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Le scandale d'abus sexuels finit par saper l'image de l'Organisation mondiale de la santé



André s Vacca | TheBL 15/05/21 à 18: 38

Emblè me de l'Organisation mondiale de la santé (Image: Capture d'é cran / Twitter / @ CP24 /)

 

Un rapport de l'AP a ré vé lé une sé rie d'abus sexuels perpé tré s par l'Organisation mondiale dela santé (OMS) dans le cadre de sa mission de lutte contre Ebola au Congo en 2018 et 2019. Les sponsors de l'OMS dans le monde ont exprimé leur grande inquié tude face à ce qui s'est passé, d'autant plus que les hauts responsables de l'OMS auraient tenté de dissimuler le scandale, selon AP News

 

Selon les allé gations analysé es par AP News, l'un des mé decins accusé s a conditionné l'emploi dans la mission de l'OMS aux faveurs sexuelles, une exigence difficile à refuser pour les habitants pauvres de la ré gion du Congo.

Un autre accusé aurait fé condé une fille du quartier et serait accusé de l'avoir payé e en é change de son silence. AP a eu accè s à un contrat notarié ré vé lant qu'un membre du personnel de l'OMS et un responsable de l'OMS ont signé en tant que té moins de l'accord de silence pour «proté ger l'inté grité et la ré putation» de leur organisation.

 

Les mé decins de l'OMS au centre du scandale sont Boubacar Diallo et Jean-Paul Ngandu. Tous deux ont nié les faits. Il est encore plus scandaleux que l'enquê te approfondie, qui comprenait des dizaines d'entretiens, de courriels, de documents juridiques et de ré unions enregistré es, ait montré que la haute direction de l'OMS avait ignoré les plaintes concernant les deux hommes.

La femme qui a accusé Diallo d'avoir exigé des relations sexuelles en é change d'un emploi a affirmé qu'il «se vantait souvent de ses relations avec le Directeur gé né ral de l'OMS, TedrosAdhanomGhebreyesus».

En plus de condamner les actions aberrantes perpé tré es par l'accusé, l'enquê te critique vivement l'organisation pour sa maniè re laxiste d'enquê ter et de prendre des mesures efficaces en la matiè re.

 

Mê me «huit hauts fonctionnaires ont reconnu en privé que l'OMS n'avait pas ré ussi à lutter efficacement contre l'exploitation sexuelle pendant l'é pidé mie d'Ebola et que le problè me é tait systé mique, selon les enregistrements des ré unions internes», indique le rapport d'enquê te.

Le rapport condamne l'OMS pour son enquê te superficielle sur les allé gations d'abus et accuse mê me les hauts responsables d'avoir ordonné aux lanceurs d'alerte de ne pas faire de rapports publics sur ce qui s'est passé.

 

L'AP a reproché à l'OMS de mener une enquê te superficielle sur les allé gations d'abus, de ne pas respecter ses propres protocoles de traitement des accusations d'abus, de demander aux dé nonciateurs de se taire et de n'interroger aucun des accusateurs.

Certains des responsables de l'OMS qui se sont entretenus avec les journalistes de l'AP n'ont pas du tout é té surpris par les allé gations du Congo et ont mê me supposé que l'organisation avait des problè mes gé né ralisé s en matiè re d'abus sexuels.

 

Aux É tats-Unis, au Royaume-Uni et en Europe, les diplomates de l'OMS et les donateurs se sont dé claré s gravement pré occupé s par les allé gations ré vé lé es et ont exigé une enquê te immé diate de la part des autorité s.

«Ce qui est alarmant, c'est que l'OMS semble garder le silence sur ces abus et ne pas condamner publiquement ces allé gations. On parle beaucoup de donner plus d'argent à l'OMS, mais je ne pense pas qu'un gouvernement devrait s'y engager tant que nous ne saurons pas qu'il s'agit d'une organisation en laquelle nous pouvons avoir confiance », a averti ClareWenham, professeur adjoint à la London School of Economics.

 

L'ambassadeur britannique aux Nations Unies, Simon Manley, é tait é galement extrê mement pré occupé par la question et a mê me averti que «le Royaume-Uni a une tolé rance zé ro en matiè re d'exploitation et de harcè lement sexuels», une action rapide contre l'OMS est donc attendue.

 

Comme chacun le sait, l’OMS n’est pas la seule organisation des Nations Unies à faire face à des scandales sexuels de ce type. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'UNICEF ont é galement é té accusé s d'avoir maltraité des femmes en Ré publique dé mocratique du Congo pendant l'é pidé mie d'Ebola, comme Breitbart l'a signalé opportuné ment.



  

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