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Это не нужно!!!. 1. Marcel a quitté son école pour continuer ses études au lycée.



Это не нужно!!!

1. Marcel a quitté son é cole pour continuer ses é tudes au lycé e.

Pendant les deux premiers mois, j’ai é té entiè rement dé paysé, et malgré les nouveauté s, il m’arrivait de regretter ma chè re é cole dont Paul (son frè re) me donnait chaque soir des nouvelles. Maintenant, j’é tais à l’é tranger, chez les autres.

Je n’avais plus “ma classe” et “mon pupitre”. Nous changions sans cesse de local, et les pupitres n’é taient plus à nous.

Au lieu d’un maî tre, j’avais cinq ou six professeurs, qui n’é taient pas seulement les miens, car ils enseignaient aussi dans d’autres classes; non seulement, ils ne m’appelaient Marcel, mais ils oubliaient parfois mon nom. Enfin, ce n’é taient pas eux qui nous surveillaient pendant les ré cré ations. J’é tais cerné par un grand nombre de personnages. S’ajoutant à nos professeurs et à notre maî tre d’é tudes (руководитель занятий лицеистов между и после уроков), il y avait d’abord les “pions”, qui assuraient la police des ré cré ations, surveillaient le ré fectoire. Ces pions, en gé né ral dé bonnaires, é taient sous les ordres des deux surveillants gé né raux.

Celui de l’internat, é tait sans cesse en croisiè re dans les couloirs et il surgissait dans la cour au moment mê me où sa pré sence é tait la moins souhaitable.

Celui de l’externat ré pé rait les é lè ves mis à la porte des classes, sa rencontre, toujours inopiné e, annonç ait le malheur scolaire.

Au-dessus de ces adjudants, trô naient deux personnages: les censeurs. On voyait celui de l’externat au passage entrer ou sortir de son cabinet, en conversation é lé gante avec des mè res d’é lè ves. Il ne daignait pas nous regarder.

Le censeur de l’externat nous é tait mieux connu. Pendant la ré cré ation il faisait appeler dans son cabinet les zé ros de conduite, pour leur administrer une bomé lie, et tirer les consé quences de ce fâ cheux incident. Comme je n’avais pas encore eu de Zé ro de conduite, je l’avais trouvé sympathique.

Enfin, au dessus de tout le monde ré gnait M. le proviseur, qui ne se montrait que rarement.

La premiè re fois que je l’ai vu, il accompagnait M. le censeur de l’externat, qui é tait venu dans notre classe pour nous signifier les ré sultats de la composition de mathé matiques. Son entré e a fait grande impression.

2.

J’appris ainsi que nos journé es dé butaient à huit heures moins un quart par une “é tude” d’un quart d’heure, suivie de deux classes d’une heure. A dix heures, aprè s un quart d’heure de ré cré ation, encore une heure de classe, et trois quart d’heure d’é tude, avant de descendre au ré fectoire, dans les sous-sol de l’internat.

Aprè s le repas de midi, une ré cré ation d’une heure entiè re pré cé dait une demi-heure d’é tude, qui é tait suivie de deux heures de classe.

A quatre heures, seconde ré cré ation, puis de cinq à sept, la longue et paisible é tude du soir.

En somme, nous restions au lycé e onze heures par jour, sauf le jeudi; c’é tait la semaine de soixante heures, qui pouvait encore ê tre allongé e par la demi-consigne du jeudi ou la consigne entiè re du dimanche.

 



  

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