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2. l’inadéquation des tests PCR et des tests rapides pour mesurer l’incidence de l’infection



En ce qui concerne le test PCR, le tribunal é crit: « Le té moin expert Prof. Dr. med. Kappstein souligne dé jà dans son expertise que le test PCR utilisé ne peut dé tecter que le maté riel gé né tique, mais pas si l’ARN provient de virus capables d’infection et donc capables de se ré pliquer (= capables de se reproduire).

L’expert Prof. Dr. rer. biol. hum. Kä mmerer confirme é galement dans son avis d’expert en biologie molé culaire qu’ un test PCR – mê me s’il est effectué correctement – ne peut fournir aucune information sur le fait qu’une personne est infecté e ou non par un agent pathogè ne actif.

En effet, le test ne peut pas faire la distinction entre la matiè re « morte », par exemple un fragment de gé nome totalement inoffensif, vestige de la lutte du systè me immunitaire de l’organisme contre un rhume ou une grippe (de tels fragments de gé nome peuvent encore ê tre trouvé s plusieurs mois aprè s que le systè me immunitaire a « traité » le problè me) et la matiè re « vivante », c’est-à -dire un virus « frais » capable de se reproduire.

Par exemple, le test PCR est é galement utilisé en mé decine lé gale pour amplifier l’ADN ré siduel pré sent à partir de ré sidus de cheveux ou d’autres traces au moyen du test PCR de maniè re à pouvoir identifier l’origine gé né tique du ou des auteurs (« empreinte gé né tique »).

Mê me si tout est fait « correctement » lors de la ré alisation du test PCR, y compris toutes les é tapes pré paratoires (conception et é tablissement du test PCR, pré lè vement et pré paration de l’é chantillon et ré alisation du test PCR), et que le test est positif, c’est-à -dire qu’il dé tecte une sé quence gé nomique qui peut é galement exister dans un ou mê me le virus spé cifique « Corona » (SARS-CoV-2), cela ne signifie en aucun cas que la personne qui a é té testé e positive est infecté e par un SARS-CoV-2 en ré plication et est donc infectieuse = dangereuse pour d’autres personnes.

Pour dé terminer l’existence d’une infection active par le SRAS-CoV-2, il faut plutô t recourir à d’autres mé thodes de diagnostic spé cifiques, comme l’isolement des virus ré plicables.

Indé pendamment de l’impossibilité principale de dé terminer une infection par le virus SARS-CoV-2 au moyen du test PCR, les ré sultats d’un test PCR, selon les explications de l’expert Prof. Dr. Kä mmerer, dé pendent d’une sé rie de paramè tres qui, d’une part, entraî nent des incertitudes considé rables et, d’autre part, peuvent ê tre dé libé ré ment manipulé s de maniè re à obtenir beaucoup ou peu de ré sultats (apparemment) positifs.

Parmi ces sources d’erreur, il convient d’en distinguer deux frappantes.

L’une d’elles est le nombre de gè nes cibles à tester. Ce nombre a é té successivement ré duit de trois à un, conformé ment aux spé cifications de l’OMS.

L’expert calcule que l’utilisation d’un seul gè ne cible à tester dans une population mixte de 100 000 tests dont aucune personne n’est ré ellement infecté e entraî ne 2 690 faux positifs en raison d’un taux d’erreur moyen dé terminé dans une comparaison interlaboratoire Instand. L’utilisation de 3 gè nes cibles ne donnerait que 10 faux positifs.

Si les 100 000 tests effectué s é taient repré sentatifs de 100 000 citoyens d’une ville ou d’un comté dans un dé lai de 7 jours, cette ré duction du nombre de gè nes cibles utilisé s entraî nerait à elle seule une diffé rence de 10 faux positifs par rapport à 2 690 faux positifs en termes « d’incidence quotidienne » et, en fonction de celle-ci, de gravité des restrictions à la liberté des citoyens prises.

Si le « nombre cible » correct de trois ou mê me mieux (comme par exemple en Thaï lande) jusqu’à 6 gè nes avait é té systé matiquement utilisé pour l’analyse PCR, le taux de tests positifs et donc « l’incidence sur 7 jours » aurait é té ré duit presque complè tement à zé ro.

