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CONNECTION AU BONHEUR. La médecine est maintenant si chère que les gens sont littéralement choqués quand ils apprennent le coût de l’opération qui leur est nécessaire. Naturellement, la conscience humaine ch ⇐ ПредыдущаяСтр 5 из 5 CONNECTION AU BONHEUR Comment se débarrasser du cancer, faire pousser un nouveau rein et retrouver sa jeunesse
La médecine est maintenant si chère que les gens sont littéralement choqués quand ils apprennent le coût de l’opération qui leur est nécessaire. Naturellement, la conscience humaine cherche à minimiser les dépenses. Les gens cherchent des possibilités pour se soigner d’une façon moins coûteuse ou, encore mieux, gratuitement. Cherchent et trouvent, même si ceci paraît bizarre. Et ce qui est encore plus étonnant – beaucoup d’entre eux guérissent réellement.
Tout a commencé quand un copain de mon fils, Kolia, a raconté l’histoire de son beau-père qui s’était guéri du cancer. Les médecins ont établi leur diagnostic il y a quatre ans : le cancer de la gorge, 3me degré. Il ne pouvait ni boire ni manger, il se sentait vraiment très mal, mais quand-même il ne se dépêchait pas de faire l’opération. Il ne voulait pas passer le reste de sa vie avec un tuyau dans la gorge. - Je suis parti à la datcha, - raconte Alexandre Ivanivitch Kiriukhin, - et j’ai appris par hasard que dans mon voisinage il y avait une femme qui guérissait toutes les maladies. J’ai commencé à la fréquenter. Le matin j’allais à la séance, ensuite – me bronzer à la plage. Les jours entiers je m’exposais au soleil – avec le cancer ! En l’espace de trois semaines la tumeur a diminué jusqu’au 1er degré et deux mois et demi après j’ai repris mon travail. C’était en 2001. Maintenant je suis en bonne santé, je travaille, je n’ai pas de tumeur et voilà deux ans que je n’ai plus mal à la gorge. … Si j’avais entendu cette histoire de la part d’une personne que je ne connaissais pas, je n’y aurais pas prêté attention tout simplement. Les gens aiment bien raconter des histoires. Mais je connaissais Kolia et sa famille depuis plusieurs années. L’histoire d’une personne que l’on connaît bien, qui s’est guéri du cancer sans l’aide des médecins, vous intéresse naturellement. - Et qui est cette femme qui guérissait ? - Elle fait de « Ayate ». Vous voulez faire sa connaissance ? Maintenant il y a beaucoup de gens à Moscou qui guérissent suivant la méthode Ayate. Quatre cent ou cinq cent personnes. Une semaine après il m’a fait connaître Khaluna et Igor. Khaluna est médecin endocrinologue, Igor est représentant d’une société allemande et il est souvent absent de Moscou puisqu’il est citoyen Allemand. Ils m’ont raconté des choses que je n’ai pu ni comprendre ni admettre. Par exemple, comment faut-il se guérir suivant Ayate ? Très simplement : se mettre « sous les mains » d’un disciple, boire du thé avec du lait et du sel, prononcer la Formule de vie et regarder le Soleil. On m’a prononcé la Formule de vie. Une vraie abracadabra. - Et qui sont ces disciples ? - Un disciple c’est celui qui travaille suivant la méthode de Farhat Moukhamedovitch Abdoullaev. Il est ouïgour, habite au Sud de Kazakhstan, dans le village Tchoundja. Il a créé la méthode de guérissement qui s’appelle Ayate, ce mot signifie « la nouvelle vie ». A la fin de cette rencontre on m’a proposé de me mettre « sous les mains ». Trois minutes Khaluna me regardait dans l’œil droit et murmurait quelques choses. Je n’ai rien senti mais le soir j’ai été emportée par une grande inspiration inhabituelle et j’ai écris en deux heures un article sur lequel je pensais travailler pendant deux jours. Le jour suivant était aussi