Pays :Pakistan. Capitale : Islamabad. Sujet :Sécurité alimentaire et accès à une eau salubre: les problèmes de notre génération

Exposé de position

Pays: Pakistan

Capitale: Islamabad

Comité : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO):

Sujet: Sé curité alimentaire et accè s à une eau salubre: les problè mes de notre gé né ration

Forme de l'É tat: Ré publique islamique fé dé rale

Pré sident: Arif Alvi

Premier ministre: Imran Khan

Langues officielles: ourdou et anglais

Superficietotale: 881 913 km2

Population totale (2017): 207 774 520hab.

Monnaie: Roupiepakistanaise

Histoire

En 1947, à la suite de la division de l'Inde britannique, grâ ce aux efforts de la Ligue musulmane, le Pakistan fut formé. Il comprenait les ré gions du nord-est et du nord-ouest de l'Inde, à majorité musulmane. Le Pakistan est le sixiè me plus grand pays du monde avec une population de 207 774 520 habitants selon le recensement de 2017 et la deuxiè me plus grande population musulmane aprè s l'Indoné sie (respectivement, 178 et 205 millions de musulmans). Le pays est membre des Nations Unies, du Commonwealth des Nations, de l'Organisation mondiale du commerce, de l'Organisation de coopé ration de Shanghai et d'un membre des pays en dé veloppement du Groupe des 77. En 1965 et 1971, le Pakistan a mené des guerres contre l’Inde. En 1971, le Pakistan oriental est devenu l’É tat indé pendant du Bangladesh.

Gé ographie

Le Pakistan a unesuperficie de 796 096 km2 et possè de des frontiè res communes avec l'Iran (900 km) au sud-ouest, l'Afghanistan (2 400 km) à l'ouest et au nord, la Chine (520 km), au nord-est et l'Inde (2 900 km) sur tout son cô té est. La cô tesudestbordé epar la merd'Arabie avec 1 050 km de littoral. Le relief estformé de hautssommetsdans le nord (dont le mont K2 qui, à 8 611 mè tresd'altitude, est le deuxiè me point culminant du monde), de montagnesarides à l'ouest, d'un plateau inhospitalierdans le Sud-Ouest, du dé sert du Cholistandans le Sud-Est et de plainesalluvialesaffecté es à l'agriculture partout ailleurs. Les climats du Pakistan sontvarié s. Le Baloutchistanetunepartie du Sind ont des climatsdé sertiqueou semi-aride. Le reste du pays, etlà où vit la majorité de la population, connait un climathumide avec unesaison de moussons, qui s'é tend de juin à septembre. Celles-ci ont conduit aux catastrophiquesinondations de 2010. La diversité de climatset de paysagesinduitunegrandevarié té d’espè cesanimales et vé gé tales, notammentdans le bassin de l'Indus. En 2000, 2, 5 % du territoire, soit environ 2 millionsd'hectares, sontoccupé s par des forê ts.

Le Pakistan connaî trabientô t de graves pé nuriesd’eau. Celaaé té annoncé par le ministre des Ressourcesen eau et de l'É nergie du pays, Khawaja Asif.

«Danspeu de temps, le Pakistan sera iné vitablementconfronté à la menace de pé nuried’eau. Pour é vitercela, ilestné cessaire de prendre des mesuresefficaces pour ré formertoutel'infrastructuredans les meilleursdé lais », a averti le ministre.

Dans le mê me temps, selon le ministre, «c’estpré cisé ment la pé nurie de ressourcesen eau qui constitue le principal problè me, sur laquelleilestné cessaire de concentrer les efforts aujourd’hui.

Dé jà, l’exemple de la villed’Hyderabad a montré que l’eaupollué eprive la population de 50 000 morts et 300 gravementmalades; Dans la province du Sindh, 5 000 lacs se sontassé ché s, à cause du manqued'eau, ce qui a entraî né le chô maged'environ un million de personnes et contraint 100 000 familles à dé mé nagerailleurs.

La Note de synthè se ONU-Eau de 2013, La sé curité de l'eau et le Programmemondial de l'eau, indique que l'eauestensoiune menace pour la sé curité et qu'unepé nuried'eaupeutcré er des conditions pré alables à une augmentation des tensions et des conflitsré gionaux. Il note é galementqu'unapprovisionnementen eau fiablecontribue au maintien de la paix et de la sé curité dans les ré gions à long terme.

Dansl’agenda de dé veloppement durable de l’ONU, l’accè s à l’eauet à l’assainissementestdevenu un objectif distinct numé ro 6. L’objectif 6 estinextricablementlié aux questions de santé, de sé curité alimentaire et de changementclimatique, ainsiqu’à la ré silience aux catastrophes et à la gestion des é cosystè mes.

Les tâ ches à accomplir pour atteindrel’Objectif 6 consistent à amé liorer la qualité de l’eau, à accroî trel’efficacité de son utilisation et à proté ger les é cosystè meslié s à l’eau, tels que les montagnes, les forê ts, les marais, les riviè res et les lacs.

Atteindrecetobjectif suppose unecoopé ration et un soutieninternationauxaccrus pour renforcer la capacité des pays endé veloppementence qui concerne la miseenœ uvred'activité s et de programmeslié s à l'approvisionnementen eau et à l'assainissement. Cesactivité scomprennent la collecteet le dessalement de l'eau, l'amé lioration de l'efficacité d'utilisation de l'eau et du traitement des eauxusé es, ainsi que l'utilisation des technologies de recyclage et de ré utilisation de l'eau.

Tous les trois ans, le Programmemondial des Nations Unies pour l'é valuation des ressourcesen eau (WWAP) publie le Rapport mondial des Nations Unies, qui pré sentel'é valuation la plus complè te de l'é tat des ressourcesen eau doucedans le monde.

Le dernier, troisiè me rapport, rendu public lors du cinquiè me Forum mondial de l'eau, tenu à Istanbul (Turquie) en mars 2009, est le ré sultat du travail conjoint de 26 divisions diffé rentes des Nations Uniesré uniesdans le cadre de la Dé cennie des Nations Unies «L'eau pour la vie». (2005-2015).

Le rapport souligne que de nombreux pays ont dé jà atteint les limitesd'utilisation de l'eau. La situation se dé té rioreen raison du changementclimatique. À l'horizon, les contours de la concurrence pour l'eau se dessinent dé jà - entre pays, entre villeset pays et entre diffé rentssecteurs. Tout celatransformeradansunprocheavenir le problè me de la rareté de l'eauenproblè mepolitique.