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ÊTRE EN RÉSONANCE ⇐ ПредыдущаяСтр 4 из 4 Ê TRE EN RÉ SONANCE Au fur et à mesure que s’affine votre sensibilité à l’é gard de l’arbre, vous vous mettez de plus en plus facilement en ré sonance avec sa qualité dominante, ce qui vous rend conscient de cette qualité ou de son absence en vous. Si, par exemple, je me place prè s d’un sapin, dont la qualité principale est la fluidité, je vais la ressentir en moi. L’é tape suivante consiste alors à savoir comment je ré agis à l’invitation que me propose l’arbre. Je peux ré pondre pré sent en libé rant ma respiration, en dé tendant mes muscles, en m’abstenant de lutter contre mes é motions ou mes pensé es. Ou, je peux refuser l’invitation en ré sistant et en augmentant les tensions physiques et é motionnelles, par ré action à la qualité de l’arbre. Ce dernier comportement peut se faire à mon insu mais, tô t ou tard, je vais m’y trouver confronté de maniè re consciente. Que cela demande quelques secondes ou plusieurs anné es, un jour viendra où je m’é veillerai à la ré alité de ces limites et j’é largirai ma liberté inté rieure.
CHAQUE EXPÉ RIENCE EST UNIQUE Lorsque vous « é changerez » avec un arbre, il vous arrivera de faire une expé rience d’une intensité telle que cette rencontre vous marquera pour le restant de vos jours. Alors, vous allez ê tre tenté de l’é riger en vé rité universelle. Pourtant, quelques jours plus tard, dans les mê mes circonstances, avec le mê me arbre, vous allez faire une expé rience tout aussi intense mais diffé rente de la premiè re. Si vous é changez avec d’autres personnes sur le vé cu de l’expé rience, vous dé couvrirez une troisiè me ré alité. Nos ré flexes mentaux nous poussent alors à argumenter pour savoir qui a raison, qui est “ normal ”, ce qui dé bouche vite sur l’intolé rance. Dans les sé minaires, c’est trè s fré quent au dé but, puis heureusement, progressivement les participants dé couvrent l’é troitesse de ce comportement et surtout ses consé quences. Ils dé couvrent graduellement que savoir qui a raison n’apporte aucune richesse et aboutit à l’é goï sme et l’intolé rance. Apprendre à considé rer la maniè re dont l’autre va appré hender la ré alité nous enrichira et surtout nous rendra plus disponible et curieux. Car on va vite dé couvrir que la ré alité possé dant de nombreuses facettes, la richesse n’est pas d’avoir raison mais plutô t de dé couvrir le maximum de facettes. L’arbre possè de son propre champ é nergé tique. L’ê tre humain qui s’en approche entre dans un exercice d’harmonisation inconsciente, comparable au dialogue inté rieur qui s’é tablit lorsque, par un soir d’hiver sans lune, vous marchez dans un quartier dé sert et que soudain, vous apercevez au loin un inconnu qui se dirige vers vous. La premiè re ré action est la peur, puis vous vous raisonnez en vous disant que cet inconnu ne va pas forcé ment vous violer ni vous dé pouiller de votre sac à main. Au moment où vous retrouvez un peu de confiance, la peur remonte. Jusqu’au moment où vous allez le croiser: vous oscillez entre peur et confiance, entre doute et assurance, entre dé tente et agressivité, jusqu’à trouver un é quilibre inté rieur avant le croisement de cet homme qui est, lui aussi, passé par les mê mes é tats que vous. Certains soirs, vous allez ê tre plutô t confiant, d’autres soirs plutô t craintif et mé fiant. Lorsque vous entrez dans le champ é nergé tique d’un arbre, il se passe le mê me ajustement mais à un niveau plus profond, dont une bonne part est inconsciente. La ré alité est cré é e par la rencontre entre les deux champs é nergé tiques de l’arbre et de la personne. Notre illusion d’une ré alité monolithe nous pousse é galement à croire que l’ê tre humain a un comportement unique. Pourtant, le champ é nergé tique de l’ê tre humain est en mouvance perpé tuelle. Nous ne sommes jamais le mê me, nous sommes en changement permanent. Certains changements sont rapides, d’autres plus lents. Ce n’est que la lenteur des changements de certaines attitudes fondamentales qui nous permet de croire à la permanence de notre é tat inté rieur. En entrant en interaction avec le champ é nergé tique de l’arbre, nous ne sommes jamais dans deux é tats analogues. C’est pourquoi deux expé riences ne peuvent pas ê tre semblables. Un arbre possè de un champ é nergé tique qui vé hicule des informations que l’on peut ré sumer par une qualité dominante. Nous pouvons entrer en interaction avec ces qualité s par l’intermé diaire de nos sens. Ces qualité s et la vie se manifestent dans le corps é nergé tique par des successions de rythmes que nous pouvons donc expé rimenter en nous mettant en ré sonance avec un singulier miroir, par notre respiration mais aussi grâ ce au son et au mouvement.
Patrice Bouchardon* *Pour en savoir plus, lire: « L’é nergie des arbres », Le courrier du Livre http: //livreblogdujeudutao. unblog. fr/ Source: http: //www. arcturius. org/ Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’inté gralité, de citer le site: http: //elisheanportesdutemps. terrenouvelle. ca
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