|
|||
4. Des cours pratiques( переводят Юля и Вика)Les TD ou travaux dirigé s à la fac sont sans doute ce qui rapelle le plus le lycé e. Mais la charge de travail est beaucoup plus grande. Pour le grand public, la fac, c’est avant tout un prof qui discourt face à un amphithé â tre de cinq cents, voire mille é tudiants. On appelle ç a un cours magistral. Mais cette vision de l’université est incomplè te. Dans la plupart des matiè res, à chacun des cours magistraux correspond un TD. On y é tudie par groupe de trente à cinquante. Exemple: tandis qu’en amphi, le professeur aborde à grands traits la litté rature franç aise du XIXe siè cle, le travail en TD se concentre sur un ou deux auteurs de la pé riode. “Ç a a l’air simple, mais au dé part on est un peu paumé, avoue Muriel, une é tudiante de Rennes 2. On a souvent du mal à faire le lien entre les deux types de cours. ” ”Les deux se complè tent, poursuit Rudy, en histoire à Dijon. Le TD permet de creuser des passages du programme de faç on plus technique. ”Un TD rappelle souvent les cours dispensé s au lycé e. D’abord par sa dimension humaine. “C’est vrai que c’est rassurant de se retrouver en petit groupe où tu connais les gens. L’ambiance y est plus dé tendue. C’est é galement plus motivant de travailler à plusieurs sur un exposé ”, reconnaî t Muriel. “Les enseignants sont plus accessibles, tu peux les interroger si tu n’as pas compris quelque chose ou intervenir pour donner ton avis. D’autant que les profs de TD sont souvent plus jeunes que ceux en amphi. Cela favorise une relation d’adulte à adulte qui n’existe pas au lycé e”, estime Rudy. “Malheureusement, trop d’arrivants à la fac ne parviennent pas à franchir cette barriè re é tudiant-enseignant. Certains n’osent mê me pas demander la date des examens”, regrette Mé lanie, en maî trise d’anglais à Rennes 2, qui donne des cours de tutorat aux premiè res anné es. L’assiduité aux TD n’est pas toujours obligatoire, mais il est pré fé rable d’y assister. “C’est là que tu t’aperç ois si tu puis ou pas. C’est un bon thermomè tre”, remarque Rudy. Le travail y est en effet plus souvent noté qu’en cours magistral, seulement sanctionné par des examens - les “partiels”- de fin de semestre. “Le danger de l’université , c’est de se laisser aller en profitant de la liberté donné e”, juge Mé lanie, forte de son expé rience. Il faut fournir un travail personnel ré gulier pour progresser et la participation aux TD est une aide pré cieuse. Mais attention, le prof n’est là que pour aiguiller, pour donner des pistes de travail. “Une heure de TD, ce sont deux ou trois heures de travail personnel chez soi ou en bibliothè que”, pré cise Mé lanie. Rudy, lui, s’est imposé une discipline toute simple: “Je travaille à l’avance sur ce qui va se passer au TD suivant. Sinon, trè s vite, tu te retrouves largué. Tu te demandes ce que tu fais là et... tu finis par abandonner! ”
|
|||
|