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Les technocrates de la Grande Réinitialisation y ont-ils vraiment réfléchi ? Le mal : entre la dépopulation et Neuralink ⇐ ПредыдущаяСтр 3 из 3 Les technocrates de la Grande Ré initialisation y ont-ils vraiment ré flé chi? Le mal: entre la dé population et Neuralink Joaquin Flores Ré seau International
La seule chose qui reste à dé truire dans un monde peuplé uniquement d'é lites, ce sont les autres é lites. Il semblerait que le dé sir de dominer les autres ne s'arrê te pas de lui-mê me.
Jé rô me Bosch, Le Jardin des dé lices
Alors que le Programme alimentaire mondial des Nations unies annonce que quelque 270 millions de personnes dans le monde sont aujourd'hui confronté es à la famine, le dé bat actuel sur les vé ritables objectifs de la technocratie est profond. La question est de savoir si leur objectif tend plutô t vers une ré duction majeure de la population, ou plutô t vers un nouveau type d'esclavage. Il semble que les questions philosophiques et pratiques à long terme restent un mystè re. Nous soutiendrons que le mal, et pas simplement l'influence de la base sur la superstructure, est au cœ ur de cette entreprise. Nous avons dé fini le mal comme le fait d'infliger le plus haut degré de douleur au plus grand nombre de sujets qui ré sistent. En bref, nous avons dé fini le mal comme un sadisme, qui consiste à infliger le mal parce qu'il apporte une satisfaction à ceux qui l'infligent. Parce que le mal est fondamentalement une force destructrice, il ne peut rien cré er: rien en lui n'est vraiment nouveau ni utile à l'humanité. Ses plaisirs sont é phé mè res et fallacieux. Il est insoutenable, autodestructeur et mè ne finalement à l'autodestruction. Nous avons é valué de maniè re adé quate, à partir d'un certain nombre de sources, que des inté rê ts né fastes sont derriè re ce processus, qui cherchent à faire en sorte que le processus concerne é galement l'exercice du pouvoir, en plus de plusieurs autres objectifs (rester au pouvoir, exercer le pouvoir d'une maniè re conforme à leurs croyances occultes sur le mal, etc. ) Nous comprenons qu'ils sont « malé fiques » parce qu'ils impliquent un type de « pouvoir sur » (par opposition au pouvoir avec/consentement) qui tire ce pouvoir de l'apologie de la peur et du terrorisme sur la population. Le terrorisme est dé fini ici comme l'utilisation opé rationnelle de la peur, de la douleur et d'autres blessures à des fins socio-politiques. Si leurs plans n'avaient pas é té ancré s dans le mal, ils auraient utilisé des tactiques de pouvoir doux, comme la fabrication du consentement, pour arriver à leurs fins. L'objectif de la Grande Ré initialisation est de transformer l'oligarchie ploutocratique au pouvoir en une oligarchie technocratique. La base de la ploutocratie est la finance, et l'introduction de l'IA et de l'automatisation é limine la base de la finance comme fondement d'une é conomie d'é chelle. En effet, l'automatisation et la dé flation é voluent en tandem. Il faut donc introduire un nouveau paradigme qui tienne compte de cette « Quatriè me Ré volution industrielle » (4RI) post-financiè re.
