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Vendredi 30 mars 2018. Faculté de philosophie, Université d’État de Moscou Lomonosov, salle xxx



Vendredi 30 mars 2018

Faculté de philosophie, Université d’É tat de Moscou Lomonosov, salle xxx

13h30 Accueil des participants

14h00 Panel 5

Sergeï Nikolaï evichZenkine, Professeur des Université s, Université des Sciences Humaines de Moscou, É cole Supé rieure d’É conomie de Saint-Pé tersbourg.

Mimé sis, connaissance et é nergie

L’opposition du jugement et de l’expé rience en art est en coordination avec celle des deux modes de communication artistique, à savoir le sé miotique et le mimé tique. Si le premier transmet des é lé ments discontinus du savoir, de « petits bouts de sens » susceptibles d’ê tre jugé s par l’intellect, le second charrie de l’é nergie, des impulsions et des jeux de forces qui affectent directement le sujet ré cepteur: une expé rience pure qui ne passe pas par l’intermé diaire du jugement raisonnable. La prise en compte progressive de ce deuxiè me mode de communication, qui se fait dans les thé ories modernes, amè ne à mettre en question la fonction cognitive de l’art qui, de l’esthé tique hé gé lienne à la sé miotique structurale, a é té longtemps considé ré e comme dominante dans l’analyse des œ uvres d’art. Communication de l’é nergie vs repré sentation des objets et/ou des idé es: telle est l’opposition qu’il s’agit d’explorer aujourd’hui, en cherchant moins à liquider un terme au profit de l’autre qu’à é tablir la bonne distribution des deux modes de fonctionnement, se succé dant et se superposant à la longueur d’une œ uvre. Tel sera l’enjeu de la communication proposé e, prenant pour maté riau quelques textes litté raires.

Carole Talon-Hugon, Professeur des Université s, Université Nice-Sophia-Antipolis.

Paradigmes artistiques

« Il n’existe rien de tel qu’un spectateur totalement ‘naï f’ » é crivait Panofsky en 1940 pour signifier que l’expé rience d’une œ uvre d’art, de son sujet comme de son contenu, est toujours dé jà é valuative et interpré tative. Plus radicalement, le fait d’appré hender un objet comme une œ uvre d'art suppose, sans qu'on en soit ordinairement conscient, une certaine idé e de ce qu'est l'art, de ce que sont ses fonctions et ses valeurs. Cet ensemble de croyances constitue une sorte de né buleuse thé orique qui é volue au cours de l'histoire et qui commande l'appré hension, la compré hension et l'appré ciation des produits de l'art. On montrera comment diffé rents paradigmes artistiques se sont ainsi succé dé s au cours de l'histoire, et ont parfois coexisté de maniè re plus ou moins polé mique.

(30 min discussion)

15h30 Pause café

15h45 Panel 6

Laurent Jaffro, Professeur des Université s, Université Panthé on-Sorbonne.

Une incidence de l’image scientifique du monde sur la conception du goû t

Dans The Spectator, Addison é crit: « Je suppose ici mes lecteurs instruits d’une dé couverte moderne, et reconnue pour vraie de tous les physiciens, je veux dire que la lumiè re et les couleurs, telles que l’imagination les conç oit, ne sont que des idé es de l’esprit, et non pas des qualité s inhé rentes ou qui existent dans la matiè re⁠ »; « Les objets ne plairaient guè re à l’œ il, si nous apercevions la vé ritable figure de leurs moindres parties et leurs mouvements ». Addison n’est pas le seul au 18e siè cle à mettre en rapport la bonne conception du goû t et la repré sentation du monde qui est celle de la ré volution scientifique, et qui suscite aux 18e et 19e siè cles aussi bien les enthousiasmes que les ré sistances. On ne conç oit pas l’expé rience et le jugement esthé tiques de la mê me maniè re selon que l’on situe l’esprit dans un univers mé canique ou dans un monde encore enchanté. L’objet de la communication est de montrer l’incidence de l’image scientifique du monde sur la conception du goû t comme sensibilité. C’est moins une promotion de la subjectivité qu’un bouleversement dans la conception de la nature qui structure le dé bat entre empirisme et platonisme dans la conception moderne du goû t.

ViktorViktorovichMolchanov, Professeur des Université s, Université d’É tat des Sciences Humaines de Moscou.

Суждение и чувство: иерархияразличий(Judgement and feeling. Hierarchy of differences)

(30 min discussion)

17h15 Pause café

17h30 Panel 7

EvgeniiAndreevich Kondratiev, Professeur des Université s, Université d’É tat de Moscou Lomonosov, Faculté de philosophie, dé partement d’esthé tique.

Неопрагматистскиетрактовкикатегории " эстетическийопыт" (Approche né opragmatiste au problè me de la dé finition de l’expé rience esthé tique)

Contemporary aesthetics became aware of the limits of the traditional concept of disinterestedness according to which aesthetic experience was defined as distanced from everyday life. Contemporary neopragmatistapproaches provide an explicit definition of aesthetic experience. R. Shusterman highlighted the value of indeterminacy of the direct aesthetic experience and reflective somatic consciousness (for example, an aesthetic experience derived from nature). According to the " aesthetics of engagement" (A. Berleant) aesthetic experience is constituted by an attitude toward environment. The environmental aesthetics transcends subject/object dichotomies, the distance between the appreciator and the appreciated. Environmental perception is a source of creative mode of aesthetic experience. It is aimed at improving and correcting everyday life and complex environment.

AnnaVladimirovnaYampolskaï a, Directeur de recherches, Haute É cole d’É conomie de Moscou.

La ré duction au sublime: la phé nomé nologie richirienne comme pratique artistique

(30 min discussion)

19h00 Fin de la 2è me journé e

 



  

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