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C'est une zone de guerre - L'Afrique du Sud va déployer 25 000 soldats alors que le pays est au bord de la guerre civile



PAR TYLER DURDEN

VENDREDI 16 JUIL. 2021 - 04: 11

Mise à jour (1438ET): La vidé o pré sumé e montre un convoi de « vé hicules de l'armé e » se dirigeant vers Durban, une ville cô tiè re de l'est de l'Afrique du Sud. La ville est situé e dans la province du KwaZulu-Natal, l'une des ré gions les plus durement touché es par les troubles sociaux d'une semaine.

Les vé hicules de l'armé e se dirigeant vers Durban sur la N3 viennent de passer le Marianhill Toll Plaza. #KZNViolence pic. twitter. com/SDwNOggNbv

– Mweli Masilela (@mwelimasilela) 15 juillet 2021

Mieux vaut tard que jamais. L'armé e est enfin arrivé e. #PrayForSouthAfrica #KZNViolence pic. twitter. com/0LYBUBtfcm

– Junaid Abdurahman (@junaidxabd) 15 juillet 2021

Jusqu'à pré sent, des milliers de membres de la ré serve de l'armé e sud-africaine ont é té appelé s à se pré senter jeudi matin. Le gouvernement a fait pression pour dé ployer jusqu'à 25 000 soldats en service actif pour apaiser les troubles.

Dans les heures, voire les jours à venir, la pré sence militaire au KwaZulu-Natal devrait considé rablement augmenter pour contrecarrer la propagation des pillages et de la violence.

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Mise à jour (1121ET): L' AFP rapporte que le nombre de dé cè s dans les troubles sociaux d'une semaine en Afrique du Sud est passé à 117. Une forte augmentation par rapport au chiffre de 72 de mercredi. Avec des troubles toujours pré sents, le nombre est probablement en hausse.

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Mise à jour (1034 HE): Le journal local " Daily Maverick " avertit que certaines parties de l'Afrique du Sud " sont au bord de graves pé nuries de carburant et de nourriture, avec des routes d'approvisionnement clé s " coupé es en raison de troubles sociaux.

Depuis le dé but des é meutes la semaine derniè re, suite à l'incarcé ration de l'ancien pré sident Jacob Zuma pour outrage à magistrat, des dizaines de camions de marchandises ont é té pris pour cible par des foules errantes, dé pouillé s de leur cargaison et le plus souvent incendié s ou dé monté s pour piè ces.

La Road Freight Association a averti que les dommages causé s aux camions ainsi que les pertes de revenus pourraient se chiffrer en milliards de rands, tandis que les retards persistants pourraient entraî ner des é tagè res dans les magasins et les centres commerciaux vides.

" Selon la caté gorie de vé hicule, le type et la valeur de la cargaison et l'é quipement spé cialisé requis pour la cargaison, cela peut se situer entre 3 millions de rands et 10 millions de rands par vé hicule", a dé claré le directeur gé né ral de l'association, Gavin Kelly. « Un simple calcul des pertes en capital des 40 camions dé truits à ce jour s'é lè ve entre 250 et 300 millions de rands.

Un certain nombre d'opé rateurs ont confirmé que les autoroutes N2 et N3 leur restaient fermé es par les é meutiers, avec des pneus en feu et des dé bris é parpillé s sur les routes pour empê cher les vé hicules de passer.

" Il y aura des pé nuries", a pré venu Kelly. " Le pillage et la destruction des points de vente, des petites entreprises aux grands centres commerciaux, des centres de distribution et des entrepô ts ré gionaux aux nationaux, entraî neront des fermetures. "

Le Conseil des biens de consommation d'Afrique du Sud a é galement mis en garde contre les pé nuries alimentaires, affirmant que jusqu'à 800 magasins de dé tail avaient à ce jour perdu environ 5 milliards de rands.

" La perturbation et la fermeture d'itiné raires de transport clé s peuvent potentiellement affecter la chaî ne d'approvisionnement des produits de vente au dé tail, ce qui pourrait à son tour cré er des pé nuries de produits de base dans tout le pays", a-t-il dé claré.

La foule a é galement ciblé des sites de fabrication, forç ant les raffineries de pé trole qui raffinent le brut en essence à fermer leurs opé rations. Les provinces de l'inté rieur reç oivent la plupart de leur carburant par camion de la cô te. Mercredi matin, de longues files d'attente se sont formé es dans un certain nombre de stations-service à Johannesburg alors que les consommateurs cherchaient à faire le plein avant que les fournitures ne s'é puisent. -Maverick quotidien

Des vivres d'urgence sont acheminé s par avion vers le KwaZulu-Natal, l'une des provinces fortement touché es par les troubles.

