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Monsieur l’Abbé. Monsieur l’Abbé
Monsieur l’Abbé
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Jean Swaffran
Monsieur l’Abbé
© Lys Bleu É ditions – Jean Swaffran ISBN: 979-10-377-3032-9 Le code de la proprié té intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement ré servé es à l’usage privé du copiste et non destiné es à une utilisation collective et, d’autre part, sous ré serve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifié es par le caractè re critique, polé mique, pé dagogique, scientifique ou d’information, toute repré sentation ou reproduction inté grale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette repré sentation ou reproduction, par quelque procé dé que ce soit, constituerait donc une contrefaç on sanctionné e par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la proprié té intellectuelle. Note de l’auteur:
Avant de dé buter cette lecture, je tenais à vous pré ciser que la lettre que vous allez dé couvrir a é té vé ritablement envoyé e à un Abbé. Vu le titre du livre, j’imagine que vous l’aviez deviné … qu’est-ce que je peux ê tre con parfois! Bref, je tenais à vous le pré ciser en ce sens où les mots que vous allez lire vont possiblement vous troubler dans votre perception de la ré alité. Entre nous, ce n’est pas du sirop de fraise, ç a pique un peu, mais à la fin, c’est plus doux qu’un abricot. Si je devais vous donner un conseil de lecture, je vous dirais de laisser toutes vos certitudes de cô té, de ranger votre amour-propre et votre ego. D’ê tre libre, sans carcan, aucun. Comme quand on é tait gosse. De toute maniè re, il faut bien se l’avouer, nous ne savons rien, nous, les ê tres humains. L’objectif de cette lettre est d’atomiser de maniè re dé finitive toutes les communauté s: civiles et religieuses, afin que demain, nos enfants s’é veillent à la vie dans un monde plus apaisé et plus sage. Je sais à l’avance que certains passages vont vous donner envie de fermer le livre dé finitivement, c’est normal, lisez l’ensemble et vous comprendrez que la seule volonté que j’ai est que l’on s’aime tous. Inutile de vous pré ciser que tout le monde peut comprendre ce qu’il y a noté dans cette lettre, pas besoin d’avoir fait Saint-Cyr, qu’on soit bien clair! Enfin… et aprè s, promis, je vous laisse tranquille avec l’Abbé. Sachez que celui qui a é crit cette lettre est loin d’ê tre parfait, vous dé couvrirez une autre facette de moi plus tard, mais pour le moment, c’est à un Abbé que je m’adresse, il faut bien y mettre un peu de sé rieux, en gardant, toujours, une touche d’humour. Ne vous inquié tez pas, on va quand mê me se marrer, il ne manquerait plus que ç a!
À Saint-Vallier, le 26 novembre 2020
Monsieur l’Abbé,
Pour donner suite à la demande de ma mè re et du mê me coup lui faire plaisir, je l’ai accompagné e à la messe du 1er novembre. Au cours de cette messe, vous avez fait une « mise au point ». Avec tout le respect que je vous dois en tant que ministre des Sacrements et guide de la communauté, je ne souhaite pas vous provoquer mais seulement vous faire part de mon é motion lorsque j’ai entendu vos mots. Ces mots qui ont perturbé mon esprit dans cette pé riode où les tensions, les crispations, l’extré misme, la peur et les divisions communautaires sont malheureusement flamboyantes. Ces divisions provenant de l’oppression improbable et machiavé lique d’humains sur d’autres humains, qui a comme é ternelle devise: « Diviser pour mieux ré gner ». Cette devise, à force de ré gner sur cette terre, nous laisse aujourd’hui en France, un vulgaire pouvoir terrestre rempli de marchands et de cré anciers qui ont pour serviteurs: lobbys, corporations, partis politiques, mé dias ou plutô t… Pravda et nos magnifiques valeurs ré publicaines soumises à un É tat endetté. À la suite de vos remarques concernant les attentats, l’islam, le Coran et la religion musulmane, je n’ai pu m’empê cher de prier pour vous tout au long de la messe. Ma foi, ma pratique de la religion a toujours eu des dissonances avec les « institutions officielles ». En effet, mes é motions ont toujours primé sur le cadre « classique » du chré tien pratiquant. Je ne suis pas le plus assidu à l’é glise, mais plus j’avance dans ma foi, plus mes pensé es ne cessent de vouloir laisser la volonté à la sagesse de Dieu, à l’unité et à la paix universelle. Je suis plutô t partisan d’une é glise qui se trouverait dans le cœ ur de chaque ê tre humain. Afin d’é tayer mes propos, je vous fais part de la Parole de Dieu, comme tout au long de ma lettre, tout ce que vous allez lire vient de ma lecture et de la mé ditation de la Parole, aucune pensé e ne vient de mon propre chef: « Le Dieu qui a fait le monde, et