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Combats meurtriers entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens du Nagorny Karabakh



Combats meurtriers entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens du Nagorny Karabakh

Le Nagorny Karabakh est une région sécessionniste (=séparatiste) d'Azerbaïdjan, peuplée majoritairement d'Arméniens et soutenue par l'Arménie. Le Nagorny Karabakh a été le théâtre d'une guerre au début des années 1990 ayant fait 30.000 morts. Depuis, les autorités azerbaïdjanaises veulent en reprendre le contrôle, par la force si nécessaire, alors que des pourparlers de paix sont dans l'impasse (в тупике) depuis de longues années.
Des combats opposent régulièrement Erevan et Bakou. En 2016, de graves heurts armés (вооруженные столкновения) avaient failli dégénérer en guerre au Karabakh, et des combats ont également repris en juillet 2020.

Des civils et des militaires ont été tués dans de violents combats qui ont éclaté ce 27 septembre dans la région du Nagorny Karabakh. L'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens, s'accusent mutuellement d'avoir lancé les hostilités (начать воен.действия).

Les séparatistes et le pouvoir arménien annoncent une mobilisation générale. La Russie appelle à un "cessez-le feu immédiat" dans la région. Ankara annonce son soutien à l'Azerbaïdjan.

L’Arménie et l'Azerbaïdjan étaient au bord de la guerre ce dimanche 27 septembre. Des combats meurtriers ont éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny Karabakh soutenue par Erevan.

Les belligérants (воющие стороны) ont fait état de (ссылаться, упоминать / придавать значение) victimes militaires et civiles lors de ces affrontements. (столкновение). Après l'annonce des premiers combats ce dimanche matin, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a décrété "la mobilisation générale" et l'instauration de "la loi martiale" (военное положение), tout comme les autorités du Karabakh.

Plus tard dans la journée, dans un entretien à la télévision il a souligné la gravité de la situation : "Nous sommes au bord d’un conflit d’importance dans le sud du Caucase qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles. Ce conflit pourrait déborder des frontières, s’étendre et menacer la sécurité internationale et la stabilité." Il a critiqué l'attitude de la Turquie "Le comportement agressif de la Turquie, qui a eu une manifestation très dangereuse durant les évènements de juillet dernier et continue à ce jour, nous inquiète particulièrement. Le fait que la Turquie maintienne cette position est porteur des conséquences les plus dévastatrices pour le Caucase du Sud et les régions voisines. La communauté internationale doit prévenir l’évolution dangereuse de ces évènements et ralentir toute tentative de déstabilisation de la région."

Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a lui aussi promis la victoire.
"L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd'hui sur son territoire, défend son intégrité territoriale (территориальная неприкосновенность), porte des coups dévastateurs à l'ennemi. Notre cause est juste («правое дело») et nous allons vaincre", a-t-il dit, dans un discours à la télévision.

L'Azerbaïdjan a pour sa part affirmé avoir lancé une "contre-offensive" après une attaque des séparatistes.

La France s'est dite dimanche "vivement préoccupée par les affrontements d'ampleur en cours au Haut-Karabakh", appelant les belligérants à "cesser immédiatement les hostilités et à reprendre le dialogue".

L'Union européenne réclame (требовать) également la fin des hostilités par l'intémédiaire du président du Conseil européen Charles Michel qui n'a pas caché son inquiétude via twitter.

 



  

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