exceptionnellement productif mais tout est rentré ensuite dans la langueur de l’hiver et j’ai franchement oublié cette Ayate. Mais une semaine après on m’a invité chez d’autres disciples. Dans un petit appartement au sud de Moscou j’ai rencontré une douzaine de personnes. Très aimables, gais et bruyants. Ils blaguaient les uns les autres, buvaient du thé avec du lait et racontaient leurs histoires. Cinq d’entre eux étaient médecins. Liudmila, généraliste dansl’une des polycliniques de Moscou, a raconté en rigolant à quel point au debut lui avait parues absurdes les manipulations d’Ayate . Mais elle a été frappée par un térrible diagnostic – la polyarthrite rhumatoïde, et tout semblait fini. Elle avait des maux terribles aux articulations des mains et, comme médecin, comprenait que c’était jusqu’à la fin de sa vie puisque la polyarthrite est inguérissable… Par politesse, Liudmila a accepté la proposition de sa copine, aussi médecin, spécialiste réanimateur, de se guérir par la méthode Ayate. Au début elle n’avait aucune confiance. Mais comment ne pas commencer à croire, si les maux se calmaient ? Elle est guérie maintenant, devenue disciple elle-même, elle a guéri son mari de la même maladie et soigne sa maman qui a aussi quelques maladies : - A la polyclinique je pratique comme un médecin habituel. Mais parfois je propose : si vous voulez, on peut essayer autrement… Mon expérience montre que la guérison suivant la méthode Ayate est très souvent plus efficace que l’effet des médicaments. Les mêmes gens viennent me consulter comme médecin pendant des années : je leur fais des préscriptions, ils reviennent encore parce que les médicaments n’agissent plus. C’est normal puisque les médicaments réparent seulement des conséquences de la maladie et non ses causes. Dans l’Ayate, tout est différent: on agit sur les causes de la maladie. A vrai dire, tout semblait vraiment bizarre. Les disciples rigolaient : « Ceci nous semblait bizarre à nous aussi jusqu’à ce que nos maladies soient parties. Tous ceux que vous voyez ici, étaient gravement malades.» Ils me donnaient des exemples de leurs vies. J’ai bien retenu celui d’une jeune femme sympathique Lena. Il y a quatre ans les médecins ont trouvé la dysfonction de ses ovaires : ils sont devenus trop petits et ont cessé de fonctionner. Un climatère classique chez une femme de 30 ans ! Pendant deux ans elle a essayé de remédier à son problème avec des médicaments hormonaux. Des pilules sans cesse, des piqures dans le ventre, des controles du niveau des hormones, une horrible dépression. Elle a entendu parler d’Ayate et a commencé à fréquenter un disciple. Elle a arrêté les médicaments. Apres deux mois elle a eu ses règles. Les médecins ont dit : « C’est un hasard. » Six mois après elle a fait une écographie qui a montré que ses ovaires avaient repris leurs dimensions normales. - Et voilà je suis de nouveau jeune! – triomphe Lena. - Et quel est l’avis des médecins ? - Ils disent que les ovaires sont ok, mais ils ne savent pas pourquoi ils sont redevenus normaux. - Les médecins voient des résultats, - intervient Natalia Semenovna, docteur des sciences médicales du Centre périnatal de l’Académie de la médecine qui se trouve dans la rue Oparina. Elle me montrait des photos d’écographie. – Regardez bien. Voici la malade P., 41 ans. Vous voyez 15 calculs dans la vésicule biliaire. Dans ce cas il faut opérer et enlever la vésicule. Pendant sept mois cette patiente travaillait chaque jour avec les disciples et je contrôlais la vésicule par l’écographie. Les photos montrent comment les calculs sortaient petit à petit. Et voici sa vésicule maintenant – il est dans un pqrfait état.
