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PROGRAMME. Jeudi 29 mars 2018. Faculté de philosophie, Université d’État de Moscou Lomonosov, salle xxx

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PROGRAMME

Jeudi 29 mars 2018

Faculté de philosophie, Université d’É tat de Moscou Lomonosov, salle xxx

13h30 Accueil des participants

14h Mot d’accueil

14h15 Panel 1

Sergueï AnatolievichDzikevich, Professeur des Université s, Université d’É tat de Moscou Lomonosov, Faculté de philosophie, dé partement d’esthé tique.

Проблемытеоретическойвзаимосвязионтологической и институциональнойпарадигмисследованияискусства (Le problè me des interconnections thé oriques esthé tiques Les recherches de l’art entre les paradigmes ontologiques et institutionnels des recherches sur l’art)

Institutional theory of art was constituted by G. Dickie, A. Danto and some other key authors in early 1970s (the first full exposition of this theory was made by Dickie in his Art and the Aesthetic. An Institutional Analysis, 1974). Ontological theory of art is much older, it was inspired by Greek philosophy of beeing and exactly speaking it starts Aristotle’s Physics. In further development Aristotelean tradition with great adventures survived in European theoretical thinking on art. Itwas always forgotten arter Christian “revolution” in European mind, then it was recollected by Boethius, Albertus Magnus, and especially by Thomas Aquinas, and with great participation of Dante it was put into the basis of the modern mode of European thinking on art. Ontological thinking on art based on the idea that a creation art is the result of personal causality starting from the unique artist and finishing in the unique artifact kept basic in Europe until the postmodern condition. Neither psychological theories, nor Crochean theory of expression managed to change this position. Ontological theory of art almost disappeared thanks to M. Heidegger in the early post-modern time because he tried to replace with this approach to art all theories of existence. It was Etienne Gilson that in his Painting and Reality detected this trick and focused on the fact that only in Aristotle’s time ontological way of thinking on art could be imagined as the one only possible and the one equal to the general theory of being. This situation was very characteristic: since the last quarter of the XIX century a creation of art was more and more closely identified with not the very artifact but with meanings carried out with its mediation. Modern approaches, such as those elaborated within psychology and also Croche’s theory of expression, could hardly replace ontology of art as a dominating paradigm of philosophical explanation of social value and social influence of art. The especially serious challenge was revealed to them in the forms of early post-modern art (non-figurative and ready-made practices). This challenge used to inspire great re-thinking of philosophical investigations of art started by L. Wittgenstein and finished by institutional theorists of art we’ve mentioned in the beginning. Institutional theory of art is really post-modern, and it could happen that it’s the only post-modern theory of art but the truth is that under the postmodern condition there couldn’t be such a thing as an only theory in any field. So all theories of art should be imagined as co-additional and this presentation is showing how ontological and institutional paradigms could add one another.

Marianne Massin, Professeur des Université s, Université Lettres Sorbonne.

Histoire de regard(s), l’expé rience esthé tique aux limites

Bien des œ uvres contemporaines semblent conduire aux limites de l’expé rience esthé tique et proposer plutô t une « expé rience des limites ». En examinant certaines de ces voies, on privilé giera les é carts produits vis-à -vis des attentes et de la vision du « regardeur ». Sans renoncer à l’é valuation critique, on examinera ces modalité s d’expé rience pour forger l’hypothè se d’un comble paradoxal de l’esthé tique.

(30 min discussion)

15h45 Pause café

16h Panel 2

Fabienne Brugè re, Professeur des Université s, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.

Jugement esthé tique, jugement de valeur. Le cas Manet

La peinture de Manet a toujours fait l'é preuve du jugement, du jugement esthé tique mais aussi du simple jugement de valeur. Bien plus que d'autres peintres. Pourquoi? Etait-ce vraiment parce que sa peinture faisait rupture, qu'elle annonç ait ce que Pierre Bourdieu a nommé une " ré volution symbolique" et qui tient parfois dans les termes de " modernité " et de " modernisme"? J'aimerais plutô t rendre compte de la peinture de Manet à partir de ce que je nommerai " le cas Manet" et une pratique de la peinture singuliè re au bord de la modernité, où l'œ uvre– é puisante – n'est jamais finie.

ArtiomAlexandrovichKrotov, Professeur des Université s, Université d’É tat de Moscou Lomonosov, dé partement d’histoire et de thé orie de la culture mondiale.

Декартобискусствеписьма (" Суждение о письмахГ. деБальзака" ). Descartes sur l’art de l’é criture (« Le Jugement des lettres de Honoré de Balzac »)

В докладеобсуждается " главныйлитературоведческийтекст" Декарта; рассматриваютсяегопредставления о достоинствахписьменнойречи в контекстеучения о методе.

Dans l'intervention, nous analysons le texte principal de la " critique litté raire" de Descartes; nous examinons ses considé rations sur la dignité de la parole dans le contexte de sa doctrine de la mé thode.

(30 min discussion)

17h30 Pause Café

17h45 Panel 3

AnnaAnatolyevnaKostikova, Professeur des Université s, Université d’É tat de Moscou Lomonosov.

L’art, porte-parole de la corporalité

Теоретическиеабитусыклассическойрациональностипредполагаютиспользованиеуниверсальныхаргументов, как, например, аргументочевидностиДекарта. Однакосовременнаяфилософия в качествеабитусовпредполагаетманифестируемоеситуативноесмысловоеповедение. Такимобразом, такиеидеи, какдорефлексивноекогито, процедурыдискурса, дисциплинытела, телесныепрактики, следованиеправилу, дрессура, становятсяодновременноспособом и инструментомсуществования и пониманияискусства.

Les habitus thé oriques classiques de la rationalité suggè rent l'utilisation universelle d'arguments, comme par exemple, l'argument de l'é vidence de Descartes. Cependant, la philosophie moderne implique les habitus sé mantiques situationnels du comportement. Par consé quent, ces idé es, comme le cogito pré -ré flexif, les procé dures de discours, la discipline du corps, les pratiques corporelles, le respect de la rè gle, la domestication - sont à la fois le mode de l'existence et de la compré hension de l'art.

Laure Blanc-Benon, Maî tre de Confé rences, Université Lettres Sorbonne.

La dimension (non-)é pisté mique de l’expé rience esthé tique

En partant de critiques que Peter Kivy et Jean-Marie Schaeffer adressent respectivement à Hutcheson et Kant concernant leur conception de l’expé rience esthé tique, nous nous interrogerons sur les rapports entre esthé tique et philosophie de l’art que ces critiques sous-entendent. Il s’agira de montrer qu’il n’est pas né cessaire de choisir entre esthé tique et philosophie de l’art pour dé fendre l’existence d’une dimension é pisté mique de l’expé rience esthé tique.

Alexey Pavlovich Kozyrev, Professeur des Université s, Université d’É tat de Moscou Lomonosov.

L’expé rience d’autrui dans la cré ation artistique

(45 min discussion)

20h00 Fin de la 1^{è re}journé e.

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