tout ce qui est dans le monde, ce Dieu, é tant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point en des temples faits de la main des humains. Et n’est pas honoré par les ouvrages des mains des humains, comme s’il avait besoin de quelque chose, puisqu’il donne lui-mê me à tous la vie, la respiration et toutes choses. » [Actes des Apô tres - Chapitre XVII - Versets 24 & 25] « Et ce fut Salomon qui lui bâ tit un temple. Mais le Trè s-Haut n’habite point dans les temples faits de la main des humains… » [Actes des Apô tres - Chapitre VII - Versets 47 & 48] Notre Pè re à tous mes contemporains, plus j’avance dans la connaissance de Sa sagesse, plus Il me donne comme seule ré ponse aux oppressions et aux injustices humaines: l’ignorance, l’amour, la joie et l’Espoir, surtout l’Espoir! Pour ê tre franc avec vous, mon chemin dans la religion chré tienne m’a conduit à m’é loigner de l’institution, sans aucune animosité, cela s’est passé aprè s ma confirmation. Il nous avait é té demandé de donner chacun notre avis sur l’É glise. J’ai tout simplement exprimé que j’avais toujours trouvé les é glises tristes, moroses, que la joie, la fê te, l’allé gresse, la communion manquaient terriblement. Sincè rement, Monsieur l’Abbé, quelle autre nouvelle que LA bonne nouvelle peut nous mettre en joie ici-bas? Aucune. Elle est é ternelle et vivante, le souffle de Dieu est permanent, la joie devrait elle aussi ê tre permanente. Et si elle ne l’est pas dans la socié té, dans notre condition humaine de tous les jours, au quotidien, au travail, dans la Maison de Dieu… elle devrait embaumer ces murs et cette communauté d’harmonie, d’amour, de tendresse, de charité, de joie, de douceur et d’euphories douces. Malheureusement, la non-ré ponse à cette lettre, le silence qui a suivi, m’ont fait ressentir de plus en plus un paradoxe entre ma compré hension de la Parole de Dieu et la ré alité de la communauté chré tienne. Pendant une dizaine d’anné es, aprè s mes 18 ans, je me suis é loigné de la religion. Du haut de ma fougue et de mon ego de jeunesse, lorsque j’avais 20 ans, é tudiant en sociologie et en anthropologie, je me prenais pour le roi du monde, j’avais MA vé rité, dans MA tour d’ivoire. Avanç ant de plus en plus dans l’é tude des institutions humaines et dans la compré hension de la nature du pouvoir humain, je comprenais tout à coup que notre oppression contemporaine est identique à celle qu’a vé cue Jé sus: l’Empire romain. Les seules diffé rences sont les dé guisements et les divertissements qui avaient plus tendance à finir par une mise à mort dans une arè ne qu’un contrô le poitrine lucarne dans un stade! Devant ce constat, le doute est arrivé … le doute sur la divinité de Jé sus. J’aimais la sagesse de sa parole, il m’apaisait, mais je me demandais si ce n’é tait pas qu’un humain comme vous et moi, un genre de Che Guevara, de Bob Marley, de John Lennon au milieu de l’Empire romain, tellement ce qu’il a vé cu est semblable à ce que l’on vit. Ce doute m’a conduit à m’ouvrir, à rechercher et à m’informer sur les autres cultures, j’ai lu une quantité de livres (en toute humilité ) durant mes é tudes sur les Tribus non occidentales. J’ai appris à connaî tre l’histoire des autres peuples en Afrique, en Asie, en Océ anie, en Amé rique: leurs cultes, leurs idoles, leurs rites, leurs totems, leurs mé decines, leurs systè mes politiques, leurs langues, leurs arts… J’avais tout simplement faim de savoir, de ré pondre à la simple question: c’est quoi, ê tre humain? Comment ê tre, tout simplement. Trop d’avoir en France depuis que je suis né. La recherche de l’Ê tre m’a permis de m’informer sur les tribus non occidentales mais aussi, sur notre tribu occidentale, en dé cortiquant grâ ce à la sociologie: ses institutions, son pouvoir, sa gé opolitique, son systè me é conomique, sa Science qui a remplacé le clergé, sa culture, son histoire, ses idoles et son totem: l’É tat. Aprè s avoir fait « le tour » des sujets terrestres, des institutions, en un mot: l’histoire du pouvoir des humains sur leurs semblables. Une fois la licence terminé e, j’ai commencé à m’inté resser de plus en plus à l’Histoire du Sacré dans l’humanité. Au-delà de l’observation et de la description des coutumes des diffé rentes cultures par les anthropologues occidentaux, j’avais soif de m’informer concrè tement sur les textes qui enfermaient leurs â mes, aller plus loin que l’observation de leurs masques, leurs dé guisements, leurs danses, leurs arts. Alors que je voyageais dans diffé rentes lectures orientales, je suis tombé, par hasard, sur le Baghavad Gita. La lecture de ce texte m’a permis de retrouver Dieu… enfin! J’avais 24 ans. Dans ce texte sacré, que vous avez peut-ê tre lu, il nomme Dieu: l’Un.
