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Ya –t-il des études qui ont été faites pour évaluer l’impact de ces méthodes sur les individus et les groupes ?



En Algé rie et mê me dans plusieurs parties du monde, je ne pense pas ou alors si quelques unes ont é té faites, elles n’ont eu aucun impact qui soit bé né fique à la population en gé né ral et aux jeunes en particulier. Les gens ne mesurent pas vraiment l’importance du dé veloppement personnel, car ils ne l’ont jamais é tudié à l’é cole ou à l’université. Et c’est justement là que les systè mes é ducatifs de presque tous les pays du monde sont remis en cause. Par ailleurs, certaines é tudes ont é té faites aux USA pour mesurer l’impact du dé veloppement personnel et de la motivation dans les entreprises d’abord, puis dans certaines é coles privé es et enfin depuis 3 ou 4 ans dans les é coles et autres é tablissement scolaires publics. Les ré sultats sont phé nomé naux et l’on peut les ré sumer avec cette belle et é ternelle citation de Napolé on Hill l’un des pionniers du dé veloppement personnel aux USA: «Whatever Your Mind Can Conceive and believe, It can Achieve » ( Tout ce que l’esprit peut concevoir et croire, il peut l’atteindre). Je recommande d’ailleurs deux de ses premiers livres publié s au dé but des anné es 1900, à ceux qui veulent progresser et ré ussir leur vie dans tous les domaines. Il s’agit de THINK AND GROW RICH (Ré flé chissez et devenez riche) et THE LAW OF SUCCESS (La loi du succè s).


On constate que parallè lement au progrè s industriel et technologique, le dé sarroi des hommes augmente. Dans un monde plein de richesse et d’avancé e scientifique, stress, dé sé quilibre, instabilité, angoisse, peurs…sont le lot quotidien des hommes. Comment expliquez-vous cette contradiction?

Ceci est normal, car é normé ment de personnes n’ont pas encore dé couvert que leur seule et unique richesses est en eux. Alors, ils s’en vont en guerre contre le monde entier pour imposer leurs idé es et assouvir leurs dé sirs et satisfaire leur soif de la ré ussite et donc de la richesse
maté rielle. Le bonheur et la richesse sont d’abord en nous. Il suffit d’apprendre à appré cier ce moment pré sent et le vivre comme si c’é tait le dernier. Il ne faut surtout pas s’opposer au moment pré sent en essayant de le changer car il n’est pas comme nous aimerions qu’il soit. Cela veut dire qu’il faut l’accepter tel qu’il est et non comme nous aimerions qu’il
soit. Comment peut-on interpré ter ceci dans nos affaires et transactions avec autrui? De la maniè re la plus simple qui soit, c’est-à -dire je ne peux gagner que si mon vis-à -vis gagne…C’est à dire que je dois agir de maniè re à ce que les inté rê ts de mon vis-à -vis soient considé ré s avant les miens…C’est-à -dire que je dois considé rer toutes choses selon le point de vue de mon vis-à -vis d’abord, avant de les considé rer selon mon point de vue. Ceci est donc le meilleur que l’on puisse puiser dans l’immense richesse du dé veloppement personnel. Ceci est certainement l’ultime sophistication dans les relations interpersonnelles, car nous avons su berner cet ego espiè gle et trompeur pour nous rapprocher de l’esprit. En dé finitive, nous avons compris que c’est en allant en nous-mê mes pour dé couvrir nos faiblesses dont bien-sû r la gourmandise et les conqué rir et donc nous dé velopper au fur et à mesure pour ainsi atteindre notre meilleure version. Cette version c’est accepter le moment pré sent tel qu’il est, car nous aurions enfin compris que l’univers entier est exactement tel ce moment là. Nous avons aussi compris qu’on refusant ce moment pré cis nous avons pris la dé cision de nous battre contre l’univers entier. Quelle erreur! Puisque nous sommes voué s à l’é chec avant mê me d’avoir commencé. Les hommes d’affaires d’aujourd’hui se battent entre eux et parfois mê me contre les circonstances exté rieures qu’ils jugent dé favorables et la cupidité pour ê tre les meilleurs et finissent dans les bras du stress, de l’angoisse et des maladies que ces deux flé aux engendrent. N’est-il donc pas mieux de vouloir le bien du vis-à -vis sachant qu’en agissant ainsi on ne peut que gagner d’une maniè re ou d’une autre, car nous avons su viser le cœ ur du vis-à -vis avant sa tê te. Nous nous sommes aligné s avec l’Univers, avec le dé veloppement personnel, avec la victoire et donc avec le bonheur et le bien-ê tre. Un excellent livre de DEEPAK CHOPRA qui va dans ce sens c’est « The Seven Spiritual LAWS of Success » (Les Sept Lois Spirituelles du Succè s).