D’autre part, ce que l’on appelle la valeur ct, c’est-à -dire le nombre d’é tapes d’amplification/doublement jusqu’auquel le test est encore considé ré comme « positif », est l’une des sources d’erreur.

L’expert souligne que, selon l’opinion scientifique unanime, tous les ré sultats « positifs » qui ne sont dé tecté s qu’aprè s un cycle de 35 n’ont aucune base scientifique (c’est-à -dire: aucune preuve). Dans la fourchette des valeurs ct 26-35, le test ne peut ê tre considé ré comme positif que s’il correspond à une culture virale. En revanche, le test RT-qPCR pour la dé tection du SRAS-CoV-2, qui a é té propagé dans le monde entier avec l’aide de l’OMS, a é té (et à sa suite tous les autres tests qui s’en inspirent) fixé à 45 cycles sans dé finir une valeur ct pour « positif ».

En outre, la notice d’information de l’OMS à l’intention des utilisateurs de DIV 2020/05 doit ê tre respecté e lors de l’utilisation du test RT-q-PCR (n° 12 de la notice lé gale du tribunal). Ainsi, si le ré sultat du test ne correspond pas aux constatations cliniques d’une personne examiné e, un nouvel é chantillon doit ê tre pré levé et un nouvel examen doit ê tre effectué ainsi qu’un diagnostic diffé rentiel; ce n’est qu’alors qu’un test positif peut ê tre comptabilisé selon ces directives.

Selon l’avis de l’expert, les tests antigé niques rapides utilisé s pour les tests de masse ne sont pas non plus en mesure de fournir des informations sur l’infectivité, car ils ne peuvent dé tecter que des composants proté iques sans aucun lien avec un virus intact et reproductible.

Afin de permettre une estimation de l’infectivité des personnes testé es, le test positif respectif (similaire à la RT-qPCR) devrait ê tre comparé individuellement avec la cultivabilité des virus de l’é chantillon testé, ce qui est impossible dans les conditions de test extrê mement variables et invé rifiables.

Enfin, l’expert souligne que la faible spé cificité des tests entraî ne un taux é levé de faux positifs, qui ont des consé quences inutiles sur le personnel (quarantaine) et la socié té (par exemple, fermeture des é coles, « notifications d’é pidé mie ») jusqu’à ce qu’ils s’avè rent ê tre de fausses alertes. L’effet d’erreur, c’est-à -dire un nombre é levé de faux positifs, est particuliè rement fort dans les tests effectué s sur des individus sans symptô mes.

Il reste à pré ciser que le test PCR utilisé, ainsi que les tests rapides antigè nes, comme le prouve l’expertise, ne sont en principe pas adapté s à la dé tection d’une infection par le virus SARS-CoV-2. En outre, les sources d’erreur dé crites et d’autres sources d’erreur avec des effets graves é numé ré es selon l’avis de l’expert, de sorte qu’il n’existe pas de dé termination adé quate de l’infection par le SRAS-CoV-2 en Thuringe (et à l’é chelle nationale).

En tout é tat de cause, le terme « incidence » est mal utilisé par le lé gislateur de l’É tat. Par « incidence », on entend en fait l’apparition de nouveaux cas dans un groupe de personnes dé fini (testé à plusieurs reprises et, si né cessaire, examiné mé dicalement) au cours d’une pé riode dé finie, cf. le point 11 des notes juridiques de la Cour. En ré alité, cependant, des groupes de personnes non dé finis sont testé s au cours de pé riodes non dé finies, de sorte que ce que l’on fait passer pour une « incidence » ne sont que de simples taux de dé claration.

En tout cas, selon une mé ta-é tude du mé decin et statisticien John Ioannidis, l’un des scientifiques les plus cité s au monde, publié e dans un bulletin de l’OMS en octobre 2020, le taux de lé talité de l’infection est de 0, 23 %, ce qui n’est pas plus é levé que pour les é pidé mies de grippe modé ré ment sé vè res.



  

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