Fret aé rien d'aide alimentaire d'urgence d'Ashraful Aid à destination de KZN. Alhamdulillah, merci à #cemair pic. twitter. com/mfYEPMzcMi

– M. Rishaad Joosab (@Joosab02) 15 juillet 2021

Des é quipes #ashrafulaid avec des volontaires sont sur le terrain à #KZN. Hier soir, 1360 miches de pain ont é té distribué es à Overport, Durban. #cemair aide #ashrafulaid à voler aujourd'hui vers KZN depuis Jhb avec des articles dont 8000 miches de pain. Points de distribution à confirmer. pic. twitter. com/GnFFutHDXP

– Ashraful Aid (@AidAshraful) 15 juillet 2021

Ce qui vient ensuite pourrait ê tre une terrible crise humanitaire.

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Au cours des sept derniers jours, l'Afrique du Sud n'a jamais é té aussi prè s de devenir un É tat dé faillant. Les pillages dé chaî né s ont ré duit le Gauteng et le KwaZulu-Natal, les deux provinces durement touché es par les troubles sociaux, à ce qui ressemble à des zones de guerre. Le pays a rapidement sombré dans ce qui pourrait ê tre le dé but d'une guerre civile, incitant le gouvernement à appeler des ré serves militaires et à rechercher le dé ploiement de jusqu'à 25 000 soldats pour ré primer la violence.

" C'est une zone de guerre... des villes dé sertes, des magasins pillé s, des corps gisant sur la route", a dé claré au Financial Times John Steenhuisen, chef de la principale opposition de la province, l'Alliance dé mocratique. " Nous avons une bataille interne au Congrè s national africain qui a dé bordé dans les rues du KwaZulu-Natal. . . l'initiative a é té complè tement perdue par les services de sé curité. Ils ont besoin de renforts urgents. "

Le Gauteng et le KwaZulu-Natal ont é té submergé s par des é meutiers noirs, dont beaucoup sont des partisans de l'ancien pré sident Jacob Zuma, qui a é té arrê té au dé but du mois et condamné à la prison pour corruption.

L'arrestation de Zuma a dé clenché des troubles noirs à travers le pays, plus pré cisé ment dans les deux provinces mentionné es ci-dessus.

Le pré sident Cyril Ramaphosa n'a pas é té en mesure d'é touffer les troubles sociaux, la police locale et les troupes militaires é tant en infé riorité numé rique. La nation reste totalement anarchique.

La ministre de la Dé fense Nosiviwe Mapisa-Nqakula a dé claré jeudi au Parlement qu'elle avait " soumis une demande de dé ploiement de plus de 25 000 soldats". Il n'y avait aucun mot sur le moment où les troupes supplé mentaires arriveraient dans les rues.

Les lecteurs se souviendront peut-ê tre que mercredi soir, nous avons rapporté que la ré serve de l'armé e sud-africaine avait ordonné à « tous les membres de la ré serve » de travailler jeudi matin. Il n'y avait pas de chiffres exacts sur le nombre de ré serves qui seraient dé ployé es.

Jusqu'à pré sent, plus de 70 personnes sont mortes dans le chaos et plus d'un millier ont é té arrê té es. Les chaî nes d'approvisionnement du pays se sont effondré es alors que les principaux raffineurs de pé trole ont fermé leurs portes, fermé les ports, endommagé les infrastructures et pillé les entrepô ts.

Certains chiffres estiment que 45 000 entreprises de Durban, une ville cô tiè re du KwaZulu-Natal, ont é té dé truites. Cela a entraî né le pillage complet des magasins d'armes, des é piceries, des pharmacies et des centres commerciaux ou l'é puisement des stocks alors que des pé nuries massives commencent.

« Sans aucune aide en vue, les minorité s raciales telles que les Blancs et les Indiens prennent les armes pour dé fendre leurs foyers et leurs familles », a dé claré National Justice.

Le ré sident de Johannesburg, Nhlanhla Lux, a dé claré à FT qu'il avait dé fendu les entreprises locales avec une poigné e de policiers et de soldats mercredi.