Vous ê tes le coach le plus connu en Algé rie. Quels sont les groupes et les entreprises que vous coachez? Et quels changements avez-vous opé ré s et constaté s parmi ceux que vous suivez?

J’ai l’immense honneur d’avoir travaillé avec de solides groupes aussi bien en Algé rie que dans d’autres pays notamment les USA, le Canada, quelques pays du Moyen Orient, d’Europe et d’Afrique. Pour des raisons professionnelles, je ne peux malheureusement pas vous citer les noms de mes clients. Par contre, je peux vous dire que les ré sultats é taient des plus remarquables car les secrets du dé veloppement personnel é taient dé jà enfouis dans le cœ ur de tous les participants. C’é tait des choses qu’ils savaient depuis longtemps et qu’il fallait juste leur rappeler. Ces ré sultats dé coulent surtout de l’intelligence et de cette envie de devenir meilleur de chaque participant. Je n’é tais là que pour montrer le chemin à suivre et les participants ont fait le reste avec brio. Galilé e disait d’ailleurs, « Qui suis-je pour apprendre quoique ce soit aux autres. Je ne suis là que pour leur rappeler certaines choses qu’ils connaissaient depuis des lustres». Une autre constatation qui m’a é normé ment enrichie et dont je serai toujours honoré, c’est celle du DRH du plus grand Groupe d’Algé rie qui a dé claré, « Aprè s cette formation de M. Amokrane, des cadres qui ne se parlaient pas depuis longtemps se serrent ré guliè rement la main à pré sent et ré alisent donc un travail de groupe des plus productifs. Nous avons tellement aimé cette formation que nous la ré pé tons au sein de toutes nos unité s. » C’é tait un immenses honneur pour moi d’avoir servi ce noble et puissant Groupe et son personnel.

Les mé thodes du dé veloppement personnel peuvent-elles constituer le sé same pour changer les mentalité s des chefs d’entreprise et de leurs employé s?

Absolument. Une ou deux simples citations suffisent pour ré pondre à cette ingé nieuse et subtile question: « When you change the way you look at a situation, the situation changes » (Toute situation change dè s que vous changez votre maniè re de la voir) de Jim Rohn, ou encore, « There is nothing good or bad but thinking makes it so » (Il n’y a rien qui soit bon ou mauvais. C’est votre maniè re d’y penser qui les rendent ainsi) de Shakespeare. Pour ré sumer, les chefs d’entreprise ainsi que leurs employé s doivent partir du principe que les choses ne changent pas mais c’est plutô t nous qui devons changer.

Hormis vos quatre ouvrages, trè s peu de livres ont é té é crits, en Algé rie sur le sujet. Comment expliquer ceci?

Il faut du temps pour que le dé veloppement personnel s’installe de maniè re dé finitive dans les esprits. C’est quelque chose de nouveau et de surprenant non seulement en Algé rie mais dans plusieurs pays du monde. Les gens ont des difficulté s à admettre que leur succè s ne peut é maner que d’eux-mê mes et non des circonstances exté rieures bien que celles-ci aient leur rô le à jouer bien entendu. En effet, 95% de la population mondiale refuse de croire que ce ne sont pas les circonstances exté rieures qui sont importantes mais plutô t leur faç on d’y faire face. Les autres 5% l’ont compris depuis longtemps et se partagent le gâ teau universel pendant que les 97% se contentent des miettes restantes. Les 5% pensent plus, travaillent moins et empochent plus pendant que les 95% pensent moins, travaillent plus et empochent moins. Toutes les ré ussites ne peuvent provenir que de nous-mê mes, c’est-à -dire du genre de pensé es que nous nourrissons chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque
jour. Tout ce que l’on inscrit dans nos tê tes s’inscrira dans nos circonstances exté rieures… « As within so without ». (Ce qui est à l’exté rieur est ce qui est à l’inté rieur)

Comme c’est un marché qui n’est pas encore contrô lé, on retrouve des gens sans diplô mes et sans connaissances solides dans le domaine qui se pré sentent comme des coachs et animent partout des confé rences et des sé minaires? Comment y remé dier?

Il faut tout simplement prendre les choses du bon cô té car le fait que ces personnes essaient de l’enseigner sans qu’elles y soient qualifié es est une bonne chose puisque elles se retrouvent dé jà elles-mê mes dans le cœ ur du dé veloppement personnel. Ces personnes vont dans la bonne direction et se sentiront bien obligé es de se dé velopper et d’atteindre leur meilleure version pour encore mieux l’enseigner. Et ceci est une excellente chose pour l’Algé rie et les Algé riens. Il faut par la suite encourager ces personnes pour qu’elles se disciplinent et dé cident elles-mê mes de suivre les formations approprié es pour exercer librement. Il faut comprendre que nous sommes presque 45 millions d’habitants et nous n’avons mê me pas 1000 formateurs dans ce domaine. Vous vous rendez compte? Il faut donc tout simplement expliquer à ces personnes sans essayer de les dé courager qu’elles doivent elles-mê mes ê tre formé es pour ê tre à la hauteur et ainsi enseigner cette discipline qui peut sauver des milliers de personnes de l’é chec et de la mal-vie.