* * * Les centres de l’Ayate se trouvent à Alma-Ata, Koustanay, Pétersbourg, Novossibirsk, Riga, quelques villes de banlieue de Moscou. À Moscou les gens sont accueillis au Centre des recherches scientifiques de la médecine populaire dans la région de Preobragenka : ici Ayate a son propre cabinet. Il y a aussi un centre dans la rue Bolchaya Nikitskaya et un dans la région de Kachirka. En plus, beaucoup de disciples reçoivent des gens chez eux. Parfois plusieurs personnes louent un appartement ou même une pièce dans un appartement et ouvrent un "centre" jusqu'à ce qu'ils n’aient plus d’argent pour payer le bail. La séance de trois minutes coûte autant que vous voulez et pouvez payer. D’habitude on met une boîte près de la porte et les gens y mettent soit cent roubles soit cinquante ou juste dix. Si vous n’avez pas d'argent – il est permis de ne pas payer du tout, c'est votre affaire. Ayate – ce n'est pas une entreprise commerciale. Farkhat-ata donne des instructions très strictes à ce sujet : guérir les gens pour guérir et non pour gagner de l’argent. Deux fois par mois Farkhat-ata « fait des ayates » : des réunions chaque premier et dix-huitième jour du mois. Ces jours les disciples et les malades viennent chez lui. Deux fois par an, le premier mai et le premier septembre, on fait des « grandes ayates » qui durent cinq-six jours. Des milliers de gens viennent à Tchundja pour ces ayates du Kazakhstan, de la Russie, des pays de la CEI et de l'étranger. Les disciples disent qu'ils ressentent une nécessité d'aller à Tchundja, malgré que ce voyage ne soit pas obligatoire pour eux. Il n’y a rien d’obligatoire dans Ayate. Au contraire, on répète: pas de fanatisme, réfléchissez vous-même, écoutez vous-même. Pendant les ayates à Tchundja la guérison est très intensive. Mais on demande quand-même de ne pas y amener des gens gravement malades, parce que le trajet est difficile et il n'y a pas de conditions normales pour eux dans le village. Ce sont leurs proches qui vont, ils parlent avec Farkhat-ata, il les "connecte" à son énergie, en transformant en disciples, et quand ils reviennent chez eux, ils peuvent guérir leurs proches eux-mêmes. Tous les disciples sont pareils par leur force et le savoir-faire. En fait, ce n'est pas eux qui guérissent, c’est Farkhat-ata. Les disciples sont comme des fils conducteurs pour son énergie. Personne ne peut expliquer comment ça se passe, mais chacun imagine quelque chose. Le plus souvent on dit que Farkhat-аtа accumule une certaine énergie (on l’appelle « l'énergie du Soleil »), et quand un disciple « se connecte », cette énergie passe par lui aussi. Et quand un disciple met une main sur la tête du patient, c’est déjà ce patient qui se trouve dans le flux énergétique. L'énergie du Soleil agit sur les cellules de l'organisme humain: les cellules malades brûlent et se remplacent par des cellules saines. On vient chez les disciples pour se soigner trois fois par semaine ou chaque jour - en fonction de la gravité de la maladie. Le beau-père de Kolia venait trois fois par jour. Entre les séances le patient récite la Formule de vie, regarde le Soleil et boit le maximum du thé au lait légèrement salé : quand on touille le thé avec une petite cuillère pour faire fondre le sel, on récite aussi la Formule. La Formule de vie est une sorte d’“adresse spatiale” de Farkhat-ata en langue ouïgour. Les significations des mots sont bien communes: « allya » se traduit comme "un bébé", « lyazzat » - « l'amour », 37 - son année de la naissance, 40 - l'année de la naissance de sa femme, ils ont six enfants, le huit signifie l'éternité … Le texte de la Formule est le suivant:
Allya Nina-ana Sozdatel' Farkhat-ata Allya Ayate 37 40 6 8 10 Allya LYAZZAT Selennoy Allya Ouïgour Ayate Allya
La guérison entraîne des "sorties" de la maladie. Par exemple, on peut avoir des fortes poussées de la fièvre - jusqu'à 41-42 degrés. Parfois on peut avoir des vomissements et la diarrhée. Parfois des maux de tête. Parfois il y a des éruptions cutanées très désagréables. La "sortie" peut durer quelques heures ou quelques jours, on peut en avoir plusieurs, mais l'amélioration est toujours imminente et la personne se rétablit. On ne réussit pas à guérir tous les malades. Parfois c'est trop tard. Quelques-uns ne veulent pas guérir eux-mêmes. Les autres ne voient pas de résultats et abandonnent. Beaucoup de gens ne veulent même pas essayer, puisque ils pensent que Ayate c’est de la sorcellerie et ce ne sont que des charlatans.
