Le gouvernement américain saisit les propriétés du designer en disgrâce Peter Nygard, accusé de trafic sexuel de dizaines de femmes et de filles

Le gouvernement amé ricain saisit les proprié té s du designer en disgrâ ce Peter Nygard, accusé de trafic sexuel de dizaines de femmes et de filles

HavenOrecchio-Egresitz

27 mai 2021 à 20h28

Trafiquant sexuel accusé Peter Nygard. Phillip Faraone / Contributeur / Getty Images

· Le gouvernement amé ricain saisit cinq proprié té s californiennes appartenant au trafiquant sexuel accusé Peter Nygard.

· Le millionnaire canadien et magnat de la mode rapide a é té arrê té l'anné e derniè re.

· Nygard est accusé d'avoir attiré des femmes et des filles dans ses domaines pour ê tre violé es par lui et ses amis.

Le gouvernement saisit plusieurs proprié té s californiennes appartenant au millionnaire Peter Nygard, le magnat de la mode rapide qui est accusé de trafic sexuel de femmes et de jeunes filles dans ses domaines aux É tats-Unis, aux Bahamas et au Canada.

Les procureurs fé dé raux de New York ont notifié au tribunal le 29 avril qu'ils prenaient le contrô le de cinq proprié té s à Chatsworth, Marina del Ray et Los Angeles appartenant à Edson'sInvestments Inc. et BrauseInvestments, Inc., deux socié té s affilié es à Nygard. . Le dossier a é té rendu public mercredi.

Les procureurs accusent Nygard de diriger un programme de trafic sexuel de plusieurs dé cennies dans lequel il a attiré des dizaines de femmes et de mineurs dans ses proprié té s pour avoir des relations sexuelles avec lui, ses amis et ses partenaires commerciaux. Les enquê teurs ont fait une descente dans les commerces de Nygard à New York et ailleurs, et il a é té arrê té en dé cembre à Winnipeg, au Manitoba, aprè s qu'un grand jury fé dé ral l'a inculpé de neuf chefs d'accusation.

Nygard a nié les allé gations porté es contre lui par l' intermé diaire de son avocat.

Parfois, le magnat de la mode rencontrait les femmes et les filles dans des lieux publics, comme Times Square à New York ou à Los Angeles, selon la plainte fé dé rale. Les procureurs allè guent que Nygard a ensuite contraint les victimes à avoir des relations sexuelles par le biais de fausses promesses de mannequins ou d'emplois dans l'industrie de la mode, d'alcool et de drogues - y compris la drogue secrè te des boissons des victimes - ou de force physique. Nygard paierait les victimes, qu'il appelait «copines» ou «assistants», en espè ces par la suite, selon la plainte.

La plainte allè gue que Nygard a invité nombre de ses victimes à des dî ners ou à des fê tes dans une ré sidence de Marina del Rey, ainsi que dans une ré sidence aux Bahamas.

Le gouvernement saisit des proprié té s affilié es à Nygard au 9450 Topanga Canyon Boulevard à Chatsworth, au 5409 Ocean Front Walk à Marina del Rey, au 13700-14704 Saticoy Street à Los Angeles, au 1 Yawl Street à Marina del Rey et au 17 ½ Yawl Street à Marina del Rey, selon des documents judiciaires.

'Hugh Hefner du commerce de dé tail bas de gamme'

Nygard, originaire de Finlande, a fondé Nygard International en 1967. Les marques de la socié té comprennent SLIMS, Peter Nygå rd, Bianca Nygå rd, Tan Jay, ALIA, Allison Daley et plusieurs marques privé es.

VanityFair a un jour dé crit Nygard comme un «Hugh Hefner du commerce de dé tail bas de gamme» qui fait la fê te.

Selon le magazine.

L'î le é tait un point chaud pour une longue liste de cé lé brité s, d'anciens pré sidents, d'acteurs et d'athlè tes. Nygard a publiquement parlé d'organiser des «soiré es chouchoutes», des é vé nements du dimanche soir où il offrait à tout le monde des soins de spa gratuits.

Des femmes et des filles forcé es de participer à des `` soiré es chouchoutes ''

Des dizaines de femmes et de filles qui ont dé posé une plainte au civil affirment avoir é té forcé es de participer à des «fê tes choyé es», où elles ont commis des actes sexuels sur Nygard et d'autres. Leur avocat a dé claré à Insider 10 mois avant l'arrestation de Nygard que les victimes avaient é té recruté es comme modè les pour rejoindre Nygard sur son î le privé e des Bahamas, Nygard Cay.

Les filles seraient transporté es par avion vers le domaine de 150 000 pieds carré s sur le thè me maya à bord du jet «N-Force» de Nygard, où leurs passeports ont é té ré cupé ré s et leurs vols de retour annulé s par le personnel de l'agence de voyages, selon le procè s.

Pour quitter Nygard Cay, les filles avaient besoin de l'approbation du proprié taire lui-mê me: si elles essayaient de partir, elles é taient harcelé es par les autorité s bahamiennes, qui ont reç u un paiement de Nygard, selon l'avocat Greg Gutzler, qui repré sente plus de 50 victimes qui ont depuis venir en avant.

Nygard a ré guliè rement invité des membres du parlement bahamé en et des agents des forces de l'ordre à ses partis, selon le procè s, qui comprend des photos de certains responsables qui é taient pré sents.

Le procè s a é galement fourni plus de dé tails sur les abus de Nygard et le rô le que les employé s du cré ateur de mode y ont joué. Il allè gue que le concepteur a stocké des photos et des coordonné es de milliers de femmes dans une base de donné es gé ré e par le service informatique de son entreprise.

Dans un cas troublant dé taillé dans le procè s, Nygard est accusé d'avoir montré à une fille de 14 ans la pornographie d'un homme frottant des excré ments sur le corps d'une femme et l'a forcé e à le pé né trer avec un gode. Nygard a é galement violé de force l'adolescent, selon le procè s.

" Nous avons rencontré de nombreuses victimes et té moins. Ils sont terrifié s", a dé claré Gutzler à Insider l'anné e derniè re.

Gutzler a allé gué que Nygard avait intimidé les victimes dans le silence. Aprè s avoir dé posé le procè s initial avec 10 victimes, les avocats de l'affaire ont entendu plus de dizaines d'autres personnes, a-t-il dé claré.

" Je ne peux pas croire que cela ait pris autant de temps", avait-il dé claré à l'é poque. " Tout le monde é tait au courant. "

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