Cette idé e d’unité si pré sente dans l’Ancien et le Nouveau Testament se ré sumait en un mot: l’Un. Je commenç ais de plus en plus à percevoir Dieu, au-delà du mot, je commenç ais à lui dessiner un contour pour le ressentir, le terme « Un » m’a dé finitivement remis sur le chemin de la Paix. Ainsi, j’ai rouvert la Bible pour la premiè re fois à 26 ans, je l’ai lue en diagonale. Ensuite, j’ai dé couvert une pé riode historique merveilleuse… celle qui se dé roule les quatre premiers siè cles aprè s la crucifixion de Jé sus-Christ. Les premiers pas du christianisme. J’ai toujours eu comme ré flexe d’é tudier la racine des mots, des institutions humaines: la naissance des royaumes, de l’É tat, de la ré publique, de la dé mocratie… toujours la mê me mé thode, je chope la racine entre mes doigts, je la dé poussiè re avec l’Histoire, afin de conceptualiser le fruit qu’elle pouvait donner pour le comparer à la ré alité actuelle. Parfois, le fruit correspond à la racine, si l’on s’inté resse à la gauche en France, ils ne sont pas des sociaux-traî tres, si les gens ont é té dé ç us de Mitterrand, c’est normal, l’histoire de la gauche ré publicaine et sa dé rive partisane loin du syndicalisme rend tout à fait logiques leurs actions politiques actuelles, ils ne mentent pas, c’est leur Histoire. Proudhon, bisontin de naissance, anticipe trè s bien l’impossibilité de faire vivre une dé mocratie dans notre Ré publique. Pour lui, la corruption est trop simple dans ce systè me politique et é lectoral, ç a en devient presque naturel, on le comprend aujourd’hui. Les mots parlent de l’humain, les actes dé truisent le service public, notre ennemi c’est la finance, sacré Franç ois…
« Il faut avoir vé cu dans cet isoloir qu’on appelle Assemblé e nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complè tement l’é tat d’un pays sont presque toujours ceux qui le repré sentent. » Pierre-Joseph Proudhon. Pour revenir à l’é tude de cette pé riode: la naissance du christianisme, cela m’a permis de dé couvrir ceux qu’on appelle les pè res du Dé sert, les premiers martyrs, la vie des premiers papes qui vivaient dans la charité permanente, pauvres sur terre mais riches dans le ciel, loin des enjeux de pouvoir, des enjeux politiques, à des anné es-lumiè re des enjeux militaires! Leur empire é tait un Empire d’Amour, d’Esprit et non d’é pé e et de conquê te terrienne. Ainsi, la lecture des sermons et des homé lies de Jean de Chrysostome a é té pour moi une ré vé lation, son interpré tation de la Parole est d’une douceur unique. Jamais je n’avais entendu des mots qui me libé raient autant l’esprit, de plus en plus, j’é tais en paix, mes « ennemis » terrestres disparaissaient peu à peu. D’autres comme Maî tre Eckhart, Henri Suso, saint Franç ois D’Assise, l’abbé Pierre… sainte Catherine de Sienne, sainte Thé rè se d’Á vila, Simone Weil, sœ ur Emmanuelle m’ont transporté dé finitivement dans la sagesse de Jé sus et des prophè tes. Enfin, j’avais vé ritablement soif de connaissance, comme aprè s avoir appré hendé nos institutions, nos idoles, nos croyances et notre culture terrestre, il me tardait… il me tardait de redé couvrir de mes propres yeux la Parole. « Car comme votre sentiment a é té d’errer loin de Dieu, en revenant à lui, vous le rechercherez avec dix fois autant d’ardeur. » [Baruch – Chapitre IV – Versets 28] De plus, ces auteurs qui vulgarisaient et interpré taient la sagesse des Livres, ils gê naient les autorité s religieuses et laï ques de l’é poque, car ils parlaient aux peuples. Jean Chrysostome parle aux pauvres, aux opprimé s, comme Jé sus, et il vivait une vie de pauvre, il a vé cu 8 ans dans le dé sert, je sais bien que je ne vous apprends rien là -dessus, mais j’aime en parler de Jean. Cet homme qui osait mettre à nu toute l’hypocrisie des autorité s religieuses, en Orient, dans les é glises turques. Il a vé cu Jé sus-Christ par sa Parole et ses actions, il n’avait pas que les mots de nos « intellectuels » contemporains ou des philosophes grecs, il avait les gestes, son â me dé bordait de son corps, il ne voyait pas les autres selon leurs apparences mais selon leurs esprits. La condition humaine il la connaissait au plus profond de lui, il é tait le peuple, il é tait lui-mê me un pauvre dans son peuple. Ainsi, sa condition sociale si basse lui permettait de ressentir la condition humaine au plus profond de lui-mê me, il vivait la Sagesse de Dieu dans la pauvreté, ainsi, il la comprenait avec le cœ ur pour la leur transmettre avec ses mots et son expé rience. Quand il parle, quand on lit ses paroles, on comprend mieux le surnom qu’on lui donnait: « Bouche d’Or ». Et il n’é tait pas tendre avec l’É glise du IVe siè cle, l’aveuglement est vite arrivé chez nos pharisiens chré tiens, ceux qui avaient les postes de pouvoir politique dans le clergé. « Ce malheur que Jé sus-Christ pré dit ici est arrivé dè s le commencement de l’É glise. Plusieurs de ceux qui é taient alors dans les charges ecclé siastiques introduisaient dans l’É glise des hommes corrompus, et des hé ré siarques caché s, et donnaient par là une grande facilité au dé mon pour surprendre les fidè les. Car une fois qu’il a semé ce mauvais grain dans le champ de l’É glise, le dé mon a beau jeu pour tout perdre. » [Commentaire sur l’É vangile selon saint Matthieu. ]