* * * J’ai rencontré les gens d'Ayate encore quelques fois au printemps. J'écoutais leurs histoires, mais je n’arrivais pas à y croire sincèrement jusqu'au bout. Tant que je leur parlais j’avais l’impression de leur croire. Mais dès que je revenais chez moi, je pensais: “C’est une stupidité ! L'hypnose collective. Comme tous les chumak et kashpirovsky”. (Rem. du trad. Dans les années 90 en URSS il y avait beaucoup de guérisseurs collectifs dont les séances étaient diffusées à la télévision. Ici l’auteur cite deux noms de ces guérisseurs les plus connus qui sont devenus narratifs). Mais l'énigme demeurait. Il y a quand-même beaucoup de gens qui affirment avoir été guéris de maladies terribles et incurables et montrent en plus des documents médicaux … Est-ce possible qu’ils n’avaient pas toutes ces maladies et qu’ils aient été tous hypnotisés pour croire qu’ils étaient très malades dans le passé ? Ou, au contraire, ils sont malades, mais ils sont hypnotisés pour croire qu’ils ne le sont plus? Les gens d'Ayate ne se vexaient pas quand je montrais mon scepticisme. Ils me disaient: “Va toi-même à Tchundja pour assister à l’ayate du premier mai et tu comprendras”. Finalement je me suis décidée et j’ai acheté le billet pour aller à Alma-Ata le 29 avril. … Déjà à l'aéroport de Sheremetievo j’ai compris que la moitié de l'avion va au même endroit que moi. Des gens en bonne santé, des malades, des femmes, des hommes, des enfants. Bien habillés et joyeux comme s’ils allaient fêter quelque chose, ils s'embrassaient, demandaient les uns les autres qui « y va » parmi leurs connaissances. Je n’ai jamais pensé qu’il y a tant de gens à Moscou qui connaissent Ayate… A l'arrivée nous sommes allés tout de suite chez Farkhat-ata pour lui dire bonjour. Dans la cour de la maison soignée mais modeste, quelques femmes, probablement des proches, préparaient à manger. Nina-ana, l'épouse de Farkhata-ata, une belle femme de soixante ans au visage exprimant en même temps la dignité, les soucis et la fatigue, nous a demandé d'attendre un peu. Farkhat-ata était assis sur la terrasse dans un fauteuil bas. Un vieil homme maigre de taille moyenne dans une chemise blanche, des pantalons clairs et un gilet en jersey discret. Le visage d’un homme qui a travaillé physiquement toute sa vie (il était chauffeur et travaillait sur “Kolhida” – le nom du camion agricole -Rem. du trad . ). Les yeux très vifs avec une expression étrange – est-ce une compassion? - comme s’il savait tout de nous et compatissait. Il ne parle pas bien russe, c'est pourquoi il y a un interprète à côté de lui qui explique ce que Farkhat-ata veut dire. Mais il ne nous a rien dit de particulier, la rencontre a duré environ trois minutes. Près du portillon d’autres gens attendaient leur tour.
* * * … Ayate commence à midi. Des gens se réunissent dans la rue à côté de la maison de Farkhat-ata. Le centre de la rue reste libre, des vieillards et des malades s’assoient sur les bancs autour, tous les autres se mettent debout les un à côté des autres. La rue est presque toute entière occupée. Chacun à son tour, les disciples prennent la parole au micro au milieu de la réunion. Les uns lisent "l'information" reçue de Farkhat-ata, les autres racontent comment ils ont guéri. D'habitude on vient à Tchundja par groupes de la même ville ou de la même région. Il y avait beaucoup de gens qui étaient venus du Kazakhstan et de Sibérie. Il y avait des gens de Turkménie. Presque trente personnes sont arrivées d'Allemagne. Vingt sept - de Riga. Le leader du groupe de Riga - Janis, un homme de grande taille entre deux âges, a raconté qu'il avait fait la connaissance avec Ayate à cause de sa jambe cassée. Il y a presque sept ans il a eu un accident de voiture et sa jambe gauche était fracassée. “Je n'arrive plus à compter combien d’opérations j'ai eu. Et pour ne pas s’ennuyer, j’ai été contaminé de l'hépatite C”. La jambe a été guérie par une disciple de Farkhata-ata. Concernant l'hépatite, ça allait mieux aussi, mais un nouveau malheur est survenu: sa fille a eu une inflammation du foie. “J'ai mon propre business, une maison, des voitures, je