Mais l'idé ologie de la Grande Ré initialisation est basé e sur l'ancien paradigme financier, qui est celui de l'externalisation des coû ts. Lorsque les ê tres humains ne sont plus impliqué s dans le processus de valorisation de la production de biens et de services, alors l'humanité elle-mê me est le coû t qui doit ê tre externalisé - é liminé. Mais comment se fait-il que le sadisme soit devenu la religion occulte de la classe dirigeante, c'est une question du type « la poule ou l'œ uf ». C'est-à -dire, est-ce que l'idé ologie corporatiste a muté en sadisme occulte, ou est-ce que le sadisme occulte a trouvé son expression à travers l'idé ologie corporatiste? Cette question servira sans doute de base à une enquê te ulté rieure. Nous nous ré fé rons souvent à des motivations ou à des processus né fastes en termes de « cupidité », « d'inté rê t personnel », « d'obsession du pouvoir » ou de « crise de l'accumulation du capital », de « bulles spé culatives ». Et cela ne suffit pas en derniè re analyse, mê me si cela fournit un pouvoir explicatif. Le problè me se pose en termes de pouvoir pré dictif, car si nous sommes confronté s à une crise des rendements dé croissants due à l'automatisation (comme la tendance croissante à la perte nette sur les nouveaux investissements en capital), les besoins psychologiques ré els qui motivent la ploutocratie actuelle en tant que groupe de pouvoir sont en fait sapé s par une ré duction significative et soudaine de la population, ou par de nouvelles technologies post-coercitives qui é liminent l'action humaine. Cela peut sembler contre-intuitif, mais à la lumiè re d'une compré hension de la nature autodestructrice du mal, nous allons explorer cette question. Lorsque nous é tablissons les probabilité s de trois vecteurs politiques qui se croisent, nous pouvons encore mieux comprendre cette question. Ces vecteurs politiques sont
Cela fera suite à notre dernier article sur le sujet, « La morale de la Grande Ré initialisation: L'euthanasie de l'inessentiel ». Implants neuronaux Le dé veloppement et l'introduction d'implants neuronaux, de proté ines magné tiques, etc. peuvent prendre de nombreuses directions. Certains de ces types d'implants promettent de donner aux é lites des capacité s cognitives « surhumaines ». Toutefois, une autre application trè s pratique consisterait à exiger que ces implants soient utilisé s sur le grand public afin de les handicaper ou de contrô ler leurs pensé es d'une maniè re ou d'une autre. En ce sens, les implants neuronaux peuvent fonctionner comme les produits pharmaceutiques sont utilisé s en psychiatrie. Dans la cré ation de cette sorte de « Brave New World » huxleyen, nous pouvons facilement voir la continuation d'un paradigme qui existe dé jà aujourd'hui. Il s'agit d'un paradigme où il est courant de trouver diverses dé pressions, angoisses et né vroses pré visibles causé es par les conditions sociales contemporaines, mais traité es par la psychiatrie au lieu d'ê tre ré solues par la socio-é conomie. Les implants neuronaux peuvent é galement remplir une fonction similaire, mais vont encore plus loin. Au-delà des é motions ou de l'effet de base sur la recapture de certaines hormones comme la sé rotonine, etc., les implants neuronaux peuvent diriger les pensé es ou modifier des processus cognitifs entiers. Au-delà des sentiments, des pulsions et des impulsions, les implants neuronaux promettent de produire des pensé es ré elles dans l'esprit du sujet.
Elles peuvent donc ê tre incluses - qu'elles soient divulgué es ou non au public - dans les vaccinations obligatoires. Leur dé veloppement semble toutefois ê tre une technologie qui soutiendrait l'esclavage, mais n'exclut pas le gé nocide. Il est certain que la capacité de contrô ler les pensé es d'une population atté nuerait considé rablement le risque aux yeux de l'appareil d'É tat, en particulier lorsqu'il s'oriente vers le gé nocide. La dé population: Mythes et faits Le contrô le et la ré duction de la population font depuis longtemps partie des politiques de diverses institutions et groupes de ré flexion engagé s dans la gouvernance mondiale, de l'ONU au Forum é conomique mondial. Ils faisaient partie des objectifs du millé naire de l'ONU et, depuis l'aube du XXIe siè cle, de l'Agenda 2030 de