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La nature du théâtre français L'histoire du thé â tre franç ais passe par la polé mique entre les partisans du seul texte et les amateurs du spectacle. Il y a des pé riodes où le texte La repré sentation classique, par exemple, n'apparaî t que comme la partie exté rieure et secondaire du texte. Texte et scè ne restent indé pendants. La scè ne é tant considé ré e comme un supplé ment artistique à la parole. Aprè s les dé couvertes scé niques du XXe siè cle, la thé â tralité devient caractè re spé cifique du thé â tre: on comprend la diffé rence entre la significattion que peut prendre le texte à la simple lecture et la modalisation que lui imprime la mise en scè ne avec des moyens extraverbaux. La grande pé riode de rethé â tralisation du thé â tre commence avec l'ouverture du Vieux-Colombier, Jacques Copeau à la tê te (1913). Le thé â tre commence à parler une langue moderne. Le thé â tre des romanciers (F. Mauriac, M. Aymé ) aussi bien les dramaturges du thé â tre de l'absurde seront té moins du retour de la pé riode où le texte est roi. Le thé â tre franç ais a beaucoup contribué au dé veloppement du genre Le thé â tre franç ais reconnaî t une forte direction de la pensé e unificatrice qui est la mise en scè ne. Il faudra noter que, pour les Franç ais, la mise Les comé diens franç ais se distinguent par la haute culture corporelle et l'art de la dé clamation: le mot occupe une place d'honneur parmi les autres é lé ments du jeu thé â trale, on vé nè re le mot, son contenu ré el, sa beauté poé tique. On cherche à ne pas s'enfermer dans un seul emploi: un bon professionnel, dit-on, excelle en tout, en dé ployant son talent aussi bien dans des genres dits sé rieux que dans des genres burlesques. En France, aprè s la disparition du mystè re mé dié val, l'art dramatique a perdu le public populaire qui lui est longtemps resté fidè leen Espagne, en Angleterre, en Italie. Le classicisme en a faitle privilè ge d'une é lite sociale qui, dé monté e par la Ré volution, l'a laissé se transformer, au XIXe siè cle, en divertissement de la bourgeoisie. Dans les anné es 1930-1950, l'art dramatique s'est dé mocratisé, en reprenant une place priviligié e dans la vie de la socié té: il devient le laboratoire où s'é laborent les idé es forces d'une é poque (Giraudoux, Claudel, Sartre, Camus). Le jeune thé â tre franç ais des anné es 1960-1970 fait renaî tre la tradition d'un thé â tre du peuple, en s'enracinant dans la province. Certains animateurs parlent d'un é chec de la dé centralisation: le nouveau public n'est pas aussi populaire qu'on pouvait l'attendre, il est plus repré sentatif de la classe moyenne (é tudiants, cadres, fonctionnaires) que des travailleurs (ouvriers et paysans). On ne doit pas oublier, en tout cas, que la France é tait parmi les premiers Etats occidentaux qui aient é laboré le modè le d'une action culturelle propre à mettre la civilisation au service de l'homme (maisons de la Culture, Festival d'Avignon). Le festival d’Avignon, l’une des plus importantes manifestations au monde pour les arts de la scè ne. Le festival de thé â tre à Avignon fut cré é en 1947 par Jean Vilar, il fut le lieu privilé gié d’expression et et de ré flexion du TNP, il s’est ouvert depuis 1966 à d’autres troupes/ ainsi qu’à la danse, à la musique et au ciné ma.
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