suis un homme aisé, j'aurai assez d'argent pour le reste de ma vie. Alors, vous comprenez: j'emmenais consulter ma fille chez tous les lumières de la médecine de chez nous et de l'étranger. Et chacun disait: essayons ceci, essayons cela. Mais personne ne savait ce qu'elle avait … L'année passée je suis allé à Tchundja, je me suis connecté à l’énergie et j’ai commencé à soigner ma fille moi-même. Il y a un an les résultats de ses analyses étaient douze fois plus mauvais que la norme. Maintenant c’est deux fois seulement. Elle est devenue plus gaie, elle va beaucoup mieux. Je suis sûr que nous la guérirons”. La femme de Janis - Irena, designer de l'intérieur, a aussi raconté son histoire. Il y a deux ans les médecins lui ont diagnostiqué une tumeur de la glande thyroïde. L'opération a été proposée. Elle a refusé: “Faire une opération et être sous les hormones jusqu'à la fin de la vie? Devenir invalide à 36 ans? Oh non. J'ai décidé: je ferai le tour de tous les guérisseurs et tous les toucheurs, mais pas d'opération”. Et elle l’a fait, ce tour. Elle est tombée sur un disciple de Farkhat-ata par hasard, allait le voir pendant un mois et demi en n’espérant rien. Et ensuite elle a appris avec un grand étonnement les résultats de l'échographie : la tumeur a diminué! “Alors là j'ai commencé à me soigner sérieusement”. Maintenant la tumeur n’est plus là. En moins d'un an. Cet hiver Farkhat-ata est allé à Riga et s’est installé chez Janis. “Nous avons pu l'observer dans la vie quotidienne”, - a fait une remarque Irena, mais elle a gardé ce sujet privé. Elle a dit seulement que ce n’était pas très facile pour la famille de Farkhat-ata: “Nina-ana racontait, quelle peur elle avait éprouvé quand Farkhat-ata avait quitté son travail et avait dit: “Dans neuf ans nous allons voyager dans toutes les villes, et partout nous aurons des enfants”. Elle a pensé qu'il était devenu fou. Elle s'est même retrouvée à l'hôpital à cette époque à cause de cela. Et maintenant ils voyagent effectivement beaucoup – pour assister aux ayates, symposiums, conférences. Et partout ils sont accueillis par les enfants. Ceux qui étaient guéris par Farkhat-ata, à qui il a donné la deuxième naissance. Beaucoup de gens disent qu’ils sont ses enfants”. * * * À Tchundja j'ai fait connaissance avec des gens qui y vont depuis plusieurs années. Ils se connaissent, ils se rappellent dans quel état était chacun d’eux lors de leurs premiers voyages, et comment avançait leur rétablissement. Sergey Evguéniévitch Maskhakov, directeur d'école et professeur de biologie dans la ville de Kislovsk dans la région de Sverdlovsk, a montré son fils de 15 ans : un grand garçon maigre, qui courait quelque part avec ses copains. Il avait la leucocythémie “affectant 80 % des organes”. Le diagnostic a été établi quand il avait 10 ans. Bien sûr, ils ont fait le tour des médecins. Sans résultat. En avril 2002 Sergey Evguéniévitch a entendu d’Ayate et a amené son fils à Alma-Ata - Farkhat-ata était là. Il n'a rien exigé contrairement aux autres guérisseurs qui parlaient tout d'abord de l'argent. En juin l'état de son fils était meilleur, il a commencé à manger, il n'avait plus besoin de médicaments. À la fin de l'été on a analysé son sang: - Le sang était du groupe "A", est devenu du groupe "0". Tous les organes se sont rétablis à cent pour cent. J'ai des tas de documents qui montrent que la maladie était incurable. Les médecins etaient choqués : ils n’ont pas vu de cas de guérison pareille, surtout en si peu de temps. Cathérine Burlak, dix-huit ans, vivant à Moscou, est devenue la légende de Tchundja. Elle avait la maladie rare - purpura chronique idéopathique thrombocytopénique (la forme grave). La destruction accélérée des thrombocytes sanguins. Tant que Cathérine était petite, la maladie ne donnait pas de signes, mais en 2000 elle a eu ses règles qui tournaient aux hémorragies. Ses parents sont médecins et ils la traitaient suivant toutes les règles: hospitalisation, hormones. Ils pensaient même faire l’opération d'exérèse de la rate. Pourtant, cette opération ne garantissait rien. Ils ont entendu à propos