Ce n’est pas pour rien qu’il a dû s’exiler et mourir seul en 407 pour ê tre ré habilité en 438 par le pape Innocent, tellement le peuple insistait pour que son corps soit ramené à Constantinople. Le retour de son corps fut accueilli par une ville en effervescence, en communion, pleine de joie et de danse! Aprè s les lectures des sermons de ces prê tres qui gê naient les autorité s de l’é poque, car ils unissaient le peuple, ils les remplissaient de joie lors de leurs sermons, les fidè les sortaient de la messe pleins d’allé gresse, ils é taient prê ts à mourir par amour s’il le fallait. Aucune haine, aucun ennemi, aucune peur, rempli de charité, et si ce que l’on appelle aujourd’hui « la niaiserie » devait mener à la mort, c’est qu’il le fallait, le martyre se faisait avec le sourire, sans aucun ennemi. Si des paroles de vé rité devaient troubler le mensonge du pouvoir humain sur leurs semblables, c’é tait tant mieux! À cette é poque, il en é tait dé jà de trop de cette oppression humaine que nous connaissons tous. Les premiers chré tiens laissaient l’é pé e du pouvoir humain transpercer leurs chairs, le sourire aux lè vres. Sans chercher aucune ré bellion, sans aucune provocation, sans aucune revendication, juste en aimant leur prochain. C’est l’amour, l’unité et la charité qui gê nent le pouvoir humain, pas besoin de mots, juste des actes. Le peuple, en sortant des sermons de Jean, ils fê taient le Seigneur tout le dimanche, pas besoin d’anniversaire, d’achat d’un bien immobilier, d’alcool, de drogue ou quoi que ce soit pour fê ter, on fê tait l’Amour, vé ritablement. Et moi, au milieu de ma cuisine, plongé dans les é crits de tous ces auteurs, hommes et femmes, car les ê tres fé minins, quand elles parlent de Dieu, et qu’elles sont en Lui, je crois que sainte Catherine de Sienne est l’auteure qui parle le mieux de Dieu, quelle humilité dans ses mots. Les ê tres fé minins… quelle merveille! Quand on dit qu’il n’y a pas assez d’« intellectuelles » fé minines dans l’Histoire de France, c’est seulement qu’à l’é poque, lorsqu’elles pensaient ê tre assez lé gitimes en tant que cré ature humaine pour prendre une plume, c’é tait seulement pour parler de Dieu. Parler d’autres choses, parler de leur condition personnelle comme les ê tres masculins, faire des romans, des histoires, de la poé sie, des thé ories, des piè ces de thé â tre pour la gloire, perte de temps, elles vivaient, point final. Jé sus est le Verbe, il a tout dit, pas besoin d’en rajouter, il suffit d’aimer. Et les seules fois qu’elles sont intervenues de maniè re hé roï que dans l’Histoire de France, ce n’é tait pas pour aller en guerre contre un ennemi, ce n’é tait pas pour é tablir un empire, ce n’é tait pas pour prendre le pouvoir, c’é tait pour dé fendre le Peuple et les Enfants. En gé né ral, c’est l’ê tre masculin qui cherche à conqué rir, l’ê tre fé minin cherche à proté ger la paix, et s’il faut se battre, s’il faut aller au bout d’un combat, ce n’est que dans le sens du peuple et de la fraternité dans l’Histoire de France. Les premiers soulè vements avant la Ré volution, loin de Paris, loin des lumiè res et des ré cupé rations politiques, viennent des ê tres fé minins qui menaç aient les cré anciers et les banquiers fraudeurs pour acheter le pain au juste prix! Les ê tres fé minins, avant la civilisation grecque, avant l’empire romain, avant ce systè me patriarcal ridicule… elles avaient un rô le essentiel dans les civilisations antiques, comme à certaines pé riodes du Moyen  ge en France. Aujourd’hui? L’homme et la femme n’ont mê me plus de rô le, ce ne sont rien de plus que des consommateurs endetté s pour nos maî tres, d’où l’incohé rence de se combattre entre nous, nous sommes le peuple avant tout, le pouvoir ne fait pas de diffé rence entre nous quand il nous oppresse, cependant, nous voir nous diviser sur tout et son contraire est une formidable aubaine pour eux, surtout quand cette division peut atteindre le couple, la famille. Et les ê tres fé minins dans la vie de Jé sus: la Vierge Marie et Marie-Madeleine. Les deux premiè res. Les deux premiè res à voir Jé sus, l’une par son rô le de mè re, l’autre par le té moignage de sa ré surrection. Elles sont l’Alpha et l’Omé ga de la religion chré tienne, à sa naissance et à sa ré surrection. La Mè re et l’Apô tre des apô tres! Sans les ê tres fé minins, c’est bien simple, aucun prophè te ne serait né, ni Jé sus, il fallait bien que Dieu utilise le corps d’un ê tre fé minin pour incarner le Verbe. Les ê tres fé minins sont dé finitivement moins forts de corps mais plus forts d’esprit, connecté s au cosmos, sans en avoir le choix, une fois par mois. Elles sont divines malgré elles… elles ont le choix, si elles le souhaitent, de donner la vie. Vous imaginez, avoir ce choix, c’est digne de Dieu! Elles ont ce don qui leur permet d’avoir le choix de donner la vie ou non. C’est remarquable, quelle chance elles ont d’avoir ce choix! Nous, le seul choix qu’on a, c’est de pouvoir « pisser » debout ou assis. Adam a cé dé face à un ê tre fé minin, È ve a cé dé face à un esprit malin. Je ne peux pas dire qui est plus faible que l’autre, qui est le tentateur ou la tentatrice, puisqu’Adam n’a pas é té tenté par l’esprit malin et È ve n’a pas é té tenté e par une cré ature humaine. On peut donc affirmer qu’ils sont coupables sur le mê me pied d’é galité. Je me permets juste de rajouter que si l’esprit malin a tenté l’ê tre fé minin, il est possible qu’il eû t anticipé le fait qu’È ve n’aurait pas dé sobé i à Dieu si une cré ature humaine le tentait. « È ve dit: Dieu nous a commandé de n’en point manger, et de n’y point toucher, de peur que nous ne mourions. Mais le serpent dit à la femme: Point du tout, vous