l'ONU. Il est important d'introduire maintenant un cadre permettant de comprendre le problè me de la population à la lumiè re du dé veloppement é conomique. On a longtemps pensé que le dé veloppement é conomique entraî nait une stagnation, voire un dé clin, de la population. L'idé e ici est que l'é ducation et l'urbanisation sont des processus qui conduisent à une meilleure connaissance de la planification familiale de base, parallè lement à un meilleur accè s à l'avortement et au contrô le des naissances. Le postulat sous-jacent est que les gens ne veulent naturellement pas ê tre encombré s d'enfants, que les enfants sont un affront à la liberté dans l'abstrait. La formule est la suivante: à mesure que les gens sont mieux é duqué s, qu'ils ont un travail plus inté ressant et une vie plus riche, ils savent comment pré venir les grossesses et n'ont plus de penchant « primitif » pour les familles nombreuses. Cette mythologie s'est construite autour de l'idé e que les gens sont fondamentalement inté ressé s au sens le plus é troit du terme, à l'exclusion de tout autre dé sir, besoin ou impulsion. Ils sont pré senté s comme la norme afin de cré er une culture plus large qui s'oppose à la procré ation. Au contraire, le vé ritable mé canisme qui pousse à la stagnation de la population dans le premier monde est la pression accrue du travail et l'augmentation du coû t de la vie. Plutô t que d'attribuer la stagnation de la population à l'amé lioration des conditions de vie, il s'agit plutô t de conditions austè res imposé es par la modernité tardive. Le coû t de la proprié té, des loyers, de la nourriture, ainsi que la baisse de la qualité des biens en raison de l'obsolescence planifié e accrue, ont renforcé la pression é conomique sur les individus et les couples. Elle a conduit à l'obligation pour les deux membres d'un mé nage de travailler à temps plein. Et mê me avec cela, l'accession à la proprié té dans les centres cosmopolites est pratiquement impossible pour la plupart. L'austé rité a é galement entraî né une stagnation de l'espé rance de vie. Cette vé rité est exposé e dans de vé ritables documents d'orientation comme « Nouvelles straté gies pour ralentir la croissance dé mographique » (1995). Ici, le double langage est é vident, avec des phrases facilement dé chiffrables: «... ré duire les grossesses non dé siré es en dé veloppant les services qui favorisent le choix reproductif et une meilleure santé, ré duire la demande de familles nombreuses en cré ant des conditions favorables aux petites familles... » Qu'est-ce que l'on peut bien entendre par « cré er des conditions favorables aux petites familles »? Le dé veloppement é conomique ne ré duit pas la population, mais si on y ajoute l'austé rité et des obligations professionnelles exigeantes et rigides, on tombe sur une ré ponse. La prospé rité é conomique, comme elle l'a fait depuis des temps immé moriaux, promet d'augmenter fortement la population en l'absence d'un programme de ré duction de la population. Parce qu'une 4RI organique non introduite par la technocratie diminuerait les obligations de travail et augmenterait les marqueurs de qualité de vie, nous nous attendons à un boom dé mographique. Par consé quent, les projections selon lesquelles la population atteindra un peu moins de 10 milliards d'habitants dans les anné es 2060 sont aussi erroné es que liné aires. Sans une technocratie travaillant à ré duire activement la population, comme ils le croient, une é conomie basé e sur l'automatisation et l'IA verrait une explosion dé mographique. Il est toujours probable que les technocrates en puissance aient effectivement ré flé chi à l'objectif final, et qu'il existe un grand nombre de possibilité s qui leur permettront de ré colter un plaisir sadique dans le cadre de l'exercice d'un pouvoir absolu, à perpé tuité. Cela pourrait signifier augmenter la peur de l'extermination bien au-delà de la ré duction ré elle de la population. Cela pourrait signifier le maintien de nombreux aspects de la gestion de la population contrô lé e, de sorte que les douleurs soient inté riorisé es de maniè re multivarié e et complexe, incluant des sentiments confus d'auto-culpabilité, d'identification à l'agresseur, de ressentiment, de regret, ainsi que des violations de la