d’Ayate, mais n’arrivaient pas à se décider et à se confier. Au printemps de 2002, maman a amené sa fille à Tchundja avec une hémorragie très forte. Cathérine y est restée presque deux mois, et le huit juin elle est partie chez elle, à Moscou, sur ses pieds. Depuis ce jour elle n'a pris aucun médicament. Les règles se passent comme chez toutes les autres femmes. L'hémoglobine est quand-même basse, mais cela n'empêche pas Cathérine de faire ses études pour devenir psychologue. Dans la maison où je dormais à Tchundja, il y avait encore trente personnes: chacun avec son histoire étonnante. Mais suivant tout le monde, l’histoire d’Alexander Bubenov, chauffeur de “Kamaz” du village Prokudinskoe de la région de Novosibirsk, est vraiment un cas unique. En 2002 son diagnostic était : “le tumeur du rein droit 10х14, l'amylose secondaire du rein gauche (le stade néphrotique)”. En février il a été hospitalisé dans une clinique régionale de Novosibirsk, son rein droit a été enlevé. En mars il est sorti de l'hôpital. Apres huit jours ses bras et ses jambes se sont mis à enfler. Le trois juillet, il était amené à l'hôpital de district chez l'oncologue. Il était renvoyé de l'hôpital à la maison, et sa femme a été informée qu'il ne lui reste pas plus qu’une semaine à vivre. Le 9 juillet il a perdu connaissance, toute la partie gauche de son corps a été complètement paralysée. Il n'y avait rien à perdre. La décision a été prise par ses amis: inconscient, il a été transporté à Verkh-Tula chez une disciple de Farkhata-ata. Il est resté chez elle jusqu'au 17 juillet, elle le soignait. Pendant ce temps il a repris connaissance, le bras et la jambe se sont ranimés, il a commencé à voir mieux. Il allait de mieux en mieux et après un mois et demi il a compris qu'il était temps de reprendre le travail. Il m'a montré les photos d’échographie récente: le rein gauche est entier, mais à la place du rein droit enlevé , là où normalement il y a une place vide, - on voit bien un organe qui mesure à peu près un tiers du rein gauche et il est exactement de la même couleur. - C'est un nouveau rein qui pousse. Avant à cet endroit, je sentais le vide et le froid. Et maintenant je sens pousser le nouveau rein. A Tchundja j’ai vu plusieurs personnes qui ont eu des nouveaux organes à la place des organes enlevés. C’est très rare mais ça arrive. Personne ne sait pourquoi, mais les écographies disent vrai. Il y a aussi des miracles avec les fractures, les os se remettent étrangement vite et correctement. J’ai vu une vidéo qui raconte l’histoire de Roma Korsakov, un jeune homme de la région de Novosibirsk, dont le crâne a été fracturé par une pierre dans une bagarre. Le jour même il a eu la trépanation du crâne, mais les médecins ont dit qu’il n'y avait pratiquement aucune chance de rétablissement car le traumatisme était incompatible avec la vie. Roma était dans un coma profond, le neuvième jour les parents ont été informés qu'il était temps de faire des adieux, mais Roma a surpris tout le monde – il est resté en vie. Apres un mois ses parents l'ont repris à la maison. Il ne parlait pas mais meuglait, sa jambe gauche ne bougeait pas, il avait un décubitus immense sur la nuque, le poumon droit était bouché par le pus … Presque pendant un an les disciples venaient chez lui et le soignaient, et les parents filmaient sur vidéo le processus de rétablissement. Ils filmaient aussi les médecins: comment ils examinaient Roma et comment le chirurgien de la polyclinique a écrit dans son dossier médical: “L'hospitalisation refusée, se soigne chez les guérisseurs, l'issue fatale probable en cours d’un mois”. À la fin du film Roma est déjà complètement guéri et gai. Le plus intéressant : le trou de la trépanation s'est cicatrisé. Suivant la terminologie médecale , “la durée crânienne s'est formée” - bien que chez les médecins elle ne puisse pas se former elle-même, elle se forme comme le résultat de la trépanation osseuse plastique du crâne. Ceux qui vont à Сhundzha depuis longtemps, connaissent bien Alina Bakenova de Kustanay. Elle est née le 31 décembre 1994, et déjà le lendemain de sa naissance elle a