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Les grandes figures du chlorure de magnésium



 

Posté le 14 août 2012 par Nicolas

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Les grandes figures du chlorure de magnésium

Pierre Delbet, professeur de médecine et père de l’utilisation thérapeutique du chlorure de magnésium.

Au niveau français, quelques personnages de premier ordre ont contribué à établir l’intérêt du chlorure de magnésium pour la santé.

Le précurseur : le professeur Pierre Delbet

Le professeur Pierre Delbet (1861-1957) passe sa thèse en 1889 et obtient son agrégation en 1892, puis il devient chirurgien des hôpitaux l’année suivante et professeur en 1909, à 48 ans. Sa carrière a été parmi les plus brillantes de sa génération, puisqu’il a été successivement interne des hôpitaux, chef de clinique, agrégé de la Faculté, puis chirurgien des hôpitaux, lauréat à plusieurs reprises de la Faculté de médecine et de l’Académie de médecine, ainsi qu’auteur de nombreuses publications dont la rigueur scientifique n’a jamais remis son autorité en question. Même si les faits remontent à près d’un siècle, on comprend qu’il ne s’agit pas d’un quelconque illuminé ou d’un charlatan, mais bien d’un scientifique et d’un praticien éminemment respectable. Très tôt, il réfléchit à la toxicité des antiseptiques locaux sur les tissus et fait part de ses doutes sur leur efficacité systématique : « Si ces cellules, raisonne-t-il en parlant des cellules qui constituent nos tissus, sont sensibles aux antiseptiques, le lavage des plaies, en les détruisant, diminue la résistance à l’infection. Si elles sont plus sensibles que les microbes, si proportionnellement elles succombent en plus grand nombre que les agents pathogènes, les antiseptiques, au lieu de diminuer l’infection, peuvent l’augmenter. »
Il précise d’autre part : « Je rêvais d’augmenter la résistance des cellules pour qu’elles puissent triompher des microbes. » Par une expérimentation menée en 1891, il démontre que l’utilisation des antiseptiques sur le péritoine peut même favoriser l’infection. L’antisepsie cible les microbes, mais affaiblit, voire détruit, les cellules qui sont censées les combattre et peut être contre-productive. Le professeur Delbet remarque que l’activité phagocytaire (la phagocytose est l’action d’absorption des microbes par les globules blancs qui défendent notre organisme) peut être très dépendante de la présence de certaines substances dans le milieu. Il découvre ainsi que le chlorure de magnésium à 12,1 ‰ (pour mille) augmente la phagocytose de 75 %, et l’utilise très largement pour laver les plaies et en imprègne les pansements qu’il applique par la suite.
Ses recherches se poursuivent ensuite sur l’activité des globules blancs en circulation dans le sang de l’organisme. Elles permettent d’établir que leur activité phagocytaire peut être augmentée de 129 % dans certains cas, et même jusqu’à 333 % par des injections de chlorure de magnésium ! Ces essais établissent d’autre part le fait que cet apport de chlorure de magnésium n’entraîne aucune intoxication de l’organisme.
Ces résultats spectaculaires l’amènent à présenter deux communications à l’Académie des sciences et à l’Académie de médecine, ainsi qu’à publier un imposant volume intitulé Biologie de la plaie de guerre en 1918.
Mais il semble que le chlorure de magnésium n’agit pas seulement sur le système immunitaire mais aussi sur l’humeur générale, qui conditionne comme on sait aussi la résistance de l’organisme. À ce sujet, le professeur Delbet relate une étape importante de son parcours de chercheur et de praticien :
« Pendant cette période, le chlorure de magnésium s’administrait uniquement en intraveineuse. J’avais dans mon service de l’hôpital Necker un blessé dont l’état était grave et qui refusait les injections.
Je dis un matin : “Essayons de lui donner la solution par voie buccale.”
À ce mot, la surveillante, Mme Boivin, et deux infirmières esquissèrent un sourire.
“Pourquoi riez-vous ?”
“Nous en prenons toutes”, répondit Mme Boivin.
“Et pourquoi ?”
“Ça nous donne du cœur à l’ouvrage !”
“Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’en prendre ?”
“Nous avons remarqué que les malades à qui on en injectait éprouvaient une sorte de bien-être. Alors nous avons essayé d’en boire et ça nous a produit le même effet.”
C’est à ce hasard qu’est due l’extension de la méthode cytophylactique. Cette solution que l’on appelait “ma drogue”, j’en administrai à tous les blessés de mon service, j’en pris moi-même et j’en fis prendre à tous ceux qui me sont chers. Les surveillantes et infirmières, enchantées de la sensation d’euphorie, d’énergie, de résistance à la fatigue qu’elles éprouvaient, firent de la propagande.
Très vite, un grand nombre de personnes prirent régulièrement “ma drogue”, et je récoltai une ample moisson de faits à quoi je ne m’attendais guère et qui m’ont inspiré de nouvelles recherches.
Cette méthode a pour but d’exalter la vitalité des cellules, je l’ai appelée “cytophylactique”. Le mot cytophylactique veut dire “protection des cellules”. »
Il précise d’ailleurs que ce terme est assez mal choisi, puisqu’il s’agit davantage d’une exaltation et d’un renforcement des cellules que d’une protection directe. Même si ce terme de « drogue » peut paraître maladroit, l’ingestion de solution de chlorure de magnésium s’impose rapidement comme une solution simple, efficace et sans danger pour augmenter la résistance de l’organisme et la stabilité émotionnelle face aux agressions extérieures.
Par la suite, le professeur Delbet est amené, notamment en consultant les travaux de Victor Grignard (Prix Nobel de physique 1912), à ajouter au chlorure de faibles quantités d’autres sels halogénés de magnésium (bromure, iodure et fluorure). Il créé également une crème contenant les mêmes éléments pour application cutanée. Pour plus de détails, voir le paragraphe « Delbiase (et Cytodelbiase) » .
Les convictions du professeur Delbet sur la puissance du chlorure de magnésium progressent encore lorsqu’il constate que la prise régulière de Delbiase lui permet de voir régresser, puis disparaître définitivement, des lésions qualifiées de « précancéreuses » sur l’une de ses oreilles, dont il s’était déjà fait opérer trois fois sans succès (les lésions étaient réapparues après chaque opération). Il insiste également sur le fait que le magnésium seul ne peut expliquer ces résultats, puisqu’il avait testé auparavant la prise de magnésie (carbonate double de magnésium et de calcium) sans résultat. Le chlorure de magnésium associé à d’autres sels halogénés (bromure, iodure, fluorure) semblait donc bien la meilleure combinaison pour permettre au magnésium de délivrer à l’organisme toute son efficacité. À partir de 1928, ses recherches se concentreront sur les effets de la Delbiase et non plus sur le chlorure de magnésium seul.



  

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