" Nous ne pouvons pas rester les bras croisé s pendant que l'é conomie du canton se dé té riore davantage", a dé claré Lux. " Le plus grand centre commercial, qui emploie le plus grand nombre de personnes, est celui qui reste debout. S'il tombe, c'est le dernier é lé phant. "

Pour Lux, il est prê t à mourir" pour arrê ter les troubles, a-t-il dé claré. " Nous sommes sur le point de nous manger les uns les autres. "

Le Chris Faure Blog Saker pose plusieurs questions importantes:

Alors, s'agit-il d'une guerre civile, d'un coup d'É tat ou d'une instigation vers une situation de type rwandais? Ou simplement les pauvres mangeant les riches? La grande question est pourquoi l'appareil de sé curité de l'É tat n'a-t-il pas vu cela venir? Ou l'ont-ils fait? Et plus loin, où est l'é tat d'urgence? Où sont les gaz lacrymogè nes pour disperser les foules? Où est le canon sonore et où est le canon à eau? Pourquoi les foules ne sont-elles pas dispersé es? À ce moment-là, ce pourrait ê tre une premiè re force, une deuxiè me force ou une troisiè me force, une combinaison ou un amalgame é trange, en charge de l'anarchie.

Selon la " carte des troubles" via PolicyLab, les troubles commencent à s'essouffler dans le Gauteng et le KwaZulu-Natal. Les pré occupations sont de savoir si les é meutes se propagent à d'autres provinces.

Le gouvernement se pré pare à ré duire de nouvelles é meutes en activant des milliers de troupes et de ré serves supplé mentaires. Le rand s'est renforcé face au dollar pour le deuxiè me jour suite à cette nouvelle positive.

Cependant, é mergeant de la fumé e est une nation qui pourrait ê tre proche de la guerre civile, l'é conomie dé truite, les chaî nes d'approvisionnement paralysé es, les ports fermé s, les infrastructures en flammes, et on ne sait pas combien de temps il faudrait pour reconstruire.

Voici d'autres visuels du chaos en Afrique du Sud.

Les habitants des villes mettent en place des postes de contrô le car la police et l'armé e sont inexistantes.

Les choses sont mé chantes pic. twitter. com/rGRi99DSur

– ntokzin_ngubeni (@NtokzinNgubeni) 15 juillet 2021

La ré alité à Durban aujourd'hui. De longues files d'attente pour les produits de premiè re né cessité depuis le dé but des pé nuries de munitions, de nourriture et de carburant. Ensuite, crise humanitaire?

💔 💔 💔 💔 😔 Telle est la ré alité à Durban la plupart des magasins n'ont mê me pas l'essentiel #KZNViolence pic. twitter. com/JAVx6ZMmq2

– MINISTRE DU VIH (@niqita11) 15 juillet 2021

Plus de points de contrô le.

Et si vous ê tes un ré sident noir de la ré gion,
cela s'applique à vous aussi 💔 😭 demandez-moi l'
expé rience... Nous n'avions droit qu'à notre valeur de R500 d'essence #KZNshutdown #KZNViolence #WhiteSupremacy pic. twitter. com/3vGf7LLKAl

– PrettyThickums (@Prettythickumsx) 15 juillet 2021

D'é normes files d'attente pour la nourriture alors que les chaî nes d'approvisionnement sont paralysé es. Les gens commencent à mourir de faim. Personne n'é tait pré paré.

Les gens qui attendent de la nourriture laissent leur famille à la maison et la plupart des magasins sont maintenant fermé s ou vides. #Afrique du Sud #Afrique du SudBurning pic. twitter. com/HNO75oIdGZ

– Wᵒ ˡ ᵛ ᵉ ʳ ᶤ ᶰ ᵉ Uᵖ ᵈ ᵃ ᵗ ᵉ ˢ 𖤐 (@W0lverineupdate) 15 juillet 2021

Images du pillage de la nuit derniè re au KwaZulu-Natal.

Plus de gens en file d'attente pour la nourriture.

j'adore le voir!! Maintenant, les gens font la queue pour acheter!! Comment ç a se sent? Est-ce que ç a fait du bien comme quand vous pilliez tous? Où sont Duduzane, Duduzile et Malema? Font-ils la queue avec vous? Voyez-le! Ici!! #PhoenixMassacre #malema #ShutdownSA #ShutDownGauteng #KZNshutdown pic. twitter. com/b97lZpEDi4

– DIFFUSER L'AMOUR (@anelemotswako) 15 juillet 2021

Ce qui se passe ensuite dans un pays qui s'effondre reste inconnu.

 



  

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