eu des fortes convulsions, 12-15 crises par jour. Après deux mois les médecins lui ont diagnostiqué l'hydrocéphalie du cerveau et l'atrophie des nerfs optiques. “C'était un morceau de viande immobile, qui ne pouvait que respirer, - me racontait sa mère Almira. - Nous avons consulté tous les médecins possibles, et après un an nous l'avons amené à Moscou. Le conseil de professeurs de l'Institut de la pédiatrie a prononcé le verdict: votre enfant est invalide complet. La sclérose tubéreuse, le rhabdomyome du coeur et ainsi de suite. Le professeur Maslova a expliqué que c'était une maladie génétique très rare. Le pronostic était la décomposition complète de l’organisme pendant 25 ans au maximum. Ils nous ont proposé de leur laisser notre enfant pour faire des études et créer un film scientifique. De cette façon la médecine a mis une croix sur notre fille et nous, nous avons mis la croix sur la médecine”. Pendant un an ils se soignaient chez Djouna (RDT : une célèbre femme guérisseur qui prétend corriger les champs biologiques et informatiques des gens) - une séance de cinq minutes coûtait 200 $. Mais rien n'est changé. Plus tard quelqu'un a raconté à son mari à propos de Farkhat-ata, et il a acheté tout de suite des billets pour aller à Alma-Ata. C'était à la fin du mois de juillet 1997. - A cette époque Alina avait 2 ans et demi. Sa tête était plus grande que la norme, elle était aveugle, les yeux ramenés vers le nez, elle ne pouvait pas tenir sa tête, les selles représentaient la mucosité verte, sa seule nourriture était la semoule liquide donnée au biberon. C'est une histoire très-très longue et déchirante - comment on soignait Alina, quels "sorties" terribles elle a eu, et comment ses parents ont réussi à surmonter toutes les épreuves et tenir bon. En mai j'ai vu Alina à Tchundja. Voilà six ans elle vit sans médicaments, sans médecins et sans suivre de régime. Une fille robuste de grande taille, qui ressemblebeaucoup à son papa. En marchant, elle lui tient la main et pose ses pieds sur terre avec précaution. Obéissante et souriante. Aime la musique. Elle n'est pas encore complètement guérie et son niveau d’éveil a du retard visible par rapport aux autres enfants de onze ans. Mais cela ne ressemble nul à "la décomposition complète”.
* * * A vrai dire, j’étais très sceptique en allant à Tchundja. Quinze ans de journalisme ont exterminé en moi toute attitude romantique et la foi sans réserve aux miracles, et de ce fait-là, il est difficile de trouver une personne plus réaliste que moi. Pourtant j'ai rencontré à Tchundja beaucoup de gens aussi réalistes et raisonnables - des businessmen, des médecins, des managers, des miliciens et des militaires, qui sont très éloignés de toutes les idées "d'au-delà". Mais quand-même ils vont à Tchunja régulièrement, et chacun a sa propre raison sérieuse pour le faire. Alors tout ce que j’ai appris et j’ai vu là-bas, me donne une grande envie de poser maintenant la question aux fonctionnaires du Ministère de la santé publique et aux savants de l'Académie des sciences médicales: “Si il y a autant de gens qui se débarrassent de maladies graves grâce au phénomène inconnu par la science, pourquoi vous ne l'étudiez pas ce phénomène? Pourquoi vous n'étudiez pas les malades d’Ayate et ne tentez pas de comprendre ce qui se passe avec eux? Pourquoi vous n'étudiez pas dans les laboratoires les éléments d’Ayate?” D'ailleurs, on peut déviner la réponse. Personne ne va s'occuper du phénomène, qui ne rapporte pas d'argent. Le traitement par Ayate, au contraire, fait diminuer le flot d'argent qui coule vers la médecine officielle. Qui va payer des milliers de dollars pour une opération, si on peut se guérir gratuitement? Ayate fait perdre aussi de l'argent à la pharmacologie: ceux qui se guérissent avec Ayate, n'ont pas besoin de médicaments. Je voudrais bien quand-même que des spécialistes compétents étudient et expliquent aux gens de quoi il s'agit. Et si cet article devient la raison pour commencer des études sérieuses, nous pourrons considérer notre mission comme accomplie.
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