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Si je n'avais pas été là, qui aurait défendu les médecins? : portrait de l'avocat du Pr Raoult



" Si je n'avais pas é té là, qui aurait dé fendu les mé decins? " : portrait de l'avocat du Pr Raoult

Par Louise Claereboudt le 02-12-2020

 

https: //www. egora. fr/actus-pro/personnalites-portrait/62572-si-je-n-avais-pas-ete-la-qui-aurait-defendu-les-medecins

 

A 46 ans, Me Fabrice Di Vizio est devenu lors de l’é pidé mie de Covid-19 l’avocat le plus mé diatisé de France, enchaî nant les interviews sur les plateaux té lé ou dans les colonnes des plus grands journaux. Indigné par le manque de considé ration pour les mé decins libé raux engagé s sur le front, le spé cialiste de la dé fense des soignants s’est attaqué, dè s le printemps, aux plus hauts repré sentants de l’Etat. Au risque parfois d'irriter ceux qui jugeaient que le “temps de la justice” n’é tait pas venu. Fin octobre, c’est en attaquant l'Agence nationale de sé curité du mé dicament pour le compte du Pr Raoult que Me Di Vizio s’est attiré les foudres de certains mé decins, essuyant des dizaines de menaces de mort qui ne l’ont pourtant pas fait dé crocher. Portrait d’un homme engagé.

 

Dans son viseur: l’Ordre des mé decins, “qui a fait le choix de ne jamais contrarier le politique dans cette crise”, mais aussi les syndicats, qui “mettent leurs mains dans la culotte du politique”. “Pourquoi aucun syndicat n’a dé posé un ré fé ré pour avoir des masques?, fulmine-t-il, tapant du poing sur son bureau. Si je n’avais pas é té là, qui aurait dé fendu ces mecs? [... ] Le mé decin a besoin de se souvenir qu’il n’est pas une sous-caté gorie de citoyen. ”

" Quand un mé decin bouge pour obtenir un droit, c’est presque un salaud”

Me Di Vizio n’é pargne personne. Et tant pis si cela ne plaî t pas. Nombreux sont ceux qui ont, en effet, jugé qu’il é tait malvenu d’intenter des actions en justice alors que l’é pidé mie ravageait le pays. Dé but novembre, Vincent Tré molet de Villers, directeur adjoint de la ré daction du Figaro, s’indignait de la perquisition mené e au domicile du ministre de la Santé alors que celui-ci s'apprê tait à annoncer les dé tails du couvre-feu. “Le temps de la justice ne doit pas ê tre là pour contrarier et empê cher le temps politique”, estimait-il sur LCI.

La ré action de l’homme de loi, à l’origine de cette perquisition, ne s’é tait pas fait attendre. “Quand vous empê chez la justice de fonctionner, au motif qu’elle pourrait intervenir ou interfé rer dans l’exercice du pouvoir, et bien supprimez les juges! ”, avait-il alors ré pondu, recadrant l’ensemble des personnes pré sentes ce jour-là sur le plateau. Enfoncé dans son fauteuil, l’avocat parisien contient toujours aujourd’hui sa colè re à ce sujet: “Tous ceux qui disent ç a sont mû rs pour vivre dans un Etat totalitaire. C’est quand le moment alors? Qui dé cide? À qui il faut demander l’autorisation? ”

 



  

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