Le dé veloppement personnel insiste, grosso modo, sur deux principes majeurs: ê tre soi et avoir une attitude mentale positive. Ce sont des codes qui existaient dé jà du temps de Socrate mais difficiles à mettre en pratique, ne trouvez-vous pas?

Oui, absolument. Les gens refusent de croire qu’à travers l’adoption d’une attitude mentale positive quelques soient la sé vé rité des circonstances exté rieures qui leur font face, ils finiront par pré valoir vaille que vaille. Ils refusent obstiné ment de croire que pour que les choses
changent pour eux, ils doivent tout simplement changer. Et pourtant, il suffirait de presque rien pour qu’ils ré volutionnent leur vie de maniè re riche et positive. Quant à ê tre soi-mê me c’est tout simplement l’une des caracté ristiques les plus essentielles du dé veloppement car comment voulez-vous ré ussir en refusant d’ê tre vous-mê me et en essayant vainement d’ê tre quelqu’un que vous n’ê tes pas. Dans la vie, on n’obtient pas ce que nous voulons, mais qui nous sommes. Rappelez vous donc de cette fameuse phrase de Oscar Wilde, « Be yourself because every one else is taken ». (Soyez mê mes car tous les autres sont occupé s à ê tre eux-mê mes) »

Tout le monde cherche l’é panouissement personnel mais trè s peu l’atteignent. Briè vement sur quelles ressources doit-on s’appuyer pour trouver le chemin de l’é panouissement?

C’est vrai des millions de personnes cherchent l’é panouissement personnel mais ne l’atteignent presque jamais. Pourquoi donc, me diriez-vous? La ré ponse est pourtant des plus simples. Elles le cherchent là où elles ne le trouveront jamais, c’est-à -dire exté rieurement, à travers les circonstances exté rieures, à travers les acquisitions maté rielles, les diplô mes, les honneurs et les positions sociales prestigieuses. Ces personnes deviennent alors comme ces feuilles mortes que le vent pousse par-ci et par-là. L’é panouissement et le bonheur se trouvent en nous et il est de notre devoir d’aller donc en nous-mê mes pour les y chercher. Ceci ne peut se faire qu’à travers le dé veloppement personnel, c’est à dire la dé couverte de soi, de ses forces et faiblesses inté rieures. Où veux-je donc en venir? Il faut savoir s’auto-examiner de maniè re à progresser vers notre meilleure version qui est basé e avant tout sur nos forces intangibles qui sont bien-sur intangibles mais invincibles et incontournables. Aucun é panouissement, aucune ré ussite et aucun bonheur n’est possible sans elles. La straté gie est simple pour y arriver: Il suffit de faire en sorte que les intangibles positifs tels que la confiance en soi, la dé termination, le courage, la noblesse, la persistance, l’esprit d’initiative, la foi pour ne citer que ceux-là supplantent les intangibles né gatifs tels que la fainé antise, le doute, la peur, l’indé cision, l’indolence la procrastination, le mensonge et bien d’autres. Ceci ne peut se faire qu’à travers un strict et rigoureux contrô le des pensé es qui traversent les esprits et donc accepter les positives et é liminer sans hé sitation les né gatives. Ç a a l’air simple, mais il faut le faire.

Notre socié té est une socié té d’apparence. Elle est connue pour accorder trop d’importance au regard des autres. On doit par exemple cé lé brer un mariage comme les autres mê me si on n’a pas les moyens, é gorger un mouton de l’Aï d comme les autres… comment se libé rer de cela?

Il faut tout simplement se dire, « Je me suis ré veillé ce matin, j’ai pu dé guster mon café, admirer le lever du soleil et respirer la vie. Merci, merci, merci mille fois, mon Dieu ». Les plus pauvres ne sont pas ceux qui n’ont rient mais ceux qui veulent tout. Rien au monde ne vaut une vie simple mais heureuse. Epictè te disait, il y a dé jà si longtemps, « Malheureux ceux qui envient les biens des autres et heureux ceux qui savent se satisfaire du peu qu’ils ont dé jà entre les mains. »


Je vous laisse conclure

La ré ussite ce n’est pas quelque chose que l’on poursuit comme l’on poursuivrait un papillon…C’est quelque chose que l’on attire par la personne que nous sommes ou que nous devenons.

 



  

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