volonté et de la dignité. Encore une fois, si la volonté n'est pas un facteur, alors tous ces domaines potentiels de douleur psychologique sont absents. Pour encadrer ce qui suit, il est fondamental de comprendre que dans une civilisation post-travail, le statut de l'humanité n'existe plus selon une mesure d'utilité. Soit la civilisation existe pour amé liorer la condition humaine, soit pour augmenter la souffrance humaine. Il n'y a pas de compromis ou de coû ts. La socié té est soit bonne, soit mauvaise. Mais le mal est de courte duré e et à courte vue, et voici pourquoi: La ré duction soudaine de la population est un pé tard, il n'explose qu'une fois. Le plaisir que procure le processus d'é radication de milliards de personnes, ainsi que la peur, la douleur et la souffrance qui en dé couleraient, en l'espace de quelques anné es, ne peut ê tre ressenti qu'une seule fois. C'est un rituel sacrificiel sur l'autel de Moloch qui ne peut ê tre exé cuté qu'une seule fois. De mê me avec les technologies post-coercitives: Sans agence, contrô ler les gens ne sert à rien en termes de violation de leur propre volonté ou dé sir. Faire souffrir un sujet qui ne ré siste pas parce qu'il n'a pas de volonté donne au sadique beaucoup moins de plaisir que de faire souffrir un sujet contre sa volonté. De plus, la position d'é lite est relative à un certain nombre de facteurs tels que la distribution de la richesse, du pouvoir et/ou des privilè ges, et le simple nombre en termes de population sur lequel on possè de ces avantages. S'il ne reste que des é lites, elles n'auront fait qu'introduire un nouveau type de socié té é galitaire sur la base de la surabondance et d'une population humaine minuscule. Si les conditions de vie d'une humanité existante peuvent ê tre considé rablement ré duites, alors le privilè ge et le luxe relatifs dont jouissent les é lites augmentent dans la mê me proportion. En l'absence d'une technologie radicale de prolongation de la vie, il est concevable que la science et la technologie aient dé jà atteint le point zé nithal à partir duquel les privilè ges et le luxe ne peuvent ê tre amé lioré s. Une solution raisonnable consisterait à ré duire les conditions de vie des autres afin d'amé liorer leur propre privilè ge relatif. Plus le nombre de personnes qui vivent dans des conditions ré duites est important, plus la position de privilè ge de chacun est ré elle. De mê me, il semblerait que le maintien d'une partie de la population humaine en tant que « possession » servirait à accroî tre la proprié té des ê tres humains, qui sont peut-ê tre le type de possession le plus pré cieux, car ils sont conscients d'ê tre possé dé s - mais seulement si cela les humilie. Car quel autre but pourrait avoir l'esclavage, dans un monde sans travail humain? Cela a-t-il un sens, ou obtient-on une quelconque satisfaction, en gouvernant des personnes qui n'ont pas la possibilité d'avoir la volonté de consentir ou, au contraire, d'en vouloir au dirigeant? Dans ce cas, nous pouvons le comprendre de la maniè re suivante: la possibilité de l'agence signifie que le gouvernement peut se faire avec leur soutien, ou contre leur volonté. Mais le contrô le des processus cognitifs par les implants neuronaux é limine la possibilité de la volonté, ce qui priverait les technocrates du plaisir de gouverner avec ou contre la volonté des gouverné s. Par consé quent, le cadre malé fique destructeur de ceux qui sont derriè re la Grande Ré initialisation est ré vé lé. L'utilisation de la straté gie, de la planification et de la ruse pour atteindre le ré sultat souhaité est pré dominante. Mais ont-ils examiné les fondements de leurs dé sirs? Comprennent-ils ce que leur victoire leur apporterait? La seule chose qui reste à dé truire dans un monde peuplé uniquement d'é lites, ce sont les autres é lites. Il semblerait que le dé sir de dominer les autres ne s'arrê te pas de lui-mê me. Pour ces raisons, il est probable que certaines é lites aient vu le problè me dans cette fin de partie. Cela expliquerait le conflit inter-é lite que nous avons exploré pré cé demment, et sur lequel nous reviendrons dans un avenir proche. source: https: //www. strategic-culture. org traduit par Ré seau International
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