là, tous les ê tres humains qui sont é tablis sur des montagnes et en des lieux é levé s ou secs pé rissent en plus grand nombre que ceux qui habitent au bord des fleuves ou prè s de la mer.

Nous, c’est le Nil, notre sauveur en d’autres circonstances qui en cette situation difficile aussi, nous sauve par sa crue.

Là encore, la description de la catastrophe montre qu’elle se joue en 2 temps, tout d’abord vient une inondation qui é liminera ceux qui n’habitent pas dans les hauteurs ensuite vient la destruction par le feu qui n’é pargnera que ceux qui pourront se ré fugier dans la fraî cheur des mers et des fleuves.

Par une cruelle ironie du sort, les choses sont ainsi faites que les conditions qui permettent de survivre à l’un des cataclysmes sont les mê mes qui entraî neront la mort lorsque survient l’autre. Ceux dans les montagnes survivent aux inondations mais pé rissent par le feu, ceux qui vivent au bord de l’eau survivront à la destruction par le feu mais pé riront sous les flots.

En superposant les ré cits de Solon et d’Hé rodote, on se rend compte que la grande catastrophe cyclique se dé compose en plusieurs é tapes, au va et vient de la Terre sur son axe s’ajoute un autre facteur entraî nant la mort des hommes par le feu.

S’il est facile de dé terminer la raison de la grande inondation, il est moins é vident de comprendre quelle est l’origine du feu destructeur qui s’abat sur le genre humain.

 



  

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