ne mourrez pas de mort. » [La Genè se Chapitre III Versets 3 et 4] Revenons à ces lectures… à la dé couverte de tous ces mots, de plus en plus, l’euphorie m’emportait, l’envie de fê ter Dieu s’animait en moi, leurs paroles nourrissaient mon â me. Tout devenait plus clair, je sentais que mon esprit s’apaisait, litté ralement, de moins en moins de divisions, de moins en moins de fautifs, de colè res et de peurs dans mon esprit. Je devais combattre ma condition humaine pour ê tre humain. Le temps é tait venu pour moi de me replonger dans la Bible, la tê te la premiè re, et d’entendre la voix des prophè tes, de Jé sus et la Parole de Dieu, sans boué e de sauvetage, sans les mots qui sortaient des lè vres doré es de Jean. Finalement, à force de chercher, j’ai trouvé. J’ai trouvé ce que je n’avais jamais trouvé sur cette terre, par malchance, sû rement, je n’ai jamais rencontré un prê tre, un fidè le, un prochain, qui ait nourri mon â me comme tous ces auteurs d’une é poque ré volue. Avec eux, le mystè re s’effaç ait de plus en plus, tout devenait plus limpide. La Paix, la Charité, le Pardon et la Misé ricorde, au-delà des simples mots, se vivaient de plus en plus en moi, dans mon esprit. « Le Seigneur, ton Dieu, le Dieu fort sera au milieu de toi; lui-mê me te sauvera; il se ré jouira de joie en toi, il se reposera en ton amour, il exultera en toi, au milieu des louanges. » [Sophonie – Chapitre III – Verset 17] Mon aventure intellectuelle qui é tait avant tout citoyenne, qui avait comme valeurs: la Liberté, l’É galité et la Fraternité a fini par tomber sur Dieu! Mais à la sortie du lycé e, ma dé marche é tait totalement ré publicaine, citoyenne, mê me laï que: chacun respecte la religion de l’autre. C’est pour cela que j’ai beaucoup é tudié, car ces valeurs ré publicaines si souvent ré pé té es à l’é cole n’ont jamais vé cu depuis que je suis sur cette terre. Je les voyais partout gravé es sur les murs de nos mairies, mais jamais je ne les ai ressenties dans ce pays. Ainsi, il fallait combattre pour qu’elles vivent ces belles valeurs. Le problè me pour notre gé né ration, moi le premier… c’est que l’on a pré fé ré le divertissement, la frivolité, le confort et aujourd’hui on le paye. Car l’É cole nous a appris à ê tre citoyens, mais pour ê tre citoyen, on a oublié qu’il fallait se battre. Se battre avec les idé es, avec des actes fraternels pour acqué rir et atteindre au mieux nos valeurs ré publicaines, si on passe notre temps devant un é cran, au chaud, sur notre canapé … on va perdre toutes nos liberté s et notre é galité mais surtout, notre fraternité ! Je ne dis pas qu’il ne faut pas de confort, qu’il ne faut pas s’amuser, et ce serait malvenu de ma part tant je me suis amusé, tant je suis resté insouciant de longues anné es. Mais il faut trouver un juste é quilibre, et notre gé né ration, la vô tre aussi, depuis l’aprè s-guerre, le citoyen a baissé les bras, il s’est laissé couler pour perdre de sa citoyenneté au profit d’un rô le social qui devient presque plus qu’un rô le é conomique: travailler, consommer, s’endetter, profiter deux semaines du sable… avec, heureusement, un zeste d’Art et un peu de chaleur humaine! « Malheur à ceux qui cousent des coussinets pour tous les coudes, et qui font des oreillers sous la tê te des personnes de tout â ge, afin de s’emparer des â mes. » [Ezé chiel – Chapitre XIII – Verset 18] Cette dé marche citoyenne et ré publicaine en sortant du lycé e, m’a fait voir les rouages des institutions et du pouvoir humain sur ses semblables, et la Parole de Dieu, m’a fait ressentir et mettre des mots sur les malaises de ma gé né ration. Mettre les mots, c’est un premier pansement, ensuite, il faut Le laisser nous soigner, nous attendrir, nous rendre humbles. Quand je voyais certains de ma gé né ration, justement, vouer un culte à Star Wars, à Harry Potter, au Seigneur des Anneaux, encore aujourd’hui alors que j’ai trente ans. Je ne comprenais pas ce fanatisme, « les films sont pas mal, mais ç a ne casse pas trois pattes à un canard non plus! » Mais d’un coup, j’ai compris… compris que c’é tait normal que Star Wars, Potter ou le Seigneur des Anneaux plaisent autant, c’est un plagiat de l’histoire de notre humanité, celle de l’Alliance d’Abraham avec Dieu, tous les ingré dients sont là. Le mal: l’œ il de Sauron, Voldemort, Dark Vador; le bien: l’union des peuples, des maisons de Poudlard, dans un combat commun, dans une é popé e commune malgré les diffé rences et autres chamailleries; un hé ros, un humain providentiel, le juste, l’é lu: Harry Potter, le Jedi, Frodon. Frodon qui a comme objectif de transporter un anneau « unique » jusqu’à une montagne, afin de le dé truire vu que Sauron veut l’utiliser pour soumettre tous les peuples libres… vous le savez bien, c’est totalement biblique comme quê te. Mais il est grand temps que l’on devienne tous Frodon aujourd’hui! Car la vraie histoire, la vraie quê te, la Science-Fiction, elle prend vie avec les mots des prophè tes. On a un laser à la main, on attend Dark Vador. Mais il n’y a pas un é lu, nous sommes tous é lus, pas besoin de passer par le guichet du ciné ma, chacun a le droit à son film, avec tout le scé nario, les effets spé ciaux, peut-ê tre pas la musique à la fin… quoique, mais c’est une merveille ce que l’on trouve à l’inté rieur de nous-mê mes quand on cherche, pas besoin de divertissements, c’est sans fin l’esprit humain. Vivre jusqu’à 80 ans me semble bien trop peu pour connaî tre, c’est sans fin et l’on ne saura jamais rien.
« Voilà que des jours viennent, dit le Seigneur, et j’enverrai la faim sur la terre, non la faim du pain, ni la soif de l’eau, mais d’entendre la Parole du Trè s-Haut. Et ils seront dans le trouble et l’amertume depuis une mer jusqu’à l’autre, et depuis l’aquilon jusqu’à l’orient; ils iront de tous cô té s, cherchant la sagesse, et ils ne la trouveront pas. En ce jour-là, les jeunes femmes et les jeunes hommes dé failliront par la soif de ma Parole. » [Amos – Chapitre IX – Versets 11 & 12] Ce « retour à Dieu » a é té dé finitif quand j’ai connu les â mes des autres cultures, des autres peuples… me confirmant que Dieu, loin de nos contré es, dans les cinq continents, avait su insuffler Son Esprit malgré l’ignorance de Ses mots. Je me permets de vous citer le Livre des morts datant de l’É gypte antique, titre qui a é té mal traduit à l’é poque, puisque la vé ritable traduction est: Livre pour sortir au jour. Dans ce livre, il y a Les instructions d’Amenemopet qui datent du VIe siè cle avant Jé sus dans lequel il est dit: « Ne né glige pas un é tranger avec ta jarre d’huile, afin qu’elle soit doublé e devant tes frè res, Dieu dé sire le respect du pauvre, plus que la connaissance de l’exalté, car l’homme est la glaise et la paille, et le Dieu est son bâ tisseur, c’est lui qui abat et é difie tous les jours! » Je me permets de vous citer aussi une traduction d’un conte d’une des tribus des Indiens d’Amé rique, faite par des anthropologues amé ricains, aprè s le gé nocide. Ce conte parle des dé buts de l’humanité : « Au commencement, toutes les choses é taient dans l’esprit de Wakonda. Toutes les cré atures, y compris l’Homme, é taient des esprits. Elles se mouvaient à travers l’espace, entre la terre et les é toiles. Elles cherchaient une place où elles pourraient arriver à l’existence corporelle. Elles montè rent au soleil, mais le soleil n’é tait pas approprié pour leur sé jour. Elles se rendirent à la lune et trouvè rent qu’elle n’é tait pas bonne pour leur servir de demeure. Elles descendirent alors à la terre. Elles virent qu’elle é tait couverte d’eau. Elles flottè rent à travers l’air, vers le nord, l’est, le sud et l’ouest, et ne trouvè rent pas de terre sè che. Elles é taient amè rement affligé es. Soudain, au milieu de l’eau, s’é leva un grand rocher. Il é clata en flammes et les eaux flottè rent en l’air en nuages. La terre sè che apparut, les herbes et les arbres poussè rent. Les armé es d’esprits descendirent et devinrent chair et sang. Ils se nourrirent des graines et des herbes et des fruits des arbres et la terre vibra de leurs expressions de joie et de gratitude à Wakonka, le cré ateur de toute chose. » Quand on voit toute la poé sie qui se dé gage de ce texte, je pré fè re mille fois vivre en croyant à Wakonka, qu’à des humains qui ont é tabli une thé orie froide et scientifique sur les dé buts de l’humanité. « Pour liquider les peuples, on commence par leur enlever leur mé moire. On dé truit leurs livres, leur culture, leur histoire. Puis quelqu’un d’autre é crit d’autres livres, leur donne une autre culture, leur invente une autre histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est, et ce qu’il é tait. Et le monde autour de lui l’oublie encore plus vite. » Milan Hü bl J’ai l’impression que pour notre gé né ration, on n’a pas le droit de douter, notre esprit est glacial! On ne rê ve plus, mê me sur un sujet comme le dé but de l’humanité, mê me sur une question concernant la raison de notre pré sence sur terre qui a nourri toutes nos civilisations, qui a permis de faire naî tre l’Art, en tentant au mieux de repré senter et d’appré hender l’invisible… permettant la transcendance! C’est l’ART, les chants, la musique, les danses autour du feu, les contes, les mythes, la poé sie qui ont permis à l’humain de se transcender, de communier, d’aller plus loin que sa simple condition humaine, d’aller plus loin que ses sens, que sa ré alité terrestre. Nous… tout est froid, tout est expliqué, tout est calculé, thé orisé, nommé, cadré, chiffré, aseptisé, prouvé « scientifiquement ». Pour certaines avancé es scientifiques, il n’y a pas de problè mes, mais pour les dé buts de l’humanité, personne ne sait rien, malgré les blouses blanches et le ton religieux de la Science avec ses grands chiffres. Le Big Bang… cette pensé e donne le blues, on vient d’un genre de chaos, rien n’a de sens, et on le voit aujourd’hui, mê me nos mots sont utilisé s pour tout et n’importe quoi, on accapare des termes comme liberté sans connaî tre la ré alité de la liberté, vu qu’on ne l’a jamais vé cue en France. On dé sacralise les mots, on les raccourcit quand on parle mê me, tellement on en utilise pour rien. Loin de moi l’idé e de soutenir une pensé e panthé iste, loin de moi l’idé e de dire que tous les textes des diverses civilisations sont de Dieu, je reste, dans ma croyance à l’UN-visible, un descendant de l’alliance de Dieu avec Abraham, Isaac, Jacob, Moï se, la Tribu de Juda, David, le grand É lie, Jean-Baptiste, Jé sus et la multitude de prophè te qui conduisent l’humanité à la Paix universelle. Mais ces deux extraits montrent bien à quel point toute civilisation est inspiré e du Cré ateur. D’autant plus pour les mots Sacré s de la tribu d’Omaha, puisque malgré l’ignorance de la Torah, ce peuple « autochtone » a su trouver la paix et la fraternité dans sa « tribu ». Dans un premier temps par la contemplation de la nature, les danses autour du feu, le calumet de la paix, pour ensuite y mettre les mots, à leurs maniè res. Ainsi, Dieu, celui qu’ils appelaient Wakonka, pour mon infime moi, est un souffle perpé tuel qui s’engouffre en chacun de nous, depuis la nuit des temps. Son seul but est de nous sauver, TOUS. Sauver le plus d’â mes avant que les corps disparaissent. L’Esprit de Dieu vit et se nourrit seulement des â mes remplies d’amour, d’harmonie, de joie, de bienveillance et de paix. Il souhaite libé rer nos â mes de l’anxié té, de la colè re, de la peur, libé rer cette é ternité coincé e dans notre corps mortel et notre condition humaine afin de lui faire retrouver sa Source: le paradis, le ciel, la Jé rusalem Cé leste, l’inconcevable alchimie. Et la seule maniè re de lui plaire, plus que les mots, c’est par les actes, surtout ceux envers le prochain. L’inconnu, comme certains aiment l’appeler. « Aimez-vous les uns les autres », voilà ce que je me tue à tenter au mieux de faire chaque jour, malgré les diffé rences, les conflits, les é motions exacerbé es, les é nervements, les incompré hensions, les remarques, les critiques, mon Ego, mon Amour-propre et mes é checs. Toujours tenter d’aimer l’autre. Tenter au mieux de le comprendre, de se mettre à sa place pour ressentir de la pitié au lieu de la colè re. Ne pas tenter d’aimer l’autre, à tout prix, ne serait-ce que par les pensé es, malgré les nombreux é checs, c’est finir un jour ou l’autre par des cris, des pleurs, du sang, des guerres, l’histoire nous l’a trop montré. É tant né en 1990, j’ai eu le droit, comme vous, à tout ce matraquage mé diatique malsain et anxiogè ne depuis 2001. Ce matraquage qui a fait qu’il ne m’é tait mê me pas venu à l’esprit de lire le Coran. Les psychologues comme Jung qui parlent de l’â me, la civilisation grecque, é gyptienne, les sagesses hindoues, chinoises, amé rindiennes, le Tantra, à fond les ballons, depuis que j’ai 23 ans. Vous l’avez compris, jamais je n’aurais pu penser m’inté resser à la lecture du Coran. Mais aprè s avoir fouillé de fond en comble la Torah et les Evangiles. Il me semblait maintenant l’heure d’aller lire la parole de Dieu, selon un milliard et six cents millions d’ê tres humains sur cette terre. Bien sû r, je sais que la Parole de Dieu est sans cesse en vie, que jamais on n’a fini de fouiller la Bible, mais il devenait pour moi le minimum que d’é tudier le Coran. C’é tait presque un acte citoyen, nos autorité s politiques utilisent la religion pour nous faire peur, nous diviser et nous oppresser! Sans leur oppression qui parle sans cesse d’Allah depuis 2001, sans George Bush qui s’attaque à « l’axe du Mal », je ne m’y serais peut-ê tre jamais inté ressé … mais le problè me, c’est que j’en entendais beaucoup trop parler par les autres: je ne crois jamais des paroles, je ne crois jamais mon intelligence, je crois seulement la connaissance. Si je ne connais pas par moi-mê me, si je n’ai pas tiré mes propres conclusions, si j’ai regardé trois vidé os sur internet, si j’ai é couté deux podcasts et que je n’ai pas lu, je ne donne pas mon avis, j’é coute s’il le faut et je vé rifie, sans jamais croire la parole d’un humain. Mê me mes professeurs je ne les ai jamais crus, je vé rifiais tout le temps à partir du lycé e. Surtout quand un humain parle de vé rité, il ne faut jamais s’y fier, et si l’on s’y fie, il faut d’autant plus vé rifier. J’é coute, je lis, je me laisse mê me emporter par certaines thé ories, par certains penseurs, ensuite je me fais mon point de vue à l’aide de ce que l’on appelle: « la Raison ré publicaine ». Cette é cole ré publicaine qui m’a appris que ce n’é tait jamais noir ou blanc, que ce n’é tait jamais pour ou contre, que ce n’é tait jamais oui ou non. Ainsi, ç a devenait de plus en plus clair qu’il fallait que je lise le Coran! C’é tait vraiment un acte citoyen, on parle de mes concitoyens en mal, la propagande mé diatique les stigmatise. Il faut absolument que je m’informe sur leur culture, que je lise leur « doctrine ». Surtout qu’au quotidien, j’ai souvent passé de trè s bons moments avec mes concitoyens de confession musulmane que j’ai rencontré s tout au long de ma jeune vie. Quelque chose m’a dé finitivement confirmé ce ressenti, c’est lorsque je suis tombé sur Né hé mie dans le Livre de nos frè res juifs, l’oppression que l’on connaî t aujourd’hui, existait de la mê me maniè re il y a 2600 ans! L’oppression par le chantage permanent à la dette, la soumission aux cré anciers. Pour comprendre l’É tat de notre France actuellement, il faut connaî tre la date du premier krach boursier de l’histoire de l’humanité : 1720, le Pacte des famines, le systè me Law et un certain Turgot. Depuis 1694, le pouvoir a é té, petit à petit, pris par les marchands, les cré anciers, avec l’escroquerie bancaire qui a pour nom: l’Usure. L’inventeur d’un systè me bancaire central, le FMI, a é té pensé par un Franç ais de Sedan: Philip Burlamachi au dé but du XVIIe siè cle. Il a é té mis en place chez nos vieux voisins anglais, lors de la ré volution financiè re britannique, pendant la traite né griè re et la colonisation de l’Inde. Avec un profiteur de l’esclavagisme, le premier Pirate dans l’océ an de l’é conomie et les raz-de-maré e de la finance: William Paterson. L’imprimante à billet a alors dé buté son infernale impression. Ce systè me de prê t de papier sans valeur ré elle, qui ne fait que cré er des banqueroutes apparaî t doucement en France en 1718, avec l’É cossais John Law. Merci au Roi Soleil qui a endetté le royaume de France comme jamais auparavant et à Philippe d’Orlé ans qui, en tant que ré gent, va ê tre sé duit « naï vement » par ce prê t de billets sans valeur pour rembourser la dette du Roi Melon, laissant les pirates bancaires attaquer notre vieux pays, et ne plus jamais lever l’ancre! « Lundi, je pris des actions, Mardi, je gagnais des millions, Mercredi, je pris é quipage, Jeudi, j’agrandis mon mé nage, Vendredi, je m’en fus au bal, Et samedi, à l’hô pital! » [Lundi je pris des actions - Chanson de rue - Histoire du Vaudeville - 1899 - M. E. Prioleau] Ce papier emprunté par le royaume de France, dè s le dé but du XVIIIe siè cle, vient remplacer les bourses en portefeuille, les piè ces par des billets… des billets qui seront remplacé s demain par une onde é lectronique, un regard, une empreinte digitale, sa valeur ne dé pendra plus que de la croyance de leurs disciples. Et ce systè me est né il y a 326 ans! Avec la fondation de la banque d’Angleterre et la dé claration foudroyante de l’escroc en chef, William Paterson: « La banque tire profit de l’inté rê t sur toute la monnaie cré é e de rien. » 1694! Elle est là la date du dé but de l’oppression bancaire et du systè me é conomique comme on le connaî t, voué à la crise et à la dette, remplis de taxes illé gales. Elle est là, la vé ritable ré volution! Elle est là la cinquiè me colonne, la « Loi » du Marché … quel formidable oxymore. Et tout ce qui se passe aprè s, historiquement, est lié à la volonté d’é tablir ce systè me moné taire de dettes à un maximum de Nations. Selon Ezra Pound et son cé lè bre Cantos, une Nation qui refuse de s’endetter enrage les usuriers. Et le mieux serait qu’elle ne cré e pas sa propre monnaie. « Et je vous permets de faire battre la monnaie à votre propre coin dans votre contré e […] Et toute dette, et tout ce qui doit ê tre au roi, depuis ce moment et en tout temps vous sont remis. » [I Machabé es – Chapitre XV – Versets 6 & 8] À la suite de cette date: 1694, à graver dans la mé moire des peuples de toute l’humanité, il n’a pas fallu plus de 35 ans pour que le premier krach boursier de l’histoire de l’humanité apparaisse! Puisque contrairement à l’é conomie ré elle qui dé pend de notre travail, cette é conomie irré elle se nourrit de prê t et de taux d’inté rê t qui ne dé pend que d’un bout de papier. D’où l’importance de dé velopper une é conomie locale et de consommer via l’é conomie ré elle et non sur internet. Et depuis ce temps-là, le monde et l’humanité tendent à un mantra, un mantra diabolique: crise é conomique, emprunt, dette, bulle spé culative, inflation, bouc é missaire quelconque, peur, division, attentat, guerre; crise é conomique, emprunt, dette, bulle spé culative, inflation, bouc é missaire quelconque, peur, division, attentat, guerre … « Les cœ urs sont si abattus et consterné s qu’on ne songe qu’à mourir et qu’on envie le sort de Marseille! » Mathieu Marais [(1665-1737), Journal de Paris, anné e 1720] C’est pour ç a que personne n’arrive à expliquer les guerres depuis un ou deux siè cles, trouvant seulement des anecdotes et des agitateurs politiques comme excuse, comme si toutes ces guerres n’avaient pas pour but d’agrandir UN empire, celui des marchands, qui marche à l’ombre de leurs repré sentants lé gaux. « Il y a deux Histoires: l’Histoire officielle, menteuse qu’on enseigne, l’Histoire ad usum Delphini puis l’Histoire secrè te, où sont les vé ritables causes des é vé nements, une histoire honteuse